Hier, en début d’après-midi, l’attaquant Belkheir a officialisé son pacte de deux ans avec le Doyen. Le joueur, qui était au Doyen en 2008, revient bien décidé à faire tout pour réussir son come-back.

Pour rappel, au dernier mercato, l’attaquant Belkheir était sur le point de signer, mais il s’est rétracté à la dernière minute après les responsables du CSC ont revu à la hausse son salaire. Cet été, après avoir discuté avec Ghrib, ils se sont mis d’accord sur tous les points. Belkhir était hier au siège pour officialiser son retour au Mouloudia. Comme tout le monde le sait, lors de la saison 2008, Belkheir défendait les couleurs du Doyen ; malgré son jeune âge à l’époque, il s’est imposé. Mais comme le Mouloudia d’Alger avait de grosses pointures dans son effectif, le joueur a décidé d’aller voir ailleurs pour avoir la chance de montrer ce qu’il a dans le ventre. C’est ainsi qu’a commencé la grande aventure de Belkhir qui était dernièrement au CSC. En 2008, Alain Michel disait que c’était un autre Karim Ziani ; bien qu’il ait roulé sa bosse, on peut dire que Belkhir est passé à côté d’une grande carrière. Bernard Casoni, quand il a pris les rênes de la barre technique du MCA la première fois, est tombé sous le charme de ce joueur ; il voulait l’avoir dans son effectif, mais le destin a voulu autrement. Il a  gagné le championnat en 2010 avec le MCA et a envie de revivre ces sensations avec le Doyen. Il est bien décidé à bosser durement pour être à la hauteur et que son retour soit couronné de sacres. Ainsi, après Djabou, le Doyen assure les services d’un très bon joueur qui connaît bien la maison puisqu’il fait son retour ; tout le monde souhaite que Belkheir soit à la hauteur des attentes comme lors de son passage au CSC.

1. Z.

 

«Je veux faire vibrer les Chnaoua»

 

Dans cet entretien, Belkheir revient sur ce qui s’est passé lors du mercato hivernal et sur son désir de travailler sous la coupe de Casoni, tout en espérant qu’il sera d’un bon apport et apportera le plus à l’équipe.

 

Vous êtes officiellement au MCA, cela vous fait quoi ?

Très content car c’est un rêve qui se réalise. Je voulais revenir chez moi, le destin a voulu que ceci se fasse aujourd’hui ; je suis aux anges et j’espère de tout cœur être à la hauteur des attentes.

 

L’hiver dernier, vous étiez annoncé au MCA, mais il s’est dit que c’était juste pour faire de la surenchère qu’en dites-vous ?

Faux, je n’ai pas fait dans la surenchère, tout ce qui s’est dit là est totalement faux. Le Mouloudia d’Alger est ma maison et je ne peux pas lui faire ce coup-là ; ce sont juste des rumeurs. Je remercie d’ailleurs le président Ghrib qui a exaucé mon vœu.

 

Mis à part le fait que vous vouliez revenir au MCA, qu’est-ce qui a pesé pour choisir le Doyen, alors que vous aviez plusieurs contacts ?

Je suis revenu car mon souhait était de travailler avec un entraîneur comme Casoni. Quand j’étais au CSC, je voulais vraiment travailler à ses côtés. Aussi, je suis revenu car quand je rencontre des supporters du MCA, ils me demandaient toujours quand je reviendrai. Aujourd’hui, je peux leur dire que je suis de retour.

 

Comment se sont déroulés les pourparlers ?

Je tiens à saluer Omar Ghrib qui a su me convaincre de revenir. Il m’a montré le projet sportif qui me convient vraiment. Je veux réussir mon retour et je sais que le MCA est le club avec lequel, je peux assurer des consécrations. Je veux gagner des titres avec le Doyen et vibrer avec les Chnaoua.

 

Mais vous connaissez la pression du MCA qui est spéciale…

Même au CSC il y avait de la pression. Jouer tout le temps devant 30.000 ou 40.000 fans, ce n’est pas facile. Il faut être au top à chaque fois. Dans chaque club, il y a une pression et je sais qu’au MCA, elle est spéciale, mais on va bosser durement pour que ce public soit fier de nous. On sait ce qu’on doit faire, avec le coach, on fera tout ce qu’il faut pour être à la hauteur des attentes.

 

Savez-vous que Casoni est tombé sous votre charme quand il vous a vu la première fois et a insisté pour vous avoir ?

C’est un honneur et un grand plaisir de travailler avec cet entraîneur. Certes, je reviens juste maintenant, mais c’est ça le foot, le destin vous mène ici et là. Le plus important étant que je rentre à la maison. Comme je l’ai dit, j’avais quitté le MCA, car il y avait de grosses pointures dans l’équipe à l’image de Bouguèche, Younes et Badji. Il y avait beaucoup de joueurs ; mais cette fois-ci, la direction m’a vraiment motivé à revenir. Je reviens plus que jamais décidé à apporter le plus attendu à l’équipe.

1. Z.

 

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