Suite à la défaite dans le derby algérois face au MCA, l’entraîneur Thierry Froger a été démis de ses fonctions. C’était la défaite de trop pour les responsables de l’USMA qui ont décidé de se séparer à l’amiable avec le technicien français qui savait au fond qu’il vivait ses derniers instants avec l’USMA.
Ça n’allait pas depuis un petit bout de temps et la défaite face au MCA est la goutte qui fait déborder le vase. Il faut dire que Froger était sur un siège éjectable depuis un bon moment déjà. Des parties ont même proposé de le remercier après l’élimination en coupe de la CAF face à Al Masry. Tenant à lui, le Français a subi échec après échec dans trois compétitions ; il ne reste à présent que le championnat pour sauver la saison et voilà que même ce titre devient difficile à atteindre vu les mauvaises performances que réalise l’équipe. Pour les responsables du club, le coupable est tout désigné et répond au nom de Thierry Froger. Ce dernier est tenu pour responsable des échecs et était sous pression ces derniers mois, sachant qu’il n’avait pas le droit d’échouer dans la course au titre.
La défaite du PAC a provoqué une crise
L’entraîneur fraîchement limogé savait qu’il était au cœur de la cible et était appelé à un bon résultat face au MCA, surtout après la défaite du PAC. C’est d’ailleurs après cette rencontre que la situation s’est envenimée. C’était le début de la crise qui aura été confirmée dans l’autre derby perdu face au Mouloudia avant-hier. Il faut dire que l’équipe est en baisse de forme et cela malgré le stage effectué, il n’a pu améliorer quoi que ce soit au niveau du jeu ; ce qui signifie qu’il y a un malaise profond au sein de cette équipe qui n’arrive plus à enchaîner les bons résultats.
Serrar voulait le limoger il y a plusieurs mois
A plusieurs reprises, le directeur général a sérieusement songé à limoger Froger. La première fois, c’était lors de l’élimination en coupe de la CAF face à Al Masri, puis celle d’Al Merreikh en coupe arabe, et encore lors de l’élimination en coupe d’Algérie face à l’ESS. Les premières fois, après concertation avec les patrons du club, Froger a été maintenu. Serrar a demandé aux propriétaires du club s’ils voulaient limoger l’entraîneur qui s’y sont opposés. Ne pouvant pas décider seul de renvoyer le coach, le directeur général devait se soumettre aux décisions de ses responsables hiérarchiques, mais au final, ce n’était que partie remise puisqu’au final, Froger a bel et bien été limogé.
Des rapports tendus avec les joueurs
En plus des échecs sportifs et des prestations qui laissaient à désirer, les rapports de l’entraîneur n’étaient plus ce qu’elles étaient auparavant. En effet, depuis quelques mois, Froger ne maîtrisait plus vraiment son groupe. Il y avait des écarts disciplinaires et les joueurs ne se soumettaient plus vraiment aux ordres du coach. Dans ses dernières déclarations, on sentait bien que quelque chose n’allait pas et que rien n’était plus comme avant. D’ailleurs, lors du match face au PAC, il était en rage de constater que ses joueurs sur le banc n’étaient pas allés s’échauffer comme d’habitude. N’ayant plus la maîtrise du groupe, il fallait s’attendre à ce que cela se répercute sur les résultats de l’équipe qui est désormais sérieusement menacée de perdre sa première place, à moins que les Usmistes réagissent et enchaînent les victoires lors des 6 prochains matches restants.
Est-ce la meilleure solution ?
On se pose désormais la question de savoir si le limogeage de Froger est la meilleure solution à six journées de la fin de l’exercice. Surtout quand on sait que la défaite face au MCA était due à de mauvaises appréciations des arbitres. Certes, sur le rectangle vert, les Rouge et Noir n’ont pas montré grand-chose, mais il est quand même à se demander si limoger un entraîneur à une période aussi délicate est la meilleure solution pour que l’équipe puisse continuer à défendre sa première place sans subir les conséquences de ce départ de l’entraîneur qu’on espère ne perturbera pas beaucoup l’équipe.
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