Les joueurs de Horoya Conakry n’ont pas accepté la défaite concédée, samedi soir, face à la JSK pour le compte du match aller du deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions africaine.
Ils se sont révélés plutôt mauvais perdants. Battus par la JSK sur un score de deux buts à zéro, les Guinéens n’avaient pas digéré leur défaite et ils n’ont pas trouvé mieux de passer aux menaces en promettant l’enfer aux Kabyles, le 29 septembre prochain à Conakry. Au coup de sifflet final, ils en voulaient à mort à l’arbitre de la rencontre qu’ils ont accusé d’avoir privilégié la JSK. Pis encore à la sortie des vestiaires, les joueurs guinéens ont croisé les camarades de Banouh qui étaient en train d’attendre le bus du club pour rentrer à l’hôtel. C’est là où les joueurs de Horoya Conakry ont fait leur cinéma. Les bus qui devraient transporter les deux équipes avaient fait un retard de dix minutes et les camarades de Bance ont profité de l’occasion pour passer aux provocations. «Vous allez découvrir l’enfer au retour. Vous n’aurez rien à espérer et on vous battra à Conakry», a lancé un joueur de Horoya Conakry aux joueurs de la JSK. Les Africains sont ainsi faits. Ils ne conçoivent jamais la défaite, même lorsque cette dernière est subie le plus normalement du monde sur un terrain.
Ils l’ont déjà fait face Al-Nasr Benghazi
Le match de Horoya Conakry, la saison passée face à Al-Nasr Benghazi, pour le compte du premier tour de la Ligue des champions est dans tous les esprits. Les Guinéens avaient perdu le match aller en Libye (3-0) et ils, avec l’aide de l’arbitre et la pression exercée sur les Libyens, se sont imposés au retour sur un score de (6-2) dont trois penaltys que l’arbitre leur avait accordés. Les mauvais perdants comptent utiliser tous les moyens «extra-sportifs» pour battre la JSK au retour et se qualifier à la phase des poules de la Ligue des champions africaine. Les Kabyles doivent se préparer à tout durant leur séjour en Guinée où Horoya Conakry fera tout pour les déstabiliser et les sortir du match, en commençant par les intimidations dans l’hôtel. Les dirigeants et le staff technique doivent préparer les joueurs sur ce plan-là et à toutes les éventualités. Les camarades de Bencherifa ne devront pas entrer dans le jeu et se focaliser uniquement sur le terrain. Les Kabyles sont désormais avertis. Ils doivent s’attendre à un environnement hostile. La bataille de Conakry s’annonce laborieuse.
Velud craint l’état de la pelouse
Si les Kabyles ont réalisés un bon résultat à l’aller en s’imposant sur un score de deux buts à zéro qui leur permet de prendre une option pour la phase des poules, ils restent néanmoins anxieux au sujet de l'état de la pelouse où se déroulera la rencontre le 29 septembre prochain, pour le compte du match retour du 2e tour préliminaire. Pour cause, le coach Hubert Velud sait que la pelouse du stade 28-Septembre de Conakry est mal entretenue. C’est la même pelouse qui avait abrité le match retour de Paradou face à Kamsar CI, lors du précédent tour de la coupe de la CAF, que les PACistes ont perdu sur un score d’un but à zéro. Elle était impraticable et le coach a appris que la pelouse est dans un état catastrophique, ce qui rendra la tâche de ses joueurs très difficile. Et c’est beaucoup plus dans la circulation du ballon que les joueurs kabyles risquent de connaître certaines difficultés. Le technicien français et lors de la conférence de presse animée après le match de samedi soir, a fait savoir que l’état de la pelouse où se tiendra la rencontre retour l’inquiète vraiment. Ce point inquiète beaucoup le staff et les joueurs qui espèrent que cela ne les empêchera pas de revenir avec la qualification.
- H.