Le défenseur Kamel Hamidi insiste sur la nécessité de respecter le confinement et le programme établi par ses entraîneurs.
Dans quel état d'esprit vivez-vous ce confinement ?
Un peu difficile, il faut le reconnaître. Il faut dire qu'il s’agit d’un virus dangereux. Donc, je suis confiné comme tout le monde. Cela dit, je suis rentré chez moi pour rester auprès de ma famille. Evidemment, je m’entraîne pour entretenir la forme ; j’essaie de faire tout mon possible pour appliquer le programme établi par les responsables du staff technique en attendant la reprise de la compétition à la fin de cette crise.
Vous entraînez-vous à la maison ?
Pas forcément parce que, généralement, je m’entraîne à l’hippodrome d’Es-Senia. En fait, je suis accompagné de mon camarade Chaouti avec lequel je travaille d’arrache-pied dans le but d’entretenir la forme. Il nous arrive de parler en travaillant, histoire de briser la monotonie.
La reprise de la compétition a été reportée de deux semaines, comment voyez-vous l’issue de la compétition ?
Je ne peux donner aucun avis pour l’instant, la situation est prise en charge par les membres de la santé publique qui incitent les gens à respecter le confinement. Seulement, je peux dire que les entraînements individuels sont insuffisants pour permettre une reprise de la compétition. Ça ne peut remplacer les entraînements collectifs, mais nous n’avons pas d’autres alternatives.
Quels sont vos propres conseils ?
Que faut-il ajouter à ce qu’on entend un peu partout sauf qu’il faut insister sur le respect du confinement, qu’il faut respecter l’hygiène. Nous avons des exemples devant nous concernant certains pays qui souffrent à l’instar de l’Italie, l’Iran, voire la France. Donc, il faut se montrer prudent, il s’agit d’un virus dangereux. Nous n’avons pas d’autres choix que de nous plier aux recommandations des responsables de la santé. J’espère tout simplement que nous serons épargnés par ce virus le plus tôt possible. Je prie Allah de venir en aide aux gens contaminés et les guérir ainsi que tous les malades, tout en présentant mes sincères condoléances aux familles des victimes.
Un avis sur votre parcours personnel avec l’équipe ?
Je pense que cet avis revient à l’entraîneur, c’est lui qui peut juger mon niveau. C’est vrai, j’ai eu l’occasion de jouer plusieurs fois comme titulaire cette saison (10 matches en championnat, 3 en coupe). Donc, de ce côté-là, je suis satisfait mais je dois continuer à travailler afin d’améliorer davantage mon rendement et rester dans les plans de mes entraîneurs.
L’équipe a alterné le bon et le moins bon, est-ce votre avis ?
Pas vraiment, tout simplement parce qu’on peut dire que l’équipe a fait un bon parcours, mais à domicile, le bilan n’était guère reluisant. Nous avons vendangé pas moins de 15 points chez nous. Nous avons compensé ce déficit par une bonne récolte grâce aux bons résultats réalisés à l’extérieur. En tout cas, il faut quand même se féliciter de ce que nous avons réalisé en championnat.
L. M. A.