Pour une bombe hamraouie, c’en est bien une et en pleine pandémie, parce que la nouvelle concerne tout bonnement le retour d‘Ahmed Belhadj dans les affaires du MC Oran. Un retour qui se préparerait dans les coulisses des instances locales de la ville d’El-Bahia.
D’après une source crédible, le dénommé Baba a tapé dans l’œil des principaux responsables de la ville à l’issue de sa dernière sortie médiatique en réponse aux accusations de l’actuelle direction au sujet de l’affaire Jean-Michel Cavalli. Se permettant, en effet, de réitérer son engagement à prendre le club sans compter sur l’aide de l’Etat, du moins à travers ses nombreuses déclarations, tout en promettant des révélations sur les rentrées d’argent de la saison en cours, il semble accélérer la donne, à en croire la même source. Mais la raison la plus plausible est beaucoup plus en rapport avec la certitude pour le club dit phare de l’Ouest de ne pas enfiler le costume de la société pétrolière Hyproc Shippings. Cette nouvelle serait à plus forte raison l’élément qui aurait poussé à solliciter le retour de l’actuel actionnaire majoritaire de la SSPA-MC Oran aux commandes de la direction du Mouloudia des Rouge et Blanc. Face à cette nouvelle, il faut s’attendre à des réactions de la rue hamraouie, auprès de laquelle la crédibilité de l’actuelle direction a perdu de sa superbe à l’annonce du verdict de la FIFA dans l’affaire dite Cavalli.
- M. A.
Rendez-vous avec les joueurs en vue
Pour le paiement et la baisse des salaires
La direction du MC Oran envisage de prier les joueurs de se rapprocher des dirigeants pour le versement très probablement d’un salaire au vu du montant global de la masse salariale estimé à 22 millions de dinars par rapport à l’argent de la société Hyproc, dont la somme est de l’ordre de 30 millions. D’après une source fiable, le paiement est prévu très prochainement. Le patron du club d’El-Hamri, après avoir empoché l’argent de la société pétrolière, compte appeler ses poulains, mais beaucoup plus dans le but de les convaincre de baisser leurs salaires respectifs. Avant de percevoir une mensualité, Mohamed Legraâ et ses coéquipiers devraient répondre à la demande de leur employeur, dont la volonté a été dictée par les instances footballistiques. Il faut certainement s’attendre à quelques controverses dans la mesure où, d’après nos informations, les joueurs aux gros salaires seraient prêts à s’opposer à la demande de revoir leur salaire à la baisse. Il faut juste préciser que la direction n’a pas communiqué la date prévue pour rencontrer les joueurs de l’équipe première du Mouloudia d’Oran.
- M. A.
Ghalem Chaouch revient à la charge
« Où va le MCO ? »
Chaouch Ghalem semble décidé de s’incruster dans la vie quotidienne du MC Oran. Cet homme, qui a dirigé le club à la fin des années 80, a réitéré sa détermination à ‘’éliminer les habituels décideurs et à reprendre en main les destinées du club », commence-t-il son communiqué publié sur sa page Facebook avant-hier, et dont voici une grosse partie du contenu : « Devant une situation dilettante où le MCO semble avoir perdu ses repères et où nous ne situons plus les responsabilités alarmantes, maintenant que des personnes ont pris le club en otage pour en faire un lieu de prolifération d'intérêts malsains en s'accaparant de moyens financiers colossaux et en clochardisant l'environnement devenu nauséabond, il nous est impérativement commandé, nous membres du comité de sauvegarde, le devoir d'intercéder (…). Depuis 32 années passées et une gestion malsaine du Mouloudia, qu'on ne vienne pas nous insinuer des prétextes odieux comme ça été le cas à plusieurs reprises quand ils prétendaient des excuses aussi invraisemblables les unes que les autres. Car, faut-il rappeler qu’en l'espace de 32 ans, le contexte était favorable, voire aisé pour l’équipe fanion de disputer 3 ou 4 coupes d'Afrique et gagner des titres. Ça été honorable au vu de la dimension du MCO que nous avions laissé en bonne santé, et ce, dans tous les compartiments. Ces irresponsables n'ont même pas eu l'audace de copier sur notre itinéraire pour se mettre au diapason de la bonne gestion et à moindre, frais, sans les subventions faramineuses de l'argent public dépensé à tort et à travers.»
« Payer en devise un soi-disant éducateur pour 2 mois de présence»
« Après le dernier tango à l’hôtel Le Zénith, une autre tuile tombe sur le dos des responsables qui, non satisfaits de distribuer l'argent public à coups de milliards, sont allés jusqu'à payer en devise un soi-disant éducateur pour deux mois de présence. Deux mois passés pour la plupart du temps au Sherathon et dans les cabarets de la corniche oranaise. Toutes ces tergiversations se déroulent uniquement dans le quartier des responsables, alors que les joueurs sont abandonnés à leur sort, sans salaire, ni soutien moral (…). Il faut juste préciser que, de mon côté, j’ai été sollicité par le biais des honorables fondateurs du club qui m'ont recommandé simplement d'en faire un exemple. N’a-t-on pas été près d’être auréolé d’un titre africain à notre juste valeur et à moindres frais, avec mes moyens pécuniaires personnels ?»
« Les autorités sont muettes devant une situation accablante »
« Mais, pour l'instant, l’heure est de passer à l'action, le Mouloudia se trouve en faillite, criblé de dettes, avec des contentieux de tous genres et douteux, avec une administration d'un niveau élémentaire pour ne pas dire inexistante, avec un soi-disant comité d'actionnaires sans le moindre sou ni activité, aucun sens de responsabilité de toutes parts. Critiqués par toute la population hamraouie, ces actionnaires ont déserté la ville ; quelques-uns, ont quitté carrément le pays. En face, les autorités locales font la sourde oreille face à cette situation accablante. Alors, où va le Mouloudia ? Faut-il attendre davantage de temps ?
"Nous sommes là pour assainir l'environnement du club"
"C’est pourquoi nous avons créé un comité pour mettre de l'ordre à tous les niveaux, pour replacer le club sur orbite, assainir son environnement et petit à petit aspirer à lui donner son aspect original, l'enrichir des engagements nouveaux en rapport avec la politique actuelle du pays et gérer avec les devoirs et la compétence que cela implique. Enfin, nous reviendrons ultérieurement pour compléter notre projet de feuille de route.»
- M. A.