Comme prévu, Ahmed Mohamed Belhadj, a été reçu par le secrétaire général du wali d’Oran, avant-hier. L’ancien président du MC Oran a tenu à donner des détails sur cette rencontre tout en dévoilant ses intentions.
«Effectivement, j’ai rencontré le secrétaire général du wali. Il faut dire que la discussion a tourné autour de l’urgence de tenir une assemblée générale des actionnaires. Il a beaucoup insisté sur la date de cette assemblée. Evidemment, je suis d’accord pour programmer une telle assemblée qui va dans l’intérêt du Mouloudia. Je suis toujours prêt pour aider le club que j’aime. Il faut juste vous informer qu’au départ je n’étais pas chaud à l’idée d’y assister ou prendre part parce que, pour ne rien vous cacher, je ne veux pas avoir affaire des gens qui n’ont rien à voir avec la société», a-t-il indiqué.
«Je ne suis pas chaud à l’idée de revenir, je veux des garanties»
Dans la foulée de sa déclaration tenue hier au téléphone, l’ancien patron du Mouloudia a insisté pour demander une protection des services sécuritaires de la ville. «Vous savez, au départ de ma rencontre avec le SG, j’ai suggéré la présence des actionnaires les plus âgés, ils ne sont que trois, Kalaidji, Mehiaoui et Djebbari.» Et d’enchaîner : «Mais le SG de la Wilaya a insisté sur ma présence. J’ai donné mon accord, mais contre une protection parce que je ne veux pas un tel rendez-vous avec des gens qui ne font pas partie du club ni de la société mouloudéenne. J’ai demandé à ce que cette assemblée puisse avoir lieu dans un endroit sécurisé. Les hôtels sont fermés, comme vous le savez. Il nous faut un endroit tranquille. Et puis, j’aimerais bien la présence des agents du service d’ordre et pourquoi pas les membres de la BRI. En d’autres termes, l’assemblée devra avoir lieu en présence uniquement des actionnaires. Ceux qui ne le sont pas n’ont rien à faire, leur présence ne devra pas être autorisée quel que soit leur rang. En un mot, il faut qu’on puisse organiser cette rencontre dans de très bonnes conditions de sécurité, il y va de l’intérêt du Mouloudia même si je ne suis pas chaud à l’idée de revenir si je n’ai pas de garanties des autorités.»
«Seuls les actionnaires assisteront à l’AG»
Avant de conclure, le dénommé Baba a rappelé le mouvement de protestation mené par les supporters contre lui l’été dernier. «Vous savez très bien ce qui s’était passé, l’été dernier. En fait, si je dois insister sur la présence des éléments de la sécurité c’est pour avoir une protection contrairement à ce qui m’était arrivé. J’ai dit au secrétaire général que, l’été dernier, des gens avec des jeunes ont manifesté contre moi à sept reprises, mais aucun des responsables de la ville n’a intervenu. Je blâme en particulier l’ancien wali et l’ancien directeur de la DJS. Ils m’ont lâché juste après que l’équipe a assuré son maintien. Tout a changé après. L’ancien DJS a changé de veste juste après alors qu’il n’arrêtait pas de me solliciter pour trouver un moyen permettant de sauver l’équipe. Je crois qu’il est inutile de rappeler le mépris envers Leknaoui qui n’a même pas été remercié pour les efforts déployés dans le but de mettre l’équipe hors de la zone rouge.
- M. A.
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Le nouveau DJS
«Nous sommes inquiets de la situation»
Le nouveau DJS, Yacine Sief, aura donc assisté à toutes les rencontres regroupant le secrétaire général de la Wilaya d’Oran avec les actionnaires, à savoir Tayeb Mehiaoui, Habib Benmimoun, Youssef Djebbari, Nasreddine Bessedjrari, Abdallah Kechra, Abdelhafid Belabbès et Ahmed Belhadj. Interrogé pour donner d’amples détails sur les démarches à entreprendre après ces rendez-vous, le successeur de Hadj Chibani a répondu : «Nous avons entamé ce genre d’actions pour avoir un point de vue de chaque actionnaire. Nous les avons invités à donner leur positon sur la situation actuelle. Mais apparemment, ils ne se rassemblent presque jamais. En tous les cas, nous sommes en train de faire une sorte d’un travail de proximité parce que la situation nous inquiète. Nous sommes avec le wali vraiment inquiets. C’est pourquoi nous sommes en train de remédier à ce que les choses aient plus de clarté. Il faut faire respecter les lois avant tout autre considération. Il nous reste quelques actionnaires à inviter avant de clore le dossier et attendre la suite.»
- M. A.