Suite aux informations faisant état du probable transfert de l’international kenyan Masoud Juma en Egypte, on a pris attache avec lui pour éclairer nos lecteurs à propos de ses contacts avec les clubs égyptiens, notamment l’ENPPI.
Mais celui-ci dément tout contact avec les clubs égyptiens en ajoutant qu’il n’est pas du tout au courant. «Je n’ai reçu aucune offre de l’Egypte. Vous venez de m’apprendre que je suis convoité par des clubs égyptiens, or, il n’y a rien de vrai. Je suis le premier concerné, mais je ne suis pas au courant de ça», a indiqué l’international kenyan. Bien qu’il ait démenti tout contact avec les clubs égyptiens, on lui a demandé si, effectivement, les responsables égyptiens de l’ENPPI lui ont fait une offre très alléchante ; celui-ci répondra : «Comme j’ai déjà dit, je n’ai reçu aucune offre ni de l’ENPPI ni d’aucun autre club égyptien.»
«Je suis sous contrat»
Voulant savoir si, effectivement, il souhaite à tout prix changer d’air à la fin de cet exercice, Juma rappelle qu’il est toujours lié à la JSK et qu’il n’a pas son destin entre ses mains. «Je suis encore sous contrat pour deux autres saisons, ce qui fait que je reste à la JSK», a répondu l’international kenyan. Sa réponse est claire et met fin à toutes les rumeurs selon lesquelles il ne pense qu’à rentrer chez lui. Alors que beaucoup a été dit sur lui et cela depuis l’entame de la saison.
«Difficile d’aller jusqu’au bout de mon contrat, car on ne paye pas ici»
Niant tout contact avec les clubs égyptiens et toute intention de vouloir quitter la JSK, Juma annonce, néanmoins, qu’il n’est pas sûr d’honorer son contrat jusqu’au bout vu la situation financière du club depuis le début de l’année. Interrogé, en effet, s’il compte poursuivre son aventure avec les Jaune et Vert jusqu’à la fin de son contrat, celui-ci dira : «C’est difficile d’aller jusqu’au bout de mon contrat, car on ne paye pas ici.»
«Si la direction tient ses engagements, je resterai à la JSK»
Tout en confiant qu’il ne pense pas aller jusqu’au bout de son contrat, l’international kenyan avoue que dans le cas où les dirigeants tiendraient leurs engagements envers lui, il poursuivra avec plaisir son aventure avec les Jaune et Vert. «Si la direction tient ses responsabilités, je resterai à la JSK», a poursuivi Juma. Ayant signé un contrat de trois saisons au mois de juin dernier, Juma a été annoncé dans la liste des joueurs à libérer au mois de janvier dernier, mais il a été soutenu par son président qui a annoncé à plusieurs reprises que Juma est un attaquant pétri de qualités et qu’il a juste besoin de temps pour se mettre en valeur.
«Ça sera difficile pour le titre»
Si la plupart des joueurs pensent que la JSK a largement les moyens de remporter le titre, et ce, malgré les 4 points de retard qu’accuse leur équipe sur le CRB qui a un match en moins, Juma avoue que la JSK n’a pas son destin en main. «En football, tout est possible, mais ça sera très difficile pour le titre», a-t-il indiqué. Il faut dire néanmoins que dans le cas d’une reprise du championnat, le CRB doit lutter de toutes ses forces pour préserver sa place de leader. Les Belouizdadis ont un match en moins face au PAC à Bologhine, mais ils ont des matches difficiles à jouer à l’extérieur, notamment face à l’ESS et le Mouloudia d’Alger.
«J’ai de très bons rapports avec Zelfani»
Afin de mettre fin à toutes les rumeurs qui laissent entendre que l’international kenyan n’entretient pas de bons rapports avec le coach Yamen Zelfani, on l’a interrogé sur la nature de ses relations avec son entraîneur : «J’ai de très bons rapports avec Zelfani. C’est un entraîneur qui communique avec les joueurs.» Il est utile de rappeler que Zelfani et son compatriote Fakhri ont déclaré dernièrement, sur les colonnes de notre journal, que Juma a juste besoin d’un but pour se libérer et que c’est un attaquant qui a besoin de temps pour se mettre en valeur.
«Ma sanction, je l’ai oubliée depuis longtemps»
A propos de la sanction qu’il a écopée au début de la phase retour avant d’être autorisé à réintégrer le groupe juste après la défaite concédée devant le CRB, l’international kenyan avoue que tout est rentré dans l’ordre depuis bien longtemps. «Ma sanction, je l’ai oubliée depuis bien longtemps. Je me sens bien et j’ai de très bons rapports avec tout le monde», a annoncé l’attaquant des Jaune et Vert.
«J’aime le poulet ragoût en ce mois de Ramadhan»
Interrogé à propos du Ramadhan, l’international kenyan répond que comme tout musulman, il observe le jeûne. «Je fais le Ramadhan. J’aime bien chicken stew (poulet ragoût) et le riz», a confié Juma.
«D’habitude, je passe le Ramadhan en famille, c’est difficile de se retrouver seul»
L’attaquant Juma a reconnu que ce n’est pas du tout évident pour lui de se retrouver loin de sa famille en ce mois de Ramadhan et, de surcroît, en pleine période de confinement. «D’habitude, je passe le Ramadhan avec ma famille, mais cette année, c’est différent puisque je suis loin d’elle. C’est très difficile de se retrouver loin de sa famille en ce mois de jeûne, mais on doit remercier Dieu. C’est notre destin, on doit toujours dire hamdoullah.» Dans le dernier entretien accordé à notre journal, Juma avait déclaré qu’il n’était pas bien face à l’ESS et qu’être loin de sa famille ne lui a pas facilité la tâche. Il dira à propos de l’absence de sa famille : «Bien sûr que ma famille me manque beaucoup. Je pense constamment à elle et je souhaite la voir le plus tôt possible.»
«Je m’entraîne le soir»
Prié de nous dire comment il passe ses journées en ce mois de Ramadhan, Juma avoue qu’il aime beaucoup dormir en ce mois de jeûne. «Je ne fais que dormir durant la journée et je m’entraîne le soir.»
«L’ugali est notre plat préféré au Kenya»
Interrogé sur le plat préféré des Kenyans, Juma n’a pas hésité un seul instant à dire que le plat populaire au Kenya est l’ugali, un plat essentiellement à base de farine. «L’ugali est notre plat préféré au Kenya», a révélé l’attaquant de la JSK qui a la nostalgie de son pays.
«Les gens doivent se confiner chez eux»
Préoccupé comme tout le monde par cette pandémie du coronavirus qui ne cesse de se propager dans notre pays, notamment en ce mois de Ramadhan, l’international kenyan avoue que le seul moyen pour lutter contre le Covid-19 est de rester confiné chez soi tout en respectant les mesures sanitaires. «Je crois que le seul moyen pour lutter contre la propagation de cette pandémie du coronavirus est de rester chez soi. Les gens doivent limiter leurs sorties et éviter aussi là où il y a des rassemblements de personnes. Ils doivent aussi respecter les mesures prises par les autorités compétentes», a conclu l’international kenyan.
- Boumali