L’assemblée générale des actionnaires serait-elle compromise ? Quelques points encourageraient la donne si on se fie aux informations récoltées hier par nos soins. A commencer par la certitude de la tenue de l’assemblée en question sachant qu’à en croire nos sources, les bilans de la direction actuelle du MC Oran sont réclamés, or les dirigeants ne seraient pas chauds à l’idée de les confier au commissaire aux comptes qui les a informés avant-hier de la nécessité de les préparer.
D’après nos sources, Tahar Chérif El-Ouazzani et ses collaborateurs ne seraient pas aptes à le faire pour une raison restant obscure. En d’autres termes, les actionnaires de la société mouloudéenne se verraient dans l’obligation de différer le rendez-vous prévu dans 20 jours exactement. Le deuxième point concerne le fait que le trio Mehiaoui-Belhadj-Djebbari n’ait pas informé les autorités de la décision de fixer la date de l’AG pour le 10 août prochain. «Pour l’instant, je ne peux rien dire parce que tout simplement je ne suis pas au courant de ce qui a été décidé dans leur réunion. A l’heure actuelle, je n’ai pas reçu de document attestant de ce qu’ils ont décidé», a révélé Yassine Sief, le patron de la DJS hier matin au téléphone. A l’heure de la rédaction de ces colonnes les trois concernés n’étaient pas joignables. Enfin, le troisième point touche la forme de la réunion entre les trois anciens présidents de la SSPA qui, d’après nos sources, n’ont pas relevé la présentation des bilans. Cette demande n’a pas figuré dans l’ordre du jour de leur réunion tout simplement. A suivre.
- M. A.
L’avocat de Belhadj prend les devants
L’avocat de Belhadj Ahmed a entamé les démarches pour préparer les travaux de l’assemblée générale des actionnaires. D’après nos informations, ce dernier portant le nom de Sofiane Belgherbi devait se rendre ce mardi au tribunal pour déposer une ordonnance concernant la tenue de l’assemblée en question. Le chargé des affaires de Baba a dû certainement rassembler les documents liés à ce rendez-vous d’autant que le commissaire aux comptes a pris les devants pour préparer les bilans réclamés dans les délais. Cela dit, les choses semblent donc aller pour le mieux de leur côté.
- M. A.
Le MJS l’a affirmé à deux reprises, mais sans donner des détails
Le club aura-t-il sa société ?
Deux ministres, l’actuel et son prédécesseur, de la Jeunesse et des Sports ont assuré de la nécessité de doter le MC Oran d’une société étatique. Aussi bien l’actuel patron du MJS et que son prédécesseur, chacun l’a affirmé de vive voix en visite officielle à Oran. Dimanche dernier, Sid-Ali Khaldi l’a affirmé avec plus de fermeté rappelant au passage le statut de ce club réputé. «Le Mouloudia d’Oran reste une couronne sur nos têtes, donc un club à la réputation établie, qui fait partie des fondateurs du mouvement sportif national. Il ne sera pas abandonné, impossible qu’il le soit. L’Etat vous demande de faire preuve de patience. Sauf que la balle est entre les mains des actionnaires, il faut qu’ils arrivent à privilégier l’intérêt du club avant toute autre considération. A ce moment-là, l’Etat fera le nécessaire et vous aussi pour le bien de votre club», avait-il lancé à l’adresse d’un groupe de supporters au cours de sa visite au nouveau stade olympique de la ville d’El-Bahia. Un des fans a même rappelé qu’en ‘’dépit d’un décret ministériel signé en 2012 pour l’arrivée de Naftal, le Mouloudia n’a encore rien vu venir à l’inverse d’autres club‘’. Le ministre s’est permis en revanche de jeter la balle dans le camp des actionnaires certainement au courant des conflits opposant certains d’eux. Il avait insinué qu’il faudrait que ces derniers se mettent d’accord et privilégient l’intérêt de leur club. Sauf que sa déclaration n’a pas été suivie d’un quelconque détail concernant la repris en main du club dit phare de l’Ouest par ’une société nationale. Le MCO aura-t-il sa société ?
- M. A.