Les déclarations du président de l’USM Annaba à savoir Zaïm, hier, à travers lesquelles il menace de recourir à la FIFA en cas d’une sanction à l’encontre de son club par une défalcation de points mettent plus de pression sur la FAF via la LFP.

L’instance fédérale n’a toujours pas bougé et ce en dépit d’une situation de plus en plus chaotique, dans laquelle est en train de patauger le championnat algérien. Après Mellal qui a tiré 2 fois la sonnette d’alarme avant le match de l’USMA et après le match du CABBA, et qui menace d’aller au TAS et à la FIFA, voire même faire un sit-in devant leurs sièges en Suisse en présence des supporters de la JSK, et après les accusations d’Ouasti suite à la hogra dont a été victime le MCO au 20-Août contre le NAHD, voilà Zaïm qui en rajoute une couche et anticipe avant la parution d’une possible sanction, puisqu’il affirme qu’en cas de sanctions, il ira jusqu’au bout quitte à ce que le football national et l’EN en payent les frais. Plus de 2 semaines après la conférence de presse du président de la LFP Medouar, la LFP n’a encore pas bougé pour régulariser sa situation : ni secrétaire général, ni vice-président encore moins la fameuse convention tant attendue, il faut dire que c’est le point sensible qui risque d’enfoncer et la LFP et emporter avec elle la FAF, car à titre d’exemple, l’absence de cet accord ne donne pas de crédibilité aux décisions de la LFP, Mellal le président de la JSK a d’ailleurs rejeté sa sanction à cause de cela, et menace à présent d’aller se plaindre aux plus hautes instance mondiales du sport et du football, le tout sans que la FAF bouge le petit doigt.

 

Le BF va-t-il réagir demain ?

La fédération a choisi d’observer et de constater les dégâts occasionnés par la LFP et son président, celui-ci est carrément en train de foutre en l’air le programme et le projet ambitieux de la fédération, en mettant le feu aux poudres et en allumant un sport qui a plus besoin de calme à l’heure actuelle. Avec autant de dégâts, il est donc temps de prendre les choses en main, cela va-t-il être inscrit dans le programme de la réunion du BF de demain ? On ne sait pas, mais la fédération doit absolument bouger, elle qui a raté l’occasion d’appliquer les recommandations apportées par la fameuse circulaire qui a fait couler beaucoup d’encre,  elle a laissé les choses traîner, comme pour la convention qu’on continue d’ignorer pour des raisons qu’on ignore, le dossier épineux de l’USM Annaba fait partie des urgences, et la FAF va devoir réagir et essayer de trouver des solutions internes au lieu d’aller dans les couloirs des tribunaux internationaux, ce qui ne va pas faire les affaires du football algérien. Face a la gestion approximative de Medouar, des décisions s’imposent, les acteurs du football algérien attendent des décisions fermes qui mettront de l’ordre, attendons pour voir.

M.A

 

Il a animé une conférence sur le thème ‘’Les datas numériques et l’analyse journalistique du jeu’’

Haddouche : «Laissons le temps qu’il faut a Belmadi, il a besoin de soutien»

Kuma Consulting  & Facilities a organisé hier matin à l’hôtel Le Faubourg aux Sources une conférence animée par l’ancien DTN Saïd Haddouche sur le thème des datas numériques et l'analyse journalistique du jeu. En présence de nombreux journalistes et de quelques anciens joueurs à leur tête ‘’Mumus’’ Dahleb, ainsi que l’ancien ministre Aziz Derouaz qui ont été honorés à l’occasion, Haddouche a  présenté son exposé dans un but bien précis, celui de convaincre les présents de passer à l’ère du football numérique et d’initier le beau monde présent à ce nouveau mode. Selon Haddouche, « un match de football, c'est environ quatre millions de données ». Du simple dribble à la passe dans l’intervalle, aux nombreux chiffres associés au rendement d’un joueur, en passant par un petit exemple concernant le match entre l’USMA et le MCA l’an dernier (2-2) où l’USMA a été, selon les statistiques très défensif devant un Mouloudia ultra offensif, les présents ont pu comprendre le message que cet ancien expert de la Fédération belge de football a voulu transmettre.

