La mise en vente des parts de l’actionnaire majoritaire sera accompagnée de dettes que devra payer le futur patron du club. Une situation loin d’être confortable pendant qu’il faudra régler ces dettes avant d’avoir un retour sur investissement.
La direction de l’USMA n’a toujours pas dévoilé l’identité de la société qui succédera à l’ETRHB ? mais cette dernière sera certaine d’hériter de lourdes dettes puisque le montant dépasserait même les 300 milliards. Des sources rapportent qu’elles s’élèveraient à 327 milliards, ce qui est une somme considérable qui découragerait plus d’un investisseur. Il ne faut pas se mentir, lorsqu’une entreprise vient reprendre un club elle s’occupe du passif et de l’actif, or, pour reprendre l’USMA, la direction informera le futur patron de toutes les opérations au niveau de la comptabilité afin de connaître la situation exacte du club. Ce n’est un secret pour personne, les entreprises qu’elles soient étatiques ou privées chercheront avant tout le gain et le retour sur investissement, mais ce qu’il faut souligner, c’est que les dettes du club risquent de mettre du temps à être effacées vu leur importance. Il faudra plusieurs mois, voire années pour régler la totalité de la somme, ce qui signifiera que les recettes risquent d’être maigres. Si aujourd’hui les Haddad sont prêts à vendre leurs actions même à perte, toujours est-il que le l’USMA est endettée jusqu’au cou en raison des frais qui se sont accumulés pour atteindre une somme faramineuse qui sera difficile à régler. Cette situation ne joue pas en faveur du club puisqu’elle ne fera que faire fuir les éventuels successeurs des patrons de l’ETRHB, qui comptent bien faciliter l’arrivée de l’entreprise qui héritera de la présidence de la SSPA/USMA. En effet, Haddad a, à maintes reprises, réitéré son intention de vendre à perte, ce qui vise justement à convaincre les investisseurs pour les attirer et rééquilibrer la balance puisqu’au prix fort des actions en plus des dettes, personne ne prendra le risque de venir.
Une société nationale, l’unique solution ?
N’ayant pas annoncé le nom de l’entreprise qui s’est renseignée sur la situation du club afin de racheter la majorité des actions, la direction sait que la situation financière ne risque pas d’encourager les entreprises privées de venir. De là, on peut déduire que la solution subsiste dans une entreprise nationale qui pourrait être la seule à pouvoir hériter d’une telle dette et qu’elle pourra régler. Comme nous l’ont déclaré de nombreux Usmistes, il semble bien que la meilleure solution réside dans la venue de Sonelgaz pour assurer l’avenir du club et la plateforme qui a été mise en place sollicite ladite société pour venir et devenir majoritaire. Les entités privées investissent pour assurer un bénéfice et craignent beaucoup les dettes, ce qui nous amène à dire que seule une entreprise nationale pourrait sauver l’USMA de la situation sans précédent qu’elle traverse. Espérons pour le club que des solutions se présenteront rapidement car il y a urgence et la nouvelle saison approche à grands pas tout comme la reprise de l’équipe prévue pour la semaine prochaine. Il faudra faire vite car le temps presse.
- H.
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