Rédha Bensayah, le nouvel attaquant des Canaris, transfuge de la JSM Béjaïa, nourrit de grandes ambitions avec la JS Kabylie dont il est fier de porter le maillot. Il nous explique pourquoi.
Peut-on dire que vous vous préparez dans un cadre idéal à Evian ?
Vous l’avez vu de vos propres yeux, c’est un centre international de football qui accueille les équipes du monde entier. Il n’y a rien à dire, on effectue un stage de préparation vraiment dans des conditions optimales. On commence à se sentir en forme, on espère réussir ce stage comme il se doit.
En forme, c’est un peu trop dire, les matches amicaux ont montré que vous aviez les jambes lourdes…
Oui, c’est vrai et je trouve normal que les joueurs soient dans cet état. On travaille dur, à raison de deux séances quotidiennes, le préparateur physique nous impose une charge vraiment importante. C’est un passage obligé, j’espère que ce sont de tels efforts qui nous permettront de nous imposer en début de championnat et à l’entame de la compétition en Ligue des champions d’Afrique.
Comment trouvez-vous l’équipe ?
Il faut rappeler qu’on n’a pas mal de joueurs qui n’ont pas encore d’automatismes avec leurs équipiers, cela explique le fait que l’équipe n’ait pas été trop brillante jusque-là. C’est mon cas, par exemple. Personnellement, je n’ai pas beaucoup de matches dans les jambes avec ma nouvelle formation, il est difficile de développer les automatismes en si peu de temps. Cela étant, on a constaté une amélioration, d’ailleurs le coach s’est déclaré satisfait de notre rendement qu’il a trouvé positif. Par ailleurs, on ne se soucie pas trop du résultat dans cette période. Si on gagne 10 à 0, on ne nous remettrait pas une coupe ou une médaille. Pareil quand on perd ce type de rencontre. L’essentiel est de travailler la cohésion de l’équipe et cela vient peu à peu.
Que représente à vos yeux le fait de porter le maillot de la JSK ?
C’est un rêve d’enfance. Tout Kabyle vous tiendra ce discours. Un joueur issu d’une autre région d’Algérie tiendra également le même raisonnement, il vous dira que si vous n’avez pas porté le maillot de la JSK, c’est comme si vous n’aviez jamais joué au foot.
Quelles sont vos ambitions ?
Je suis un ailier, mon but est d’offrir des buts et d’essayer d’en marquer autant que je puisse le faire. L’essentiel est de se donner à fond pour ramener un plus à l’équipe et l’aider tant en compétition nationale qu’internationale. Je sais que ce ne sera pas aisé de gagner une place de titulaire. Les concurrents sont nombreux, ils ont pour noms Tafni, Hamroun, Nezla et Zaouche. Je me battrai pour avoir ma place dans le onze.
Les supporters de la JSK attendent un titre cette saison…
Ce club a sa réputation, la JSK est une formation qui doit terminer chaque saison avec un titre. Naturellement, on mettra tout en œuvre pour atteindre cet objectif afin de nous contenter nous-mêmes d’abord et les supporters aussi.
- D.
Velud au garde-matériel : "200€ par ballon perdu !"
Hubert Velud, le coach de la JSK, n'omet pas de plaisanter de temps à autre avec certains membres de la délégation des Canaris à Evian. Une fois, à la fin d'une séance d'entraînement, il s'est tourné vers la garde-matériel du club pour lui lancer : "Hey, n'oublie pas, c'est 200 € par ballon perdu !", ce à quoi son interlocuteur à répondu avec le sourire.