Les décisions prises par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel ont mis les responsables de la JSK dans tous leurs états. Affirmant qu’ils ont joint dans leur rapport des preuves prouvant que le huis clos n’a pas été respecté, que leur équipe a été victime d’un arbitrage scandaleux de la part de l’arbitre Bekouassa qui a offert un penalty imaginaire à l’OM dans les arrêts de jeu et d’une tentative de corruption de la part du président Boukelkel, les dirigeants étaient désabusés par les décisions de la CD de la LFP.
Ils s’attendaient à tout sauf à ce que l’arbitre Bekouassa n’écope d’aucune sanction, alors qu’il a influencé le résultat final. Ils étaient loin d’imaginer aussi que le président de l’OM Boukelkel qu’ils ont accusé de tentative de corruption en expliquant qu’ils avaient les preuves de leurs accusations s’en sorte indemne. Ce qui les a indignés aussi, c’est le fait que le résultat de la rencontre soit validé (OM 1 - JSK 0), alors qu’ils pensent que du moment qu’ils ont fourni des justificatifs confirmant que le huis clos n’a pas été respecté, ils auront le gain du match. Ils expliquent à ce propos que les règlements sont clairs à ce sujet et que la commission de discipline aurait dû ne pas valider le résultat et qu’elle aurait pu donner le gain du match à leur équipe.
Démarche
Alors que certains juristes spécialisés dans les affaires du football affirment qu’un club ne peut saisir l’instance suprême du football en arguant que celle-ci ne travaille qu’avec les fédérations, des proches du club ont laissé entendre hier que la direction chargera un avocat suisse pour se plaindre auprès de la FIFA après que la commission de discipline ait homologué le résultat de la rencontre et qu’elle n’ait pris aucune sanction à l’encontre de l’arbitre Bekouassa. Nous avons tenté de joindre le président Chérif Mellal en fin d’après-midi pour voir s’il a l’intention de porter l’affaire devant la FIFA, mais celui-ci se trouvait toujours en France et il ne devait regagner le pays que dans la soirée. Les dirigeants de la JSK estiment qu’ils ont un dossier en béton et que leur équipe a été lésée encore une fois par les instances sportives. Pour eux, ce qui s’est passé avant et pendant le match face à l’OM est grave et que des sanctions doivent être prises selon la gravité des faits.
- Boumali
Mellal : «Ceux qui m’ont sanctionné ne sont pas légaux»
Rentré hier soir de France, le président Mellal, que nous avons joint au téléphone pour avoir sa réaction par rapport aux décisions prises par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, notamment sa suspension à 3 mois et l’homologation du résultat de la rencontre OM-JSK affirme : «Ceux qui m’ont sanctionné ne sont pas légaux. Je reviendrai sur ce sujet avec plus de détails dans les jours à venir.»
«On ne va pas se taire»
Ayant écopé d’une sanction de 3 mois, la même infligée au président Boukelkal qu’il a dénoncé pour tentative de corruption en expliquant qu’il a des preuves irréfutables de ces accusations, le président Mellal compte aller le plus loin possible dans cette affaire. «Ce qui est certain est qu’on ne va pas se taire. On défendra nos intérêts jusqu’au bout surtout que notre cause est juste», a-t-il poursuivi.
«On va bien étudier ce dossier et on saisira les instances compétentes»
A la question de savoir s’il a le droit de saisir la FIFA vu que certains juristes spécialités dans le sport affirment que celle-ci ne travaille qu’avec les fédérations, le président Mellal a préféré se concerter d’abord avec ses dirigeants avant d’entreprendre une quelconque démarche. «Je viens de rentrer et on va bien étudier ce dossier avant de d’entreprendre quoi que ce soit. Ce qui est certain est qu’on va saisir les instances compétentes et qu’on ne va pas baisser les bras», a-t-il assuré.
- Boumali
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