A quelques jours du coup d’envoi du championnat, le premier responsable de la barre technique du Doyen Bernard Casoni met tout en œuvre pour préparer ses guerriers. Il estime que même si le groupe est bon, il aurait voulu avoir les deux émigrés et le Gabonais qui étaient dans la liste des joueurs à recruter cet été. Mais comme on ne peut pas tout avoir, il va falloir faire avec les moyens du bord.

Le Doyen poursuit sa préparation pour entamer la saison en force ; tout le monde sait que le public exige des titres cette saison. Contacté par nos soins afin d’avoir ses impressions sur ce point, l’entraîneur en chef du Doyen dira : « C’est vrai qu’on a recruté des joueurs qu’on voulait, mais j’aurais été encore plus satisfait si j’avais eu les deux Franco-Algériens et le Gabonais. Mais bon, on ne peut pas tout avoir. » Le coach n’est pas vraiment satisfait concernant le recrutement car il voulait avoir ces trois joueurs. Pour rappel, Omar Ghrib a traîné quant au dossier des deux Franco-Algériens qui ont signé par la suite ailleurs. Par contre, le Gabonais Sekhri a carrément refusé. Ces trois joueurs ne sont pas dans l’effectif, mais il y a eu tout de même des joueurs ciblés à l’image de Belkhir, Allati ou encore Djabou. Au vu de  l’effectif, le coach aura du mal à gérer des joueurs qui veulent tous jouer ; dans ce sens, Casoni dira : « Cela fait partie de notre boulot de gérer le vestiaire. » Une façon de rassurer tout le monde que tout est sous contrôle et que le staff technique est conscient qu’il faudra assurer une bonne gestion de l’effectif pour éviter des clans et des joueurs en colère qui voudront quitter le club s’ils n’ont pas eu ce qu’ils voulaient, à savoir une place de titulaire ou même le banc. Car, au MCA actuellement, il y a 25 joueurs capables de jouer titulaires ; le coach doit choisir 18, il restera donc 7 qui ne seront même pas concernés. C’est là où il va falloir trouver le moyen de les rassurer pour éviter un vestiaire qui peut partir en éclats. Mais, apparemment, Casoni connaît bien la situation et sait comment faire pour gérer les mentalités afin que tout l’effectif tire dans le même sens, à savoir prôner l’intérêt du club.

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Bekrar et Amoura qualifiés à l’ESS ?

Ils ont rejoint les rangs du MCA cet été après que Mekhazni les a convaincus de venir signer, mais, apparemment, les deux joueurs de l’Entente, à savoir les deux espoirs Bekrar et Amoura, n’ont pas été qualifiés au MCA, mais plutôt à l’ESS. En tout cas, c’est ce qui se dit du côté sétifien, surtout que les deux joueurs seraient toujours sous contrat avec l’Entente de Sétif. Les Mouloudéens ont tenté de négocier leur transfert et ce, jusqu’à la dernière minute, mais en vain.

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Plus de peur que de mal pour Belkhir

Il a reçu un coup à l’entraînement jeudi dernier qui l’a poussé à écourter la séance. Heureusement sans gravité puisque le joueur a pris part à la joute amicale d’hier contre l’USMH à Ain Benian.

Le Mouloudia d’Alger s’entraîne sans relâche pour parfaire sa préparation et être fin prêt au coup d’envoi du championnat. L’attaquant du MCA Belkhir ne ménage pas ses efforts pour faire partie des joueurs sur lesquels va compter Bernard Casoni au match d’ouverture. En prenant très au sérieux son travail et en se donnant à fond, le joueur a reçu un coup jeudi, lors d’un match d’application qui le contraint à écourter la séance. Tout le monde a pensé au pire, ce fut sans gravité heureusement. Le joueur a repris le plus normalement et était même concerné par le match amical contre les Harrachis dans l’après-midi d’hier au stade d’Ain Benian. Une grosse panique, mais au final rien de grave pour Belkhir qui va continuer à bosser durement car le MCA veut compter sur lui quand le championnat débutera pour être d’un grand apport à l’attaque qui veut s’imposer dès le premier match prévu le 16 août. Donc, Belkhir ne souffre d’aucune blessure, il a joué hier le match contre les Harrachis avec la ferme intention de faire partie des onze guerriers qui vont jouer le match d’ouverture. Casoni est content comme tous les Mouloudéens, car aucun coach n’a envie d’avoir des joueurs blessés et de ne pas trouver de solutions pour composer son équipe-type. En somme, mis à part Ben Arous en convalescence, et Merouani aussi, l’infirmerie du Doyen n’a reçu aucun patient, et c’est tant mieux, car personne ne veut revivre le scénario de l’an dernier avec pratiquement tout l’effectif à l’infirmerie.

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