Dans sa dernière sortie médiatique, le porte-parole du Mouloudia d’Alger, Tahar Belkhiri, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour tirer à boulets rouges sur le géant pétrolier, à savoir l’actionnaire majoritaire de la SSPA/MCA. Almas a été convoqué hier matin en urgence car le P-DG était très en colère. Les jours de la nouvelle direction sont d’ores et déjà comptés.
Tahar Belkhiri a déclaré dans les dernières heures : «On est des bénévoles et Sonatrach nous a promis toutes les facilités, mais là, je ne comprends pas cette attitude, qui entrave notre mission alors qu’on doit s’atteler à préparer la nouvelle saison.» Tahar Belkhiri n’a pas omis de montrer du doigt le wali d’Alger : «Le wali n’a pas à nous bloquer, car cet accord, le Mouloudia l’a eu de ses prédécesseurs. Cette assiette de terrain, c’est l’Etat algérien qui l’a donnée au Mouloudia, comme il l’a fait avec les autres clubs.» Des déclarations qui n’ont pas été du goût des hauts responsables de la Sonatrach et même quand le chargé de presse du géant pétrolier en a avisé le P-DG. Selon notre source, ce dernier était en colère. D’ailleurs, le président Almas a été convoqué en urgence hier pour discuter avec lui de ce qui s’est passé et voir ce qu’il a à dire sur la question. Il faut dire que déjà les responsables songeaient à apporter des changements au niveau de la direction du Doyen et on peut dire que ces paroles de Belkhiri ont conforté les dirigeants de la Sonatrach qui ne tarderont pas à prendre des décisions, sans le moindre doute. Quoi qu’il en soit, le président Almas s’est déplacé hier au siège de la Sonatrach pour expliquer la situation devant les hauts responsables de la firme.
Les jours d’Almas sont comptés
A cause de plusieurs défaillances, les responsables de la Sonatrach ont songé à mettre fin à la collaboration d’Almas à la tête du Mouloudia d’Alger. D’ailleurs, dernièrement, on avait annoncé dans ces mêmes colonnes, que le nouveau directeur des filiales à savoir l’ex-président du Doyen, Hadj Taleb, connait bien la maison et il suit de près ce qui se passe dans la maison du Mouloudia d’Alger. Tout le monde reproche à cette nouvelle direction sa mauvaise gestion. D’ailleurs, dans l’entourage du Doyen, on parle beaucoup, ces derniers temps, de changement au niveau de la direction. Tout le monde assure que, cette semaine, Almas sera remplacé. Est-ce que cette affaire de Belkhiri va accélérer le processus ? Ce qui est sûr, c’est que tout le monde espère que s’il y aura changement, les responsables de la Sonatrach fassent le bon choix car le Mouloudia d’Alger doit devenir serein, stable et calme pour un avenir plus radieux. Certes, la mauvaise gestion a affecté beaucoup ce grand club au point où il se loupe chaque saison, étant donné que les joueurs ratent l’essentiel à chaque fois à cause de cette instabilité persistante. Et donc, il faut vraiment trouver les bonnes personnes et un leader capable de gérer et mener le navire à bon port. Quoi qu’il en soit, la Sonatrach n’est pas contente de la gestion actuelle, et pense sérieusement au changement. Tout le monde parle de changement, cette semaine. Tout le monde attend de voir ce qu’il adviendra de l’avenir de ce grand club qui, au lieu de préparer sa saison prochaine, se concentre sur la gestion et les changements.
- Z.
Le CA songe à démissionner
Ne comprenant pas pourquoi Sonatrach n’a toujours pas débloqué les 20 milliards, le CA pense sérieusement à jeter l’éponge.
Depuis un bout de temps, les dirigeants du Doyen attendent l’argent de Sonatrach, mais le géant pétrolier n’a toujours pas fait le virement des 20 milliards, chose pas appréciée par les membres du conseil d’administration qui songent sérieusement à jeter l’éponge. D’ailleurs, dans sa dernière sortie médiatique, le porte-parole du club, Tahar Belkhiri, l’a fait si bien comprendre. Les membres du conseil d’administration ne comprennent pas pourquoi les responsables de la Sonatrach tardent à verser les 20 milliards. Car ce retard a généré plusieurs tensions. Déjà, les joueurs sont en rogne car ils pensent que la direction ne tiendra pas ses promesses puisqu’Almas avait assuré aux joueurs qu’ils allaient être payés, jeudi dernier, mais cela ne s’est pas fait car l’argent n’a toujours pas atterri dans les caisses du club. Le président leur a assuré que l’argent est attendu aujourd’hui. S’il n’y aura pas d’argent comme prévu, les membres du conseil d’administration vont prendre leur décision. D’ailleurs, il ne faut pas oublier non plus que ces derniers reprochent à Almas le fait de ne pas activer le nouvel organigramme alors qu’ils insistent sur cela depuis un bout de temps. Ce qui est sûr, c’est que dans la maison du Doyen, rien ne va plus et il y a de l’électricité dans l’air. Apparemment, le Doyen ne peut pas vivre sans ces tensions. On verra si le CA jettera l’éponge ou pas…
- Z.