La guerre des déclarations par presse interposée continue entre la direction du club et le coach Nourreddine Zekri.
Au moment où on croyait que tout est rentré dans l’ordre dans la maison sétifienne après les deux dernières victoires en coupe d’Algérie face à l’USMA puis contre l’ASAM en championnat, voilà qu’un bras de fer est né entre la direction du club et son entraîneur Noureddine Zekri. Il est venu porter un coup à la bonne marche de l’équipe. Un bras de fer qui n’a pas lieu d’être, notamment par rapport aux échéances importantes qui attendent les partenaires d’Abdelkader Bedrane dans les jours et les semaines à venir avec en point de mire les quarts de finale aller et retour de la coupe d’Algérie face à l’USMAn. D’ailleurs, du côté d’Aïn El-Fouara, une question s’est imposée suite à cette affaire. Pourquoi à chaque fois que l’équipe retrouve ses moyens, un problème surgit ? Une interrogation que ne cesse de se poser plus d’un. On affirme qu’il est urgent de trouver des solutions le plus vite possible avant qu’il ne soit trop tard. «Je ne peux pas travailler dans un club avec lequel j’ai un conflit. Déontologiquement parlant, c’est inacceptable», a dit d’ailleurs le coach Zekri qui se défend par rapport aux récentes déclarations du président Hassen Hamar au sujet des conditions de travail difficiles qu’il a évoquées.
Trouver une issue et vite !
«Lorsque je suis venu négocier avant que je débute mon travail, j’ai dit aux dirigeants présents à cette réunion, à leur tête le président Hassen Hamar, qu’il va falloir trouver un accord et enterrer définitivement le conflit qui m’oppose à la direction du club après mon dernier passage à l’ESS en 2010. Sincèrement, j’aurais aimé que cette affaire soit résolue mais on a laissé les choses trainer», a-t-il ajouté. Dans la foulée, la réponse de la direction sétifienne ne s’est pas fait attendre puisque le vice-président du club Hassen Senssaoui a affirmé que le problème n’est pas entre lui et la direction actuelle du club, c’est plutôt une affaire qui l’oppose au club, a-t-il dit. Et d’ajouter : «Nous avons mis tous les moyens à la disposition de Zekri et son staff. Nous lui avons proposé la villa où résidait son prédécesseur Rachid Taoussi mais il a refusé. Il a préféré rester à l’hôtel du moment qu’il n’est pas en famille. Pour ce qui est des autres doléances dont il a fat part, comme la voiture, l’internet et les conditions de séjour de ses collègues italiens, nous avons fait tout notre possible afin qu’ils disposent de tous les moyens. Cela dit, demander une voiture avec vitesses automatiques, ce n’est pas à mon sens logique. Ça vous nous coûter cher.»
Djabou veut les réconcilier
Dans la foulée, on tente par-ci, par-là de mettre fin à ce conflit afin de permettre à l’équipe de retrouver une certaine sérénité en vue des prochaines sorties, à commencer par celle de demain face au CRB dans le cadre de la 20e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis. D’après une source digne de foi, le meneur de jeu Abdelmoumen Djabou aurait pris l’initiative de parler avec les concernés, à savoir le président Hamar et son entraîneur Zekri pour essayer de désamorcer cette bombe qui pourrait porter un grand préjudice à l’équipe. D’autres proches du club tentent également de clore cette affaire dans l’intérêt général du club.
- R.
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