L’étau est en train de se resserrer autour du président de la LFP Abdelkrim Medouar.
Fustigé de toutes parts, le patron de la LFP cède peu à peu, il commence même à parler d’un départ prématuré, d’une démission. Invité d’une émission sportive sur Echorouk TV, le patron de la LFP a extériorisé ses maux, il faut dire qu’il vit des moments difficiles qui risquent de le pousser à s’en aller. Avec beaucoup de soucis à gérer, que ce soit avec les clubs, ou dans ses relations étroites avec la FAF, Medouar est tout près d’un départ, il s’accroche comme il peut, dans l’espoir de voir les choses changer, lui qui affirme n’avoir jamais pensé gérer une situation pareille, qui l’empêche, d’après ses dires, à appliquer son programme qu’il est venu mettre en place : «Pas sûr que je reste car la gestion actuelle ne me plaît pas, je ne suis pas venu pour faire ça et pour travailler et faire attention à moi, car beaucoup de gens me veulent du mal, je me retrouve en train de surveiller les autres, un employé de la LFP, dans une autre instance ou un journaliste.»
«Je ne peux pas continuer comme ça…»
Medouar affirme qu’il se sent torturé, qu’il est en train de jouer le pompier, un rôle qui ne lui convient pas, une bonne raison pour lui de raccrocher : «A l’heure actuelle, si ça persiste je ne suis pas prêt à continuer, je sens que je me torture, je ne suis pas à l’aise, je ne fais pas ce que je suis venu faire, je me sens comme un pompier, j’éteins le feu sans cesse, d’autres fois le feu m’atteint, et je fais en sorte de l’éteindre, je suis désolé ce n’est pas comme ça la gestion d’une ligue», a-t-il expliqué.
«Un membre du BF sort des rumeurs pour me faire du mal»
Les propos de Medouar résument son état d’esprit, et lorsqu’il accuse un membre du BF de vouloir lui nuire, il laisse entendre qu’il y a bel et bien des gens proches qui sont en train de le pousser vers la sortie : «Lors du dernier BF du 27 février, des gens du BF ont laissé filer des infos à des journalistes alors que la réunion n’était même pas terminée, c’était des fuites qui me visaient, pourquoi l’avoir fait ? D’autant que ce n’était pas un secret d’Etat ça allait se savoir, je me demande aussi pourquoi ce n’était pas vrai, tout était faux, il y a de quoi se poser des questions.»
«Ce n’est pas un membre du BF qui m’imposera ses choix»
Les accusations de Medouar envers ce membre du BF sont fortes, il ne s’arrête pas là, puisque l’ancien président de l’ASO affirme que c’est ces mêmes personnes qui voulaient l’empêcher d’être élu, c’est elles naturellement qui mènent une campagne contre lui actuellement : «Avant que je ne vienne, les mêmes personnes ne voulaient pas que je vienne et actuellement ils ne digèrent pas le fait que je sois président de la LFP, un membre du BF reste un membre du BF et le président reste président, ce n’est pas n’importe qui peut m’imposer ses choix», conclut-il.
- M. A.
Une altercation verbale a mis aux prises Gasmi et Medouar
FAF-LFP, le torchon brûle
Ce n’est un secret pour personne que les relations entre la FAF et la LFP ne sont pas au beau fixe. Entre Medouar et Zetchi, le jeu du chat et de la souris a commencé il y a de cela déjà quelques mois, mais le différend est en train de s’étendre et de se répandre pour toucher les autres membres du BF, notamment les plus influents d’entre eux. Pressenti pour prendre le poste de 2e vice-président de la FAF en remplacement de Bachir Ould Zemirli démissionnaire, Rachid Gasmi fait partie des éléments les plus actifs et influents à la FAF, il occupe actuellement le poste de président de la commission des finances, et n’hésite pas à intervenir dans tous les domaines mettant en application son expérience dans la gestion. La notoriété acquise par Gasmi lui donne un statut de membre influent, mais cela n’est pas du goût de Medouar, ce dernier à travers son passage à la télé, avait critiqué ouvertement un membre du BF et de l’accuser de faire filtrer de fausses informations le concernant, sans pour autant citer le nom du membre, mais selon nos sources, le président de la Ligue visait clairement Rachid Gasmi. Ayant eu vent des propos de Medouar sur Echorouk et ailleurs aussi, Gasmi n’a pas mâché ses mots, d’après nos informations, ce dernier aurait appelé Medouar et s’est violemment accroché avec lui verbalement. Au moment où Zetchi niait une énième fois à travers la presse avoir des problèmes avec l’ancien président de Chlef, cette fois c’est Gasmi qui a pris le relais, dans une conversation téléphonique qu’il a eue avec Medouar, il a profité de l’occasion pour remettre Medouar à sa place, utilisant un ton menaçant et surtout des ‘’propos extrêmes’’, précise notre source. Medouar qui ne supporte pas l’ingérence de la FAF dans la gestion de son instance est souvent obligé de se soumettre aux ordres, il agit par délégation, et cela laisse une partie du monopole au bureau fédéral, d’après ses déclarations avant-hier à la télé, il n’accepte que les propositions du président, une limite qu’il met aux autres membres qui explique cette guéguerre entre lui et Gasmi qui n’arrangera pas les choses pour lui vu son intention de jeter l’éponge.
- A.
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