La réunion entre Tayeb Mehiaoui, Ahmed Belhadj et Youssef Djebbari, avant-hier dimanche, a été fructueuse. Les trois ont pu se concerter pour trouver un accord au sujet de la tenue de l’assemblée générale des actionnaires. Ainsi, les plus sceptiques des Hamraoua ont eu tort de croire à un désaccord entre ces anciens présidents de la SSPA-MC Oran.
Ce trio a trouvé un consensus scellant pour ainsi dire le sort de cette assemblée. Car, d’après des sources concordantes, le rendez-vous crucial aura lieu le 10 août prochain. Une des sources en question a pris le soin de dévoiler l’endroit devant abriter ce rendez-vous du devenir du club d’El-Hamri. «A priori, le choix s’est porté sur l’hôtel Sheraton qui semble le plus indiqué pour garantir aux actionnaires toutes les commodités qu’il faut notamment sur le plan sécuritaire», a pu assurer notre interlocuteur avant-hier du bout du fil. Selon lui, le rendez-vous devra regrouper uniquement les actionnaires ainsi qu’un représentant de la justice. «A part les concernés, c'est-à-dire les actionnaires, aucune autre personne n’aura le droit de prendre part à cette assemblée à l’exception d’un huissier et de l’avocat de Baba en sa qualité de représentant de l’actionnaire majoritaire de la société», a-t-il précisé. Comme quoi, l’organisation de cette assemblée sera confiée à Ahmed Belhadj comme relevé précédemment dans nos colonnes. Il faut noter que d’après ses dires, les présents à la rencontre avant-hier dimanche ont évoqué la nécessité de s’approprier le bilan de l’année 2018 qui ne devrait pas tarder à voir le jour.
21 personnes y assisteront
La future assemblée générale des actionnaires de la SSPA-MC Oran a toutes les chances de se tenir dans un cadre légal. Car, d’après une source fiable, seuls les actionnaires de la société mouloudéenne auront droit à l’accès dans la salle devant abriter l’évènement. Ces derniers au nombre de dix-huit (18) seront présents à l’assemblée accompagnés de l’avocat d’Ahmed Belhadj et d’un huissier de justice. Le responsable numéro un de la DJS d’Oran ne devrait pas manquer le rendez-vous, crucial pour le devenir du club dit phare de l’ouest algérien. Au total, vingt et une personnes auront le droit d’assister à cette assemblée.
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Mehiaoui : «Il y a urgence de mettre le club en conformité avec les lois»
Tayeb Mehiaoui a finalement décidé de se confier pour répondre aux questions concernant la situation du MC Oran sur le plan administratif, notamment. L’actuel président du club sportif amateur (CSA) a commencé par expliquer la raison poussant les actionnaires influents à mettre du temps pour réagir et fixer la date de l’assemblée générale. «Nous agissons selon les lois et les statuts. La situation de notre club n’a pas été claire depuis la décision prise par l’ancien wali de confier les commandes du club à Tahar Chérif El-Ouazzani. Il avait insisté pour que Tahar soit nommé à la tête de la direction du MCO. Puis, le club a fonctionné avec l’espérance de voir la société Hyproc se saisir de sa gestion. Entre-temps, les dirigeants ont fait de leur mieux pour que l’équipe réalise un bon parcours. Au final, l’équipe n’a pas démérité. Maintenant, il y a l’urgence de mettre le club en conformité avec les lois du code du commerce. Ceci d’autant plus que la direction de contrôle de la gestion financière réclame des documents permettant au club de maintenir sa place dans l’élite professionnelle», a-t-il souligné.
«Ma plainte ? L’affaire suit son cours»
Interrogé pour savoir où en est sa plainte contre la société mouloudéenne, l’ancien sénateur d’Oran a répondu : «C’est vrai que j’ai porté l’affaire en justice pour activer le processus et pour mettre le Mouloudia en conformité avec les lois. Malheureusement, il y a cette pandémie du corona qui a freiné les choses. Nous avons été obligés d’adhérer aux instructions des services sanitaires. Il y a l’intérêt humain qui prime, c’est la priorité des priorités, c’est très important, il ne faut surtout pas négliger ce facteur. Donc, il fallait attendre des semaines tout en souhaitant la disparition totale de cette maladie qui a pris des proportions inquiétantes. Pour l’instant, le dossier est entre les mains d’une experte judiciaire. Donc, l’affaire suit son cours et nous n’avons plus qu’à attendre tout en espérant qu’on en finira avec cette maladie.»
«L’AG se tiendra selon les statuts»
Prié de dévoiler la manière avec laquelle son rendez-vous avec Belhadj Ahmed et Youssef Djebbari s’est tenu dimanche, le patron actuel du club amateur a déclaré : «Vous savez, les lois sont claires et nul ne peut les piétiner ou changer quoi que ce soit. Au départ, il fallait privilégier l’intérêt du Mouloudia. Et c’est pourquoi nous avons pris le soin de de se réunir et se concerter sur la situation que vit le club sur le plan administratif. Juste pour vous informer que nous allons demander la présentation des bilans, notamment celui de l’année 2018 parce qu’il a été exigé par la DNCG. En un mot, l’assemblée devra se tenir selon les exigences des statuts. Il faut la présentation des bilans pour que demain si une société arrive, ses responsables sauront faire la part des choses. Avec les bilans, le passage de pouvoir deviendrait une simple formalité et le Mouloudia aura sa propre entreprise comme dans le temps de la réforme.»
- M. A.