Selon une source proche de la direction, le président des Jaune et Vert de la JSK ne sait plus à quel saint se vouer pour régler le cas de son entraîneur Yamen Zelfani qui ne dispose pas de licence faute de diplôme CAF A.
Son dossier a été rejeté par la DTN vu que le coach franco-tunisien a présenté un diplôme CAF B au lieu du CAF A comme l’exige la DTN. Et pour ne pas se retrouver avec un entraîneur qui ne peut pas coacher l’équipe les jours de matches, le président de la JSK compte rencontrer le président de la Fédération algérienne de football pour lui demander d’accorder une dérogation au coach franco-tunisien. Mais sa requête a peu de chances d’aboutir étant donné que le président de la FAF ne serait pas disposé à enfreindre les règlements et cela pour ne pas ouvrir une brèche qui pourrait porter atteinte à l’instance qu’il gère. Toutefois, les responsables des Canaris du Djurdjura assurent qu’en plus de la FAF, ils saisiront toutes les instances afin de régler le cas de Zelfani. Ils ont déclaré vendredi dernier que leur coach saisira la Fédération tunisienne de football pour qu’elle lui accorde une dérogation pour qu’il puisse compléter son dossier, mais du moment que les responsables de la JSK se tournent vers la FAF et les autres instances, cela laisse croire que Zelfani n’a pas obtenu le fameux document qui lui permettra de rester sur le banc de la JSK. Les dirigeants accusent le manager qui leur a recommandé d’engager le Franco-Tunisien de ne pas leur avoir dit que celui-ci ne dispose pas d’un diplôme CAF A. Ils auraient dû se renseigner sur lui avant de lui faire signer un contrat de 3 saisons.
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Mouassa avait connu la même situation en 2015-2016
Si les dirigeants ne parviennent pas à régler le cas de Zelfani et qu’ils décident de le maintenir à son poste, ça ne sera pas la première fois à la JSK qu’un entraîneur en chef ne reste pas sur le banc puisqu’en 2015-2016 après le limogeage de Bijotat, les dirigeants avaient fait appel à Mouassa et comme celui-ci avait déjà entraîné deux clubs, à savoir l’USMAn et l’ASMO, il n’avait pas bénéficié d’une licence vu qu’il était interdit à un entraîneur d’entraîner trois clubs différents au cours de la même saison. Mouassa avait réussi à redresser la barre et à terminer la saison à la troisième place, mais comme l’équipe était suspendue des compétitions continentales suite au décès tragique d’Ebossé, la JSK n’avait pas participé à la coupe de la CAF. La seule différence qu’en 2015-2016 Mouassa avait tous les diplômes, alors que Zelfani ne dispose pas de diplôme CAF A.
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Même s’il dispose d’une licence CAF A
Le dossier de Fakhri n’a pas été déposé par la direction
Il n’y a pas que l’entraîneur Yamen Zelfani qui a suivi les deux derniers matches à partir de la tribune officielle puisque même son compatriote Mustapha Fakhri n’était pas sur le banc ni face au NAHD ni face à l’US Biskra. Renseignement pris, la direction n’a pas déposé son dossier et cela malgré le fait que celui-ci dispose d’un diplôme CAF A. Cela a ouvert la voie à toutes les supputations, mais d’après une source proche de la direction, le président de la JSK ne veut pas pour le moment déposer le dossier de Fakhri, alors que celui de Zelfani a été rejeté faute de diplôme requis.
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