Mellal, s’est exprimé avant-hier sur Kabylie News Télévision  et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est allé loin, très loin dans ses déclarations. Le président de la JSK n’a épargné personne, même Chetti et Dumas qui ne sont pourtant plus au club n’ont pas échappé à ses critiques.

Mais lorsqu’il a abordé son avenir au club et les rumeurs qui circulent sur la probable venue d’une société publique pour reprendre le club, il a pété un câble, allant jusqu’à menacer d’écraser toute personne qui essayera de l’enlever de son poste. «Je n’ai pas dépensé autant d’argent pour me laisser faire aujourd’hui», dira-t-il.

 

«Celui qui bouge, je le terrasserai» 

Sur son avenir à la tête du conseil d’administration de la SSPA/JSK, le boss de la JSK affirme qu’il est toujours le président et personne ne peut le faire bouger. «Personne ne peut me déstabiliser et  personne ne peut m’enlever. Celui que je trouve devant moi, essayant de me mettre les bâtons dans les roues, je vais le terrasser. Tout le monde me connaît et celui qui veut me connaître plus et savoir de quoi je suis capable, il n’a qu’à se rendre à Ath Oumalou à Larbaâ Nath Irathen. Certains restent derrière leurs ordinateurs et les smartphones et ils appellent à la marche pour enlever Chérif Mellal. J’ai fermé les veines aux opportunistes. Je suis transparent et je ne travaille que pour l’intérêt de la JSK.»

 

«Je dis aux saboteurs que vous vous trompez de cible»

Le premier responsable de la maison des Jaune et Vert lance un défi à ceux qui critiquent sa gestion. «Avant mon arrivée à la JSK, j’étais conscient de ce qui m’attendait et je savais que j’allais trouver des obstacles et des gens qui vont essayer de me mettre en difficulté. Je ne suis pas quelqu’un qui lâche facilement, j’aime affronter et je dis à ces personnes que vous vous trompez de cible. J’ai mis la JSK sur de bonnes bases.»

 

«J’ai récupéré la JSK de la rue»

Arrivé à la JSK, il y a plus de deux ans, le président de la JSK déclare qu’il avait repris le club dans des moments très difficiles et qu’il n’avait rien trouvé. «J’ai trouvé la JSK abandonnée et je l’ai récupérée de la rue. Le club n’avait rien et même les comptes du club étaient bloqués. Des personnes mal intentionnées ont tenté de s’approcher pour leurs intérêts mais je leur ai fermé les vannes.»

 

«J’ai dépensé le triple de ce que j’ai promis»

Critiqué par de nombreux supporters pour ne pas avoir tenu sa promesse de ramener au club 50 milliards, le boss de la JSK déclare qu’il a dépensé le double ou le triple de la somme qu’il avait promise. « Ce sont mes principes qui m’ont poussé à reprendre la JSK. J’ai donné tout ce que je pouvais depuis mon arrivée. J’ai apporté le double ou le triple de ce que j’ai promis. Des gens ne font même pas la différence entre l’ouverture et l’augmentation de capital. Les portes sont toujours ouvertes et comme je l’ai toujours dit, celui qui peut apporter un plus ou faire mieux que moi, je suis prêt à lui céder ma place.»

 

«Des personnes tentent de manipuler les joueurs contre la direction»

Il accuse les pages des réseaux sociaux de manipuler les joueurs contre la direction du club. «Des personnes tentent de manipuler les joueurs contre la direction à travers les réseaux sociaux pour réclamer leur argent et prendre leur part. Des supporters des autres clubs défendent et protègent leurs clubs, et certains pseudo-supporters de la JSK, tirent sur leur club en faisant circuler des mensonges à travers leurs pages sur les réseaux sociaux.» 

 

«Je suis l’homme de la situation»

Pour le président de la JSK, plusieurs personnes qui ont été écartées du club sont derrière la campagne de déstabilisation. «Je n’accepterai jamais de livrer la JSK aux voyous. Je les connais tous, et avant mon arrivée à la JSK je les ai rencontrées et je sais ce qu’ils pensent et leurs intentions. Je suis l’homme de la situation et je ne vais jamais livrer la JSK à la rue ou aux voyous.»

 

« Il y a des gens qui sont prêts à payer pour nous casser»

Arrivé avec un projet à la JSK, l’actuel président du club estime qu’il dérange beaucoup de personnes qui sont prêtes à tout faire pour le casser. «Quelqu’un d’autre à ma place aurait lâché le club et cédé à la pression et le sabotage, mais moi je ne jetterai jamais la JSK dans la rue. On fait un excellent travail depuis notre arrivée et je veux réaliser mes projets dont celui JSK-Tower. Il y a des gens qui sont prêts à payer pour nous casser et saboter la JSK.»

 

 

1. H.