Le feuilleton Bernard Casoni ne semble pas prêt à arriver à son terme. Il faut dire que la tergiversation des dirigeants du vieux club algérois, le MC Alger, est intrigante.
D’ailleurs, les Mouloudéens n’arrivent pas à comprendre la manière avec laquelle ils traitent le dossier, alors que l’équipe a besoin, en urgence, d’un entraîneur. Que ce soit Casoni ou un autre coach, le MCA doit absolument recruter un entraîneur afin de mettre un terme à la débandade qui règne au sein de l’équipe. Le coach mouloudéen nous a affirmé qu’il attend un signe de la part des dirigeants du club et a indiqué qu’il regrette que les choses soient arrivées à ce stade. «Je peux vous assurer que mon dossier, ainsi que ceux de mon adjoint, Hakim Malek, et du préparateur physique, Thomas Sébastien Gornouec, se trouvent au niveau de la FIFA. J’ai un contrat en bonne et due forme et je ne vais pas me laisser faire car il y a eu un licenciement abusif de la part des dirigeants. J’attends toujours que l’on régularise ma situation avec le club. Je suis disponible à discuter pour trouver une issue, mais sachez que la direction du MCA doit me payer mes arriérés salariaux», nous a-t-il indiqué.
«Je ne veux pas de problèmes»
Le désormais ancien entraîneur du MCA a indiqué qu’il lui reste encore une année et demie de contrat avec le club et qu’il est prêt à aller au bout de ce bail. «Je ne veux pas de problèmes, surtout pas avec ce club avec lequel j’ai connu une aventure en Algérie. Cependant, je ne veux pas me faire berner par les dirigeants. Il y a un contrat entre deux parties, ils doivent respecter ses clauses. Je suis prêt à retirer ma plainte auprès de la FIFA si les responsables du club affichent de meilleures intentions. Il n’est pas question pour moi de me taire, ni mes collègues. Nous allons attendre encore quelque temps, mais sachez que le dossier est déjà au niveau de la FIFA. Au risque de me répéter, je ne veux aucun problème et je suis prêt à retirer le dossier si les dirigeants mouloudéenns affichent des intentions positives pour régler ce contentieux», a-t-il ajouté.
«Je en sais pas pourquoi ils ne veulent pas me payer»
le technicien français n’arrive pas à comprendre ce qui se passe avec les dirigeants du Mouloudia et la raison pour laquelle ils retardent pour régulariser sa situation. Il refuse d’admettre que l’argent a été versé et qu’il y avait un problème administratif, ce qui a empêché le transfert de l’argent. A ce sujet, Casoni a estimé que c’est faux et qu’il n’y avait aucun problème. «C’est archi-faux. Il n’y aucun problème qui empêche le transfert de l’argent. L’ancien président du Conseil d’administration, Achour Betrouni, m’avait assuré qu’il avait tout réglé. Je ne comprends pas pourquoi on ne veut pas me payer», a-t-il souligné.
Un dossier épineux pour Sonatrach
Les responsables de Sonatrach tergiversent et cela n’est pas en leur faveur. Ils tentent de trouver une solution qui arrangerait les affaires de tout le monde. Le président du conseil d’administration de la SSPA/MCA, Abdelnasser Almas, avait indiqué que l'urgente consiste dans la régularisation de la situation de l'ancien entraîneur de l'équipe, Bernard Casoni. Une manière de laisser entendre que le maintien du coach reste une éventualité. Ceci dit, les dirigeants de Sonatrach aimeraient revoir le contrat du technicien dans ce cas-là. Car ils estiment que 22 500 euros par mois c’est trop sans oublier ses adjoints, Malek avec une mensualité de 13 000 euros et le préparateur physique avec 7 000 euros. En tout, c’est 42 500 euros par mois, ce qui représente une véritable fortune.
Ilyès Nassim