Une autre réunion a regroupé, jeudi dernier, le secrétaire général de la Wilaya d’Oran avec des membres du conseil d’administration de la SSPA-MC Oran. En effet, le représentant du wali a reçu, à sa demande, Mohamed Ahmed Belhadj, Tayeb Mehiaoui et Youssef Djebbari.

Sauf que cette fois ci, le rendez-vous était verrouillé en matière d’information au point où le patron de la DJS, interrogé sur le sujet, s’est abstenu de toute déclaration. «Je n’ai rien à dire sur cette rencontre. Il y a des démarches à suivre pour le bien du MCO», s’est-il permis de souligner dans la même journée. Sauf que d’après nos informations, le sujet a tourné autour de la nécessité de tenir l’assemblée générale dans de brefs délais. Les trois hôtes du SG ont convenu de se revoir ce dimanche, pour choisir une date dont le délai ne devrait pas dépasser le 10 août prochain. Le représentant du wali a donné des garanties concernant la tenue de cette assemblée dans un endroit sous la protection des services de sécurité de la ville d’El-Bahia.  C’est en fait l’issue de cette rencontre tenue avant-hier dans un circuit fermé. A priori, si tout va bien, les actionnaires vont devoir tenir cette assemblée avant le 10 du mois prochain.  

1. M. A.

Kalaidji : « Voilà pourquoi je n’y ai pas assisté »

Invité à assister à la réunion en question, Hassen Kalaidji, n’a pas été de la partie. Nous l’avons appris de ses propos en réponse à une question sur le sujet. «La raison est liée à la ponctualité, tout simplement. Quand on m’a appelé, c’était pour me dire de me présenter à 16 h à la Wilaya. Or il n’y avait personne entre 16 h et 16 h 20, moment que j’ai choisi pour rebrousser chemin. Je ne pouvais attendre plus que ça, alors je suis sorti et retourné chez moi», a-t-il abondé avant-hier au bout du fil et d’enchaîner suite à notre insistance : «A vrai dire, j’ignore ce qui s’est passé dans la réunion juste qu’à ma descente de l’ascenseur, j’ai rencontré le directeur de la jeunesse et des sports à qui j’ai fait part de mon refus de rester. Il m’a parlé de la possibilité de le voir dans son bureau dans les jours à venir». D’après nos informations, ce membre influent dans les affaires de la société mouloudéenne serait invité à proposer une solution à la situation que vit le Mouloudia d’Oran.

1. M. A.

Bellelou : « Nous sommes pour toute décision du BF»

« On veut que CEO soit prolongé avant l’AG »

Baroudi Bellelou, prié de donner son avis sur l’arrêt de la compétition ou pas, semble partagé. «Je ne peux m’exprimer sur ce sujet sauf que nous sommes dans l’attente d’une décision définitive.  Pour répondre à votre question, je dirais que nous sommes pour toute décision qui serait prise par les membres de la fédération», a-t-il indiqué jeudi soir par téléphone. Ce dirigeant qui fait office de directeur sportif a insisté pour rappeler la préoccupation actuelle de son comité : «Pour être clair, nous sommes plutôt préoccupés par la situation actuelle que vit le Mouloudia. Nous voulons que les membres du conseil d’administration acceptent de prolonger le mandat de Tahar (Ndlr : Cherif El Ouazzani) avant la tenue de l’assemblée. Jusqu’à aujourd’hui, seuls Djebbari et Habib (Benmimoun) l’ont fait. Benamar Sofiane a donné son accord pour signer aussi. Parce que nous devons négocier avec les joueurs pour leurs salaires. Ce sont des priorités de l’heure. Il faut qu’on en finisse avant la tenue de l’assemblée des actionnaires. Parce que tout simplement, on voudrait pouvoir rassembler tous les documents exigés par la DNCG, et c’est très important pour le devenir du club. Et surtout pour éviter que les joueurs saisissent les instances. On veut limiter le nombre de dettes». Dans la foulée, notre interlocuteur s’est permis de donner des précisions sur l’état des joueurs à gros salaire : «Je dois voir Mansouri pour le convaincre de se montrer compréhensif vis-à-vis de la situation de notre club. Après, ce sera au tour de Litim à qui je proposerai un accord dans l’intérêt des deux parties. En principe, ce sera fait dans les jours qui arrivent inch’Allah». Avant de conclure, ce dirigeant a insisté aussi pour revenir sur le sujet d’une société nationale : «J’aimerais bien que la venue d’une société étatique se réalise le plus tôt possible.»      

1. M. A.