S’il a reconnu que le semi-échec concédé devant le CABBA était entièrement de sa faute, ce n’était pas le même discours qu’il a tenu en tout cas devant ses joueurs dans les vestiaires à la fin du match.

Le coach a haussé le ton, mettant chaque joueur devant ses responsabilités avant d’inviter les troupes à tout oublier pour reprendre avec un moral de guerrier prêt pour la bataille du CSC. A la fin du match, dans les vestiaires mouloudéens, les Vert et Rouge étaient déçus, mais aussi en colère contre l’arbitrage qui a lésé le Doyen en le privant d’un penalty valable. L’entraîneur en chef Mohamed Mekhazni a attendu que tout le monde se calme et reprenne ses esprits pour parler. Les joueurs étaient attentifs, car Mekhazni l’a toujours demandé. Quand il parle, il ne va pas par quatre chemins pour faire comprendre à ses joueurs qu’ils n’ont pas été bons, que pour gagner un match, il fallait mettre les bouchées doubles, se montrer volontaires, solides et solidaires. Ce que Mekhazni n’a pas vu sur le carré vert. Après avoir lessivé ses troupes, le coach leur a demandé : « Oubliez tout afin d’attaquer la préparation du CSC en force. Je veux du sang neuf et non pas des joueurs se lamentant sur leur sort. On a une place qualificative à gagner et celle-ci ne peut pas passer sans un bon résultat à Constantine. » Le coach a ensuite fait savoir à ses joueurs qu’il compte leur accorder deux jours de repos pour se remettre en cause et aussi se ressourcer auprès de leur famille afin de recharger leurs batteries. Pour la reprise des entraînements demain, l’entraîneur en chef veut des guerriers qui feront tout pour assurer un match plein à Constantine.

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Il a endossé la responsabilité du semi-échec contre le CABBA

Le coach protège ses joueurs

Mohamed Mekhazni, l’entraîneur en chef du MCA, a reconnu que la faute l’incombe pour ce faux pas à domicile contre le CABBA ; une façon de protéger ses joueurs pour se surpasser les prochaines journées afin d’assurer cette place qualificative. Pour Mekhazni, toute une victoire est celle des joueurs, pour les faux pas, lui seul en est responsable. Après le semi-échec concédé face au CABBA, le premier responsable de la barre technique du MCA, Mohamed Mekhazni a déclaré : «Je suis responsable de ce semi-échec, et j’assume mes choix.» Une façon de faire comprendre à tout le monde que c’est lui seul qui est derrière ce mauvais résultat concédé at home face aux Bordjis. Seulement, en parlant de choix, on va dire qu’il n’en avait pas en fait. D’abord en défense ; comme Hachoud n’est pas guéri, il ne pouvait pas lui faire appel ; ce qui explique sa décision de mettre Arous à droite. Sur le côté gauche, Lamara, comme toujours, et dans l’axe, ce sont Demou et Merouani, le même duo depuis un bout de temps. Au milieu, il aurait certainement voulu mettre aux côtés de Dieng et Bendebka son milieu de terrain Amada, mais avant la réunion technique d’avant-match, Mekhazni a parlé avec son joueur qui lui a avoué qu’il ne pouvait être à 100% car il ressentait toujours une gêne au niveau des ischios-jambiers. Il lui restait donc à faire jouer Bourdim ou Derrardja. Tout le monde sait que Bourdim n’a pas été ménagé par les fans lors du RDV contre le MCO suite à sa piètre prestation, alors que Derrardja, qui s’entraîne avec le groupe depuis plus de deux semaines, a montré à l’entraînement qu’il était prêt à assurer. Avant la réunion technique du CABBA, son coach a eu une discussion avec lui. Le joueur a été clair qu’il était au top et n’attendait qu’à reprendre sa place dans le onze de départ. Mekhazni a donc décidé de faire jouer Derrardja aux côtés de Bendebka et de Dieng. Par contre en attaque, comme tout le monde le sait, Mekhazni a fait appel sur les ailes à Tebbi et Benaldjia. C’était prévisible, car Nekkache et Hadouche reviennent de blessure, et  les utiliser en cours de jeu était mieux. Par contre, Frioui, qui a marqué le but de la victoire contre le MCO, était bien sûr en pointe contre le CABBA. Mekhazni par la suite a procédé à des changements en incorporant Hadouche à la place de Lamara et a fait appel à Nekkache et Souibaâh pour avoir plusieurs attaquants, tout en espérant que sur un exploit individuel, l’un d’eux assurera le but de la victoire. Seulement, ce ne fut pas le cas. Donc, quand Mekhazni dit qu’il avait fait les mauvais choix, on a envie de dire qu’il a fait un choix logique vu ce qu’il avait en main comme joueurs. Cela nous rappelle ses déclarations après la victoire contre l’USMA et le MCO quand il a dit : «La victoire est celle des joueurs.» Ce qui peut nous pousser à dire que le coach protège ses poulains qui auraient pu se montrer meilleurs face au CABBA. Mais, désormais, ils doivent se surpasser afin de réaliser l’essentiel face au CSC pour une place sur le podium, car celle-ci n’est pas perdue. Il faudra pour cela tenir tête aux Sanafir chez eux à Hamlaoui la semaine prochaine.

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