Tous ceux qui ont suivi la double confrontation entre Sétifiens et Béjaouis diront que le coach Nabil Neghiz assume une grande part de responsabilisé de l’élimination de leur équipe de la Coupe d’Algérie.
Au fait, l’élimination était presque consommée à l’issue de la première manche qui s’est jouée au stade du 8 mai 1945 de Sétif et qui s’est soldée par un surprenant succès ses gars de la capitale de la Soummam. C’étais déjà cuit, estimait la majorité des supporters bien qu’une partie continuait à croire que leur équipe a le potentiel pour aller chercher cette fameuse qualification à la finale de Dame Coupe, une épreuve qu’ils affectionnent terriblement et qu’il voulaient au moins terminer en beauté une saison ô combien longue et pleine de tourmente. C’est vrai que l’ancien coach adjoint des Verts est venu en pompier après le départ de Noureddine Zekri. Cependant, il n’a pas su utiliser sciemment le groupe qu’il avait entre les mains. La preuve, après le match aller il a subi les critiques des fans qui lui reprochaient entre autres d’avoir utilisé un gars comme Bouguelmouna alors que celui-ci revenait à peine d’une blessure et qu’il aurait bénéficié de ses services plus tard. En fin de compte, ce dernier se blesse justement à la fin du match aller et déclara par la suite forfait pour le second rendez-vous et celui qui a eu lieu quelques jours avant en championnat face à l’USMA. Et au moment où on s’attendait à ce qu’il lance un Laoufi qui avait affiché de bonnes dispositions au cours de la rencontre contre le CSC à Constantine, le coach Neghiz dribble tout le monde et met Banouh pour suppléer le buteur maison. L’ancien joueur de l’USMH qui s’est un peu distingué au début de la phase retour a vite sombré une nouvelle fois dans un passage à vide conjugué à une blessure qu’il avait contraint à rester loin de la compétition durant plusieurs semaines.
2/2 pour Bououkaz
Par ailleurs, sachant qu’il n’avait rien à perdre que son vis-à-vis le Franco-Tunisien, Mouaz Bououkaz allait opter pour la même stratégie pour ne pas subir la ‘’ furia ‘’ des Djabou et consorts, il était judicieux de la part de l’ancien entraîneur du NAHD et de la JSS d’aller directement au vif du sujet. D’ailleurs, si on revient à la physionomie du match, les Noir et Blanc auraient pu aisément sceller le sort de la rencontre à leur avantage durant le premier half ou après avoir raté deux grosses occasions de but, ils sont parvenus toutefois à ouvrir la marque alors qu’on n’avait même pas consommé le premier quart d’heure de jeu. Le scénario idéal pour remonter le retard concédé au match aller. Mais la suite tout le monde la connaît. Voyant son homologue béjaoui réticent, il décide alors de fermer encore le jeu au début de la seconde mi-temps et ne donnant pas suffisamment d’espace au milieu adverse, la force de frappe du onze sétifien qui n’a pas pu ajouter ce second but qui auraient pu leur donner l’occasion d’aller animer une dixième finale de la Coupe d’Algérie de l’histoire du club à feu Mokhtar Arbi qui termine donc cette saison les mains vides pour la deuxième année consécutive.
- R.
Sale après-midi à Béjaïa pour les supporters sétifiens
Les supporters sétifiens ont vécu une sale soirée jeudi à Béjaïa à l’occasion de la seconde manche des demi-finales de la Coupe d’Algérie.
Pourtant rien n’indiquait que les gars d’Aïn El-Fouara allait subir un tel traitement d’autant plus qu’au match-aller et malgré le succès de la JSMB, il n’y a eu aucun incident entre les galeries des deux équipes. Malheureusement certains énergumènes de l’équipe locale ont fini par semer la pagaille à la fin du match où on a constaté un violent accrochage entre les fans des deux côtés. Il a fallu d’ailleurs l’intervention énergique des services de l’ordre pour éviter que la situation se dégénère. En outre depuis avant-hier soir, plusieurs images montrant des supporters sétifiens blessés ont fait le buzz sur les réseaux sociaux où on était unanimes à dire que les fans de l’équipe d’Aïn El Fouara ne méritaient pas un tel traitement au moment où on appelle à la fin de telle pratiques qui ne font malheureusement que nuire à l’image du football national déjà gangrené par des diverses affaires de corruption et de favoritisme.
- R.
A lire aussi :
Hammar, c’est fini