En marge de cette rencontre, Haddouche a répondu à plusieurs questions des medias présents sur le thème de la conférence mais aussi sur l’actualité du football algérien, il rappelle que son départ était dû à la maladie de son épouse, il a tenu à remercier Raouraoua au passage, évitant de polémiquer et répondre à une question relative à un possible retour a la FAF au poste de DTN, il se contente de dire : « Je suis déjà là à animer ces conférences, c’est comme ça que j’aide le football algérien. » Il a appelé entre autres à plus de stabilité dans le championnat algérien notamment pour ce qui est de la valse des entraîneurs. Pour ce qui est de la sélection, Haddouche a loué les mérites d’Atal, le jeune qui monte, il a encensé Mahrez qu’il suit très bien avec City, il précise que l’EN n’a plus de vrai milieu défensif depuis Lacen avant de commenter le match de Chita contre le Togo : « Si Belmadi voit à  l’entraînement qu’il rend service, il peut donc être le joueur indiqué pour ce poste » et de continuer : « Dieu nous a donné des joueurs de qualité, à nous d’en tirer profit. » Avant d’appeler les responsables et le peuple à soutenir Belmadi et surtout à lui laisser le temps : « Belmadi, il faut le soutenir et travailler avec lui, il faut qu’on lui laisse le temps pour préparer cette équipe et la monter », a-t-il conclu.

S.M.A

 

 

Belmadi voulait le Maroc, Renard a dit non

Comme on le sait, l’équipe nationale jouera en mars prochain plus exactement le 26 mars un match international amical contre la Tunisie. La partie qui se déroulera à Blida a été confirmée il y a 2 jours plus exactement lors de l’AGE de l’UNAF qui s’est tenue à Rabat. Ainsi, l’EN boucle le programme de rencontres au moins jusqu’à mai date du début de la préparation de la CAN 2019 avec un match contre une équipe africaine, à savoir la Gambie le 21 ou le 22 mars puis un autre match contre les voisins tunisiens, mais ce n’est apparemment pas le premier souhait du coach de l’EN qui aurait aimé avoir un autre sparring-partner pour cette date du 26 qui serait le Maroc, puisqu’une information de nos confrères marocains d’Hespress nous informe que le coach des Verts qui a insisté a jouer une équipe méditerranéenne avait sondé au début le Maroc, il voulait un match contre les Lions de l’Atlas qui aurait été très intéressant pour l’EN face à une équipe qu’elle n’a pas affrontée depuis le fameux 4-0 de 2011, mais finalement il a essuyé un refus de la part du coach français Hervé Renard, c’est ce dernier qui aurait imposé son veto pour profiter de la date de mars en exigeant un adversaire européen, il aurait déjà émis ce souhait lors du stage de novembre mais la FRMF avait déjà prévu un match contre la Tunisie, ce qui l’avait déjà contrarié, surtout que sa méthode à lui est assez spéciale et préfère se frotter à des équipes du vieux continent pour élever le niveau, c’est après ce refus donc que Belmadi se serait rabattu sur la Tunisie qui croisera à nouveau le fer avec l’EN en Algérie pour la première fois depuis 2012.

S.M.A

 

Organisation de la CAN 2019, l’UNAF met la pression sur la CAF

El-Hammami (SG de l’UNAF) : «On veut une organisation irréprochable, nos joueurs jouent dans de grands clubs en Europe»

Dans notre édition d’hier on vous parlait de la décision de l’UNAF de saisir la CAF par courrier pour réclamer un respect du cahier des charges pour une organisation parfaite de la CAN 2019.

Hier, le SG de l’Union nord-africain à savoir Mahmoud El-Hamami a confirmé implicitement qu’il s’agit d’une pression concernant les conditions du déroulement du tournoi, dans un but non déclaré de dérouler le tapis au royaume marocain pour avoir l’honneur de l’organisation.

El-Hammami a joué la carte des joueurs pros qui selon lui méritent des conditions propices pour donner le max au profit de leurs sélections. « Les membres de l’UNAF ont insisté lors de la réunion sur les conditions d’organisation de cette CAN, on va écrire à la CAF et exiger le respect du cahier des charges, on a des joueurs de qualité qui jouent dans de grands championnats européens, on se doit de leur préparer les meilleures conditions et le meilleur environnement sur place, que ce soit des hôtels, des stades d’entraînement conformes aux exigences, il nous faut une organisation infaillible », a  déclaré le Tunisien.

Rappelons que l’Algérie a soutenu la démarche et aimerait que la CAN soit retirée au Cameroun, pas encore au point,  au profit du Maroc.

S.M.A