Les dirigeants actuels du MC Oran donnent l’impression de camper dans leur poste malgré le fait que leur patron rappelle la fin de sa mission en date du 18 juin dernier. Depuis quelques temps, des tractations de tous genres se font dans les coulisses comme la proposition de désigner Habib Benmimoun (voir ci-contre) au poste de président du conseil d’administration de la société mouloudéenne.

Au moment où le club a besoin de retrouver sa propre légalité vis-à-vis de son fonctionnement, Tahar Cherif El-Ouazzani et ses pairs tentent de convaincre l’ancien buteur de l’équipe des Rouge et Blanc à accepter la proposition en question tout en espérant continuer à gérer le club. «J’aimerais bien qu’on me prolonge», répète-t-il ces derniers temps. Une phrase qui dénote son intention de continuer à diriger les affaires du Mouloudia d’Oran. La seule explication se traduit par leur vœu de voir le Mouloudia se doter d’une société nationale. Donc de pouvoir postuler à une fonction dans l’organigramme. Sinon, pourquoi lui et ses collaborateurs veulent-ils rester maintenant que non seulement ils n’ont pas le droit, mais parce qu’ils n’ont pas les moyens pour faire face à une colossale dette qui attend le club…

1. M. A.

Mekkaoui résilie son contrat, mais qui a signé ?

La direction actuelle du MC Oran verse-t-elle dans l’illégalité ? Telle est la question qui mérite une part dans ces colonnes. Parce que d’après le directeur administratif, Boubakar Radjaâ, le défenseur Zineddine Mekkaoui a résilié son contrat. Ce dirigeant, à la question de savoir si ce joueur a réellement alerté le club pour avoir ses salaires, a ainsi riposté : «Non, il est venu aujourd’hui pour résilier son contrat.» Et d’enchaîner suite à notre insistance : «Zineddine que nous remercions pour avoir adhéré avec nous, a accepté de céder une grosse partie de ses mensualités dont les trois mois concernant la pandémie de coronavirus. En réalité, il a touché l’équivalent de trois salaires. Depuis aujourd’hui, il ne fait plus partie de notre club. Il a fait un gros geste envers le Mouloudia. On n’a plus qu’à lui souhaiter beaucoup de chance». Reste à savoir si Tahar Cherif El-Ouazzani ou un autre dirigeant a le droit de lui signer son bon de sortie et le chèque portant la montant de trois mensualités. A suivre.

1. M. A.

Cavalli, dossier clos  

Le club d’El-Hamri en a fini avec le dossier de Jean Michel Cavalli. Car d’après nos informations, le technicien français ne devrait pas tarder à recevoir l’argent viré dans le compte de l’avocate de la Fifa. En effet, le montant fixé par l’instance d’Infantino a été viré sur le compte de l’avocate, jeudi dernier. Autrement dit, les démarches à suivre sont sur le point d’aboutir pour que l’intéressé touche ce que le club lui doit en plus des indemnités dues au non-respect de l’affaire que notre journal a révélée. Il faut juste rappeler que la FAF s’est chargée de l’affaire qui a été réglée grâce au concours de la LFP. Reste à espérer que cette histoire donne à réfléchir aux responsables de ce club pour qu’une pareille bêtise ne se reproduise plus…     

1. M. A.

Chaouch Ghalem avertit Benmimoun

«Contente-toi d’être actionnaire !» 

Chaouch Ghalem semble décidé à ne pas lâcher Youssef Djebbari qu’il accuse d’être derrière les problèmes que vit le club d’El-Hamri. L’ancien président du club dans les années 1980 a pris le soin d’appeler notre journal pour en rajouter une couche. «Je tiens à lancer un appel à l’adresse de Benmimoun Habib. Je lui demande de ne pas répondre aux tentations de Djebbari. Il insiste pour le convaincre de prendre le poste de président du conseil d‘administration. Je lui dis que Djebbari se trouve dans une position grave de conséquence. Il veut rendre complice tous les gens timides et susceptibles d’être convaincus par ses mensonges. Cet énergumène n’est pas très loin d'une inculpation pour malversations. Alors Habib, je te demande de faire attention, tu peux avoir de graves ennuis. Je te le demande encore une fois, contente-toi d'être actionnaire et fais surtout attention où tu mets les pieds», a-t-il insisté avant-hier.

1. M. A.