Nasreddine Kara-Ouzene réitère son ambition de prendre la présidence du conseil d’administration de la SSPA-MC Oran.
Ayant été sur le point de s’emparer de ce poste à la suite d’une élection tenue l’été dernier quelques jours avant la désignation de Tahar Chérif El-Ouazzani, cet homme a été sollicité par un groupe de la société mouloudéenne pour le convaincre de postuler de nouveau au poste de PCA. Se sentant dans l’obligation d’apporter des précisions, l’intéressé a pris contact avec notre journal pour le faire déclarant à ce sujet : «Je dois donner des précisions que je juge utile de dévoiler. En résumé, je sais que le terrain n’est pas facile pour prendre la présidence du conseil d’administration. Croyez-moi, j’ai une idée sur la situation de la société du Mouloudia. L’année passée déjà, on m’a critiqué alors que j’étais prêt à verser de l’argent pour entamer la saison. Certains m’ont verbalement attaqué ignorant mon statut d’industriel. Et dire que j’allais mettre cinq milliards (ndlr, de centimes) pour le recrutement et plus en cas de besoin. Il y a des choses qui me déplaisent. A titre d’exemple, Bellelou m’a demandé un montant à titre de prêt pour une prime devant booster les joueurs lors du match contre l’USMA, mais j’ai refusé parce que j’ai senti une sorte de mépris envers ma personne que de m’utiliser au lieu de m’ouvrir la porte du club. Pour votre information, j’ai mis quatre millions de dinars au profit des jeunes catégories et ce n’est pas parce que j’ai un fils qui joue avec les minimes», a-t-il insisté.
«Prêt à acheter des actions»
Et d’enchaîner : «Il devient maintenant très utile, voire important qu’on m’éclaire sur les intentions des membres de la société, qu’on m’éclaire sur la situation actuelle du club, je veux qu’on me donne des garanties, il est impossible pour moi de subir ce que j’ai vécu l’été dernier. C’est pourquoi il me faut des garanties, le soutien des responsables étatiques de la ville me sera très utile. Je ne veux pas me mettre dans une fâcheuse situation alors que je veux m’impliquer, je suis prêt à acheter des actions de ceux qui désirent les céder. Une fois qu’on me donne le feu vert, je m’impliquerai encore mieux. Sauf que pour l’équipe, aucun changement ne sera fait dans l’encadrement technique. Je garderai Tahar (CEO) comme entraîneur même s’il est vrai, il avait refusé le poste après mon élection, je garderai son staff actuel pour prendre en charge l’aspect technique de l’équipe fanion.»
- M. A.
Freifer : «Il est temps qu’on rejoue»
Le retour aux entraînements collectifs revient sur toutes les lèvres des joueurs qui sont à l’arrêt depuis le 15 mars dernier, date de la rencontre de Bologhine disputée et perdue face à l’USM Alger (4-1). C’est le cas pour Boumediene Freifer, l’attaquant au numéro 9 du MC Oran, qui semble pressé de retrouver la compétition.
Avec un peu de recul, dites-nous dans quelles conditions s’est tenue la rencontre avec les dirigeants le jour des négociations des salaires ?
Vous savez, les choses ont bien tournée. Hamdoullah, il n’y a eu aucun problème avec les responsables de la direction du club. il faut le dire, tout s’est bien déroulé lors des négociations. Donc, me concernant, je n’ai pas hésité à répondre à leur demande, parce que je devais faire un geste par rapport à l’impasse financière que vit le MCO depuis des mois.
Et maintenant que pensez-vous de la décision de reprendre le championnat ?
C’est tout ce qu’on souhaite. Franchement, nous avons galéré. En tout état de cause, nous sommes à la disposition du Mouloudia avec qui nous avons un contrat à honorer jusqu’au bout. Maintenant, il faut le dire, nous avons hâte de retrouver les entraînements collectifs. Il est vrai, ça commence à devenir pesant pour le moral.
Tant que ça ?
En réalité, oui, il faut le dire, ce n’est guère possible de continuer à s’entraîner ou de travailler en solo. Donc, ça devient ennuyeux et lassant en même temps. Et c’est pourquoi je souhaite qu’on puisse retrouver le chemin du stade et l’ambiance des entraînements collectifs. Il est temps qu’on retrouve la compétition tout en tâchant de respecter les recommandations des responsables du secteur sanitaire. Je pense qu’il est temps qu’on rejoue.
C’est pareil pour les supporters qui sont pressés de revoir l’équipe…
Je sais qu’ils sont pressés de revoir l’équipe. Nous avons hâte aussi de les retrouver, ça fait des mois qu’on attend. Leur ambiance nous manque, j’espère qu’on va pouvoir leur rendre le sourire à la reprise incha Allah.
Sinon, que pensez-vous de votre parcours personnel ?
Je ne peux le faire parce que je n’ai pas joué régulièrement dans l’équipe. J’ai souvent été sur le banc, au début je n’étais pas convoqué. C’est plus fort que moi, ça dépendait des choix des entraîneurs. J’ai même perdu la confiance des entraîneurs, mais c’est des choix que je respecte.
- M. A.