Le président Chérif Mellal n’a pas eu le temps de savourer la qualification de son équipe pour le prochain tour de la Champions League africaine puisqu’il songe d’ores et déjà au prochain match face à Horoya Conakry qualificatif pour la phase des poules sans oublier le match face au PAC comptant pour la troisième journée du championnat.
Au sujet de la rencontre de ce samedi, le président Mellal affirme : «Il faut qu’on confirme face au PAC. On a bien entamé notre saison et il faut qu’on reste sur cette voie.»
«Même à 3 à 0, on avait cru en nos chances»
Menés par 3 buts à 0 durant le temps réglementaire, les Jaune et Vert ont réussi une remontée spectaculaire dans les arrêts de jeu en inscrivant deux buts en moins de deux minutes. Le président Mellal qui avait félicité ses joueurs pour tous les efforts qu’ils ont fournis durant le match a avoué hier qu’il n’avait jamais douté de son équipe. «Même à 3 à 0, on avait cru en nos chances. C’est ce qui nous a permis de revenir avec la qualification de notre déplacement à Khartoum. Je dois vous dire qu’on s’était créé plusieurs occasions avant qu’on ne parvienne à revenir dans le match», a rappelé le président Mellal.
«On doit se méfier de Horoya Conakry»
En réussissant à décrocher le billet qualificatif aux dépens d’Al-Merreikh, un habitué des compétitions continentales ces dernières années, tout le monde pense que la JSK est certain de se qualifier à la phase des poules de la Champions League africaine. Mais le président Mellal se montre pragmatique en affirmant que la qualification se jouera sur le rectangle vert. «C’est vrai que ce n’est pas donné à n’importe quelle équipe d’écarter Al-Merreikh de son chemin et de surcroît devant ses nombreux supporters, mais on doit se méfier de Horoya Conakry, notre prochain adversaire», a indiqué le président Mellal.
«Ce n’est pas un hasard si Horoya Conakry a atteint les ¼ de finale lors de la dernière édition»
Le président Mellal a entièrement raison de se méfier du représentant guinéen qui a atteint les ¼ de finale de la Champions League africaine avant de se faire éliminer par le Widad de Casablanca. «Ce n’est pas un hasard si Horoya Conakry a atteint les ¼ finale lors de la dernière édition. On doit garder les pieds sur terre, car rien n’est encore acquis pour le moment.»
«On prendra l’adversaire très au sérieux, mais la priorité est de bien préparer le PAC»
Pour éviter toute mauvaise surprise, les Jaune et Vert prépareront leur prochain match de coupe d’Afrique avec beaucoup de sérieux. Leur principal objectif est d’atteindre la phase des poules avant de tenter d’aller le plus loin possible dans cette compétition. «On prendra l’adversaire très au sérieux, mais la priorité pour le moment est de bien préparer le match face au PAC. On est sur une courbe ascendante et il faut qu’on continue sur cette voie», a-t-il dit.
«Il n’y a pas d’adversaire faible à ce stade de la compétition»
Très pragmatique, le président Mellal ne veut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu. Même si la mission de son équipe face à Horoya Conakry semble moins délicate que lors de la double confrontation face à Al-Merreikh, le président Mellal ne croit qu’à la réalité du terrain. «Il n’y a pas d’adversaire faible à ce stade de la compétition. Il faut prendre tous les adversaires au sérieux pour éviter toute mauvaise surprise», a averti le président Mellal.
«Addadi est un très bon joueur, mais son absence ne va pas influer sur l’équipe»
Le deuxième capitaine des Jaune et Vert, Toufik Addadi, sera le plus grand absent lors de la prochaine rencontre face au PAC. Son absence n’arrangera pas les affaires du staff technique étant donné qu’il est l’un des meilleurs jours de la JSK en ce début de saison, mais elle n’inquiète pas pour autant le président Mellal qui insiste pour dire que la force de la JSK réside dans son groupe. «Addadi est un très bon joueur, mais son absence ne va pas influer sur l’équipe. On a un effectif très riche et celui qui prendra sa place fera tout pour s’acquitter de sa tâche.»
«On a deux bonnes équipes cette saison»
La force de la JSK cette saison réside dans la qualité de son banc. D’ailleurs, lors de la rencontre face à Al-Merreikh, c’était les trois joueurs qui avaient fait leur entrée sur le terrain dans le dernier quart d’heure qui avaient fait basculer le match. «Je peux vous dire que cette saison on a deux bonnes équipes. On a 25 ou 27 joueurs et chacun d’eux peut aspirer à jouer. Cette rude concurrence qui existe dans le groupe ne va faire que du bien à l’équipe puisque chaque joueur est appelé à travailler plus pour gagner la confiance de son entraîneur», estime Mellal.
«Il n’y a que le travail qui paye»
Lors du tirage au sort de la Champions League africaine, ils étaient rares à croire en les chances de la JSK de passer l’écueil du représentant soudanais vu que ce dernier avait donné une véritable leçon de football au MCA et l’USMA la saison dernière, mais le président Mellal n’avait jamais douté des capacités de son équipe à aller le plus loin possible dans cette compétition. «Vous savez, il n’y a que le travail qui paye. On avait fait une bonne préparation et on avait mis tous les moyens à la disposition de l’équipe pour qu’elle réalise une grande saison. On est sur la bonne voie, mais on doit continuer à travailler, car rien n’est encore assuré», estime le président Mellal.
- B.