Parmi les membres de l’assemblée générale de la FAF, la Ligue de football professionnel représentée par son président Abdelkrim Medouar, ce dernier est donc concerné par la consultation écrite décidée par la FAF et dont le dernier délai a pris fin hier.
La LFP se devait de remplir le formulaire, mais pour adopter une décision collégiale une réunion s’est tenue entre les membres du BL qui sont tombés d’accord pour une abstention pure et dure. En effet, le président de la LFP n’a jamais caché son refus de recourir à cette consultation, lors de la réunion du BF du 15 juillet dernier, il a été invité à lever sa main et voter s’il est contre ou pour l’idée de cette consultation, mais Medouar hors de lui a refusé de s’y soumettre. Le président de la LFP, qui se vante d’être l’initiateur de l’idée de la consultation à travers sa tournée nationale chez les clubs de L1 et de L2, affirme avoir effectué ce sondage et en détenir les preuves écrites au siège de son instance. D’après lui, sa tournée lui a même permis de sortir avec un format de championnat validé par l’ensemble des clubs professionnels (20 clubs en L1 et 18 en L2 durant une année transitoire), une proposition dont il a même demandé à ajouter dans la consultation de la FAF avant d’apprendre que sa demande a été tout simplement rejetée. Medouar s’est dit outré par l’attitude qui a exclu toutes ses interventions et ses idées, se disant même marginalisé, un sentiment suffisant pour décider en fin de compte de ne pas prendre part à cette démarche de la FAF, et opter pour l’abstention. A noter que des clubs comme l’ESS ont opté pour ce même choix, trouvant que leur voix n’apporterait rien au vote, et que la FAF a perdu beaucoup de temps alors qu’elle avait la solution entre les mains.
- M. A.
Des rumeurs évoquent un possible retrait de la délégation à la LFP
La FAF n’osera pas
Le climat délétère qui s’est installé entre la FAF et la LFP à la suite des dernières interventions médiatiques de Medouar où il a brisé le droit de réserve prévu par la convention signée avec la FAF, avec des accusations proférées à l’encontre du président de la FAF Kheireddine Zetchi et son BF, a laissé croire à un prochain divorce entre les deux parties. En effet, il se murmure çà et là, notamment dans les cercles proches des deux camps, que la convention qui lie les deux parties risque d’être rompue par l’instance faîtière lors de la tenue de son prochain Bureau Fédéral. Les rumeurs affirment que la FAF pourrait recourir à l’article 20 de la convention qui traite du retrait de la délégation. Si la Fédération applique cet article, la Ligue de football professionnel sera mise entre parenthèses et sa gestion reviendra au Bureau Fédéral, ça serait la 2e fois en un seul mandat que Zetchi intervienne dans ce sens après la première fois début 2018 quand Kerbadj a été invité à quitter son poste après un sévère désaccord. Le scénario revient avec insistance et les proches de ce mouvement affirment que cela pourrait devenir réalité, trouvant que les dernières attaques de Medouar étaient exagérées ; ceci dit, du côté de la FAF on préfère se concentrer pour l’instant sur le plus important, une source proche de cette dernière nous dira que la fédération en ces moments délicats a d’autres chats à fouetter que de se concentrer sur les sottises de Medouar, à vrai dire la FAF n’irait pas jusqu’à ouvrir un nouveau front, au moment où elle est déjà attaquée de toutes parts, surtout pas dans une période cruciale marquée par une décision qui s’annonce importante, et qui entraînera une préparation minutieuse pour un éventuel nouveau départ, affaire à suivre…
- M. A.