La collaboration de Saïd Allik avec le CR Belouizdad semble bien arriver à terme. Le directeur général du Chabab, qui a réussi à remettre de l’ordre dans la maison du Chabab en un laps de temps très court, n’apprécie pas le changement de comportement de certains dirigeants du CRB à son égard.
Personne ne pourra nier l’énorme travail réalisé par Allik depuis son arrivée au mois de novembre dernier. Il a complètement métamorphosé le fonctionnement du club, une remise sur les rails dans tous les domaines. Sportivement, au moment où les plus optimistes ne croyaient jamais voir l’équipe jouer en Ligue 1 la saison prochaine, le CRB est plus que jamais assuré de son avenir, surtout après avoir enchaîné une série de matches sans défaite. Mieux encore ! Qui aurait cru, il y a à peine quelques mois, voir le Chabab jouer une finale de la Coupe d’Algérie ? Finalement, certains n’ont pas apprécié la réussite de Allik au point que certains veulent entraver la bonne marche du club après avoir été délaissés au début de la saison. Une chose est sûre, même si le groupe Madar refuse de parler de problèmes, la relation entre les deux parties n’est pas plus au beau fixe. Le président de l’USMA n’a pas apprécié de voir certains s’immiscer dans ses prérogatives et surtout de voir le P-DG du groupe Madar prendre des décisions et organiser des réunions de travail sans prendre en compte son avis.
Le silence de Allik en dit long
Certes, la crise financière qui a failli détruire le CRB a été résolue grâce à l’apport considérable de Madar, mais force est de reconnaître que le travail de Saïd Allik a été titanesque ; ce dernier a misé sur Abdelkader Amrani et recruté quelques joueurs de qualité, à l’image de Sayoud, pour retrouver une certaine embellie sportive. Le CRB est maintenant à deux victoires du maintien à quatre journées de la fin du championnat avec en plus un match retard face au CSC, prévu le 6 mai prochain. Le Chabab est parvenu également à se qualifier en finale de la Coupe d’Algérie. C’est dire que la touche Allik est là. Cependant, l’attitude du P-DG de Madar, Charaf-Eddine Amara, vis-à-vis de son directeur sportif, notamment ces derniers jours est déplorable. Ce qui s’est effectivement produit au début de la relation de travail avant que le premier responsable du groupe Madar ne cède à la pression de certains collaborateurs. Cela a du reste commencé avec la signature du contrat avec le représentant de l’équipementier Adidas, dont le contrat a été rejeté par Allik.
Un départ déjà acté
Une chose est sûre, selon une source digne de foi, la relation entre les deux hommes s’est sensiblement détériorée même si Madar soutient le contraire. D’ailleurs, le silence de Saïd Allik en dit long puisque même si le président de Madar a parlé à ce sujet, Allik n’a pas réagi. Ce dernier veut avoir un tête-à-tête avec le premier responsable du club pour remettre de l’ordre dans les relations professionnelles entre les deux hommes. Allik aurait même confié à ses proches qu’il ne va pas se laisser faire et qu’il veut avoir les coudées franches en gestion, sinon il serait préférable de mettre un terme à sa collaboration avec le CRB. Selon des proches du directeur du Chabab, son départ est bel et bien décidé, mais il préfère assurer le maintien du CRB et la finale de la Coupe d’Algérie avant de prendre sa décision. La situation actuelle de l’USMA n’a pas laissé Allik indifférent ; on parle de lui au sein de son club de toujours à partir de la saison prochaine.
- A.
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