Le MC Oran ne sera visiblement pas accompagné à l’avenir par la société Hyproc Shippings. Sauf que la nouvelle arrive quelques heures seulement après un événement qui tient à cœur les membres de la direction et leur patron.
Il s’agit en fait d’un virement de cette société pétrolière dans le compte du club d’El-Hamri. Car à en croire une source autorisée, un chèque de l’ordre de 3 milliards de centimes a été libellé par la trésorerie de la société en question. «Oui c’est vrai, ce montant est une bouffée d’oxygène, et c’est arrivé la veille de l’Aïd. Le club a bénéficié d’une aide d’Hyproc après moult contacts et demandes. Mais il faut savoir que la prise en main de notre club n’est plus d’actualité. Parce que tous les indices sont défavorables maintenant que la donne ne serait quasiment pas possible», a-t-il souligné et de poursuivre sur notre insistance : «A vrai dire, nous avons appris que le club ne pourrait pratiquement pas être géré par cette société qui nous a fait tant rêver au même titre que les supporters. Il semble que la raison a un rapport avec la très probable prochaine décision de Sonatrach. En effet, la société mère serait prête à se détacher des clubs de football. Elle se serait même opposée à l’idée d’une prise en main, notamment en cette période de pandémie engendrant une crise qu’il serait difficile de surmonter, c’est du moins ce qu’on a appris.» Interrogé pour savoir si Hyproc ne va pas son aide, notre interlocuteur a répondu : «En principe, cette société devra accompagner le Mouloudia en matière de sponsoring. C’est ce qui est convenu dans les accords.» A priori, le rêve des supporters et amoureux du club d’El-Hamri serait en train de s’évaporer. De quoi s’attendre à de jours très durs risquant de changer la donne pour les dirigeants actuels toujours en quête de fric.
- M. A.
Abdelhafid : «Vivement le retour aux entraînements collectifs»
- «J’ai un contrat, je dois l’honorer jusqu’au bout»
L’attaquant Abdelhak Abdelhafid se livre sur la période du confinement et la situation que vit le club.
Dans quelles conditions se poursuit votre confinement ?
Disons que rien n’a changé, j’ai l’habitude maintenant que nous sommes en confinement depuis plus de deux mois. Un confinement que je tiens à respecter avec le maximum de sérieux. Aussi, en cette période de fête de l’Aïd très spéciale auprès de la famille.
Et des entraînements en solo…
Tout à fait ! C’est dans le but de ne pas rester immobile et pour ne pas perdre le rythme par rapport au programme recommandé par le staff technique. Vous savez, j’essaie de ne pas faire trop d’efforts parce que, il faut le souligner, avec le climat de Bechar, il fait assez chaud ; j’essaie d’entretenir ma forme en attendant la reprise des entraînements.
Pensez-vous que la reprise pourrait avoir lieu le mois prochain ?
C’est difficile de pouvoir répondre à cette question. Pour l’heure, rien ne se profile à l’horizon. A mon avis, la reprise n’est pas pour demain ; je pense qu’il faut attendre quelques semaines. Cet été, je pense que ce ne sera pas possible comme l’a affirmé le président de la lLigue. En tout cas, on attend avec impatience la fin de cette situation qui n’a que trop duré.
Vivement la reprise des entraînements collectifs…
La reprise des entraînements collectifs permettra d’alléger la pression et ce calvaire mental auquel les joueurs sont confrontés depuis plus de deux mois. Il y a l’ambiance du groupe qui reste importante pour se défaire de ce dégoût et de l’ennui aussi.
Etes-vous pour un championnat blanc ?
Je ne sais pas quoi dire, néanmoins, je propose aux responsables de la Ligue de donner l’occasion aux cinq premiers clubs du classement de jouer une coupe intercontinentale. Les deux premiers joueront la Ligue des champions, le troisième et le quatrième disputeront la coupe de la CAF, alors que le cinquième jouera la coupe arabe. Du moins, c’est mon avis personnel.
Le MCO serait perdant dans l’affaire…
C’est vrai, mon équipe serait le grand perdant étant au milieu du tableau. Même si l’on reprend la compétition, il sera difficile d’atteindre l’une des cinq loges. Seulement, rien n’est impossible car en cas de reprise, on jouera nos chances à fond.
Reste le problème de vos salaires…
Comme vous le savez, on attend une issue salvatrice ; nous attendons un signe de la direction dont les dirigeants évoquent une impasse sur le plan financier. En d’autres termes, nous n’avons pas d’autres choix que d’attendre et d’espérer un éventuel appel ou signe des responsables du club. En toute franchise, ce volet pèse sur le moral des joueurs avec cette situation que vit le monde à cause de cette pandémie.
Une rumeur parle d’un contact de la JSS…
Je démens, je n’ai reçu aucun contact de ce club de ma ville. De toute façon, je ne peux me permettre la moindre idée d’un transfert. Je viens de rejoindre le club au dernier mercato, je compte quelques matches seulement. J’ai un contrat, je dois l’honorer jusqu’au bout.
- M. A.