La CFA a décidé de renouveler sa confiance à l’arbitre international Lyès Bekouassa pour la suite du championnat malgré tout ce qui s’est passé lors du match OM-JSK, notamment sur le penalty accordé à Médéa dans le temps additionnel.
Le referee principal n’a pas hésité à siffler un coup de pied de réparation pour l’équipe locale sur une action litigieuse, ce qui a provoqué de vives contestations de la part de la JSK. Le président Chérif Mellal a tiré à boulets rouges sur l’arbitre en lui reprochant d’avoir sifflé un penalty imaginaire pour l’OM exigeant sa suspension par la commission fédérale d’arbitrage pour cette faute qui, selon le boss des Canaris, a faussé le résultat du match. Plusieurs experts de l’arbitrage ont estimé qu’il n’y avait pas penalty car le défenseur de la JSK n’a pas crocheté l’attaquant de l’OM. Ce dernier a plongé d’une manière vicieuse dans la surface de réparation réussissant à obtenir un penalty qui n’aurait pas dû être sifflé. L’ex-arbitre international actuellement formateur en France Djamel Haïmoudi a démontré noir sur blanc que le penalty n’était pas valable et que le referee s’est précipité en sifflant une faute qui n’existait pas. Il est vrai que le penalty fait partie de l’appréciation de l’arbitre mais lorsque la décision est injuste le résultat du match est faussé, ce qui est le cas pour OM-JSK. Pour la commission fédérale d’arbitrage, l’arbitre Bekouassa Lyès a bien dirigé la rencontre et que par conséquent, il n’y a pas lieu de le sanctionner. Ce qui est surprenant dans ce dossier c’est que la sous- commission qui a les prérogatives de traiter ce cas d’espèce est gelée depuis plusieurs mois, on se demande qui a jugé que l’arbitre avait raison. Les mauvaises langues diront que certains arbitres sont bien protégés alors que d’autres sont livrés à eux-mêmes.
Décision surprenante
Un expert de l’arbitrage qui a travaillé à la CFA pendant plusieurs mois nous a fait savoir que l’arbitre Bekouassa Lyès a mal jugé l’action du penalty et que sa décision est fausse. L’expert qui a préféré garder l’anonymat est allé loin en précisant qu’il a bien décortiqué l’action de jeu avec beaucoup de détails en concluant que le penalty n’était pas valable. Pour notre interlocuteur, l’arbitre a fauté, ce qui signifie que la CFA devait le sanctionner suivant le règlement de l’arbitrage. Or, la commission fédérale d’arbitrage a préféré donner raison à l’arbitre dans une démarche plus que surprenante. Protéger un arbitre est une chose et le conforter même s’il a tort ne va pas aider le referee à aller de l’avant. Une sanction peut donner à réfléchir à l’arbitre pour éviter des bourdes à l’avenir.
Pourtant, d’autres arbitres internationaux ont été suspendus
Il y a des choses anormales qui se passent à la CFA depuis le début de la saison sur la gestion des arbitres de l’élite. Il et vrai que la commission des désignations fait en sorte de bien assurer les matches des Ligues 1 et 2 Mobilis en optant pour des arbitres qui reviennent chaque week-end surtout dans les rencontres dites importantes. Mais ce qui nous pousse à se poser des questions c’est un peu cette manière de sanctionner les arbitres qui reste opaque. Les responsables de l’arbitrage font dans la politique de deux poids deux mesures dans le traitement des dossiers disciplinaires, sinon comment expliquer que certains arbitres «non protégés» sont sanctionnés illico presto pour des erreurs minimes, les exemples sont nombreux.
- H.
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