Le président Hassen Hamar s’est expliqué sur le cas de son coach Noureddine Zekri.

L’entraîneur sétifien avait, pour rappel, indiqué à l’issue de la victoire face à l’ASAM qu’il fait face à des difficultés à travers les problèmes financiers qui existent entre les joueurs et la direction et également sur certaines conditions de travail. Des déclarations que le boss ententiste n’a pas apprécié du moment qu’il s’est réuni aussitôt avec lui pour mettre les points sur les i et éviter du coup que les choses se compliquent au moment où le club s’apprête à livrer des rencontres décisives dans les jours et semaines à venir, que ce soit en championnat ou en coupe d’Algérie. Interrogé, il a affirmé que son entraîneur et son staff ont disposé de tous les moyens nécessaires afin qu’ils puissent faire le boulot dans les meilleures dispositions.

«C’est lui qui a voulu rester à l’hôtel, l’appartement est à la disposition de ses assistants»

«Nous lui avons proposé un appartement, mais il a voulu rester à l’hôtel. Cet appartement a été ensuite mis à la disposition de ses assistants italiens. Idem pour la voiture qui est à sa disposition. Concernant son argent, je tiens à vous dire que Zekri et ses assistants ont été payés au dernier centime. Ils ont empoché à la signature du contrat trois mois de salaire, c'est-à-dire jusqu’au mois de mars. Même l’argent qu’il devait toucher juste après la fin du mois de mars est prêt. Donc, de ce côté-là il n’y a aucun soucis à se faire», a-t-il déclaré. Et d’ajouter au sujet de l’affaire des 750 millions que doit le club au coach Zekri. Une affaire qui date de 2010 et qui serait la principale raison du mécontentement du technicien natif de Batna.

«L’affaire des 750 millions, c’est entre Zekri et le club, pas avec moi»

«Si Zekri veut partir à cause de cette affaire, je ne peux l’empêcher. Ce n’est pas une affaire personnelle entre lui et moi. Ça le concerne avec le club ; moi je suis là pour défendre justement les intérêts de mon équipe», se défend notre interlocuteur qui a tenu à souligner qu’il a souhaite que le coach Zekri évite de faire de pareilles déclarations qui peuvent perturber la sérénité du club. «Pourtant, je lui ai bien expliqué cela a son arrivée. J’ai souhaité qu’il ne fasse pas de telles déclarations. Ça devait se régler entre nous, car, s’il a un problème qu’il vienne me le dire et non pas à travers la presse», a-t-il ajouté.

«Il y a des dirigeants qui vont partir»

Dans la foulée, le numéro un du club d’Aïn El-Fouara a affirmé que «mis à part Brahim Larbaoui, Hassen Senssaoui, Hechaïchi et le secrétaire du club Djerroudi, qui s’inquiètent de la vie du club, les autres dirigeants sont constamment absents», a-t-il dit, faisant sûrement allusion à quelques membres du conseil d’administration du club, à leur tête le désormais ex-DG Azzedine Arab, dont on a annoncé le départ à la fin de son mandat. Enfin, aux dernières nouvelles, le boss ententiste a laissé entendre qu’il a rencontré récemment le ministre de l’Intérieur Nourreddine Bedoui afin de lui exposer la situation du club, notamment par rapport à l’éventuel apport d’une société nationale. Ancien wali de Sétif, et connaissant très bien la maison, M. Bedoui aurait laissé entendre à Hamar qu’il ne ménagera aucun effort pour apporter son aide au club de la capitale des Hauts Plateaux.

1. R.

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