L’attaquant belouizdadi n’a pas pu montrer tout ce dont il est capable du moment qu’il n’a pas eu assez de temps en raison de la crise sanitaire. Rapidement, ça a commencé à parler de sa libération mais pour le concerné, pas le temps de penser à tout cela, il a la confiance des dirigeants. Entretien.

Tout d’abord, comment allez-vous ?

Dieu merci, je me porte bien et je suis en bonne santé, c’est le plus important à l’heure actuelle. Comme vous le savez, les choses ne sont pas du tout simples à l’heure actuelle avec cette grave crise sanitaire. Il faut faire très attention et veiller à ce que tout le monde soit sain et sauf et notamment les proches et la famille. Cette crise perdure et il faut faire très attention car c’est dangereux.

 

Comment vivez-vous cette situation ?

Avec le temps, on commence à s’habituer. Ce n’est pas la joie mais d’un autre côté, on sait très bien que nous n’avons pas le choix et qu’on doit faire avec cette situation. En ce qui concerne le volet sportif, on est à l’arrêt depuis plus de 4 mois et demi et ce n’est pas une bonne chose puisqu’il est impossible de reprendre. Comme tout le monde, j’essaye de gérer ça comme il se doit mais ce n’est guère évident, je dois le dire.

 

Il y a cette consultation écrite de la FAF. Qu’en pensez-vous ?

Les choses ont été faites et maintenant, il faudra attendre pour voir ce qui va en découdre par rapport aux décisions qui doivent être prises concernant l’issue de la saison. On est dans une position d’attente pour savoir ce qui va se passer dans cette histoire et on va enfin être définitivement fixés sur ce qui nous attend par rapport aux décisions qui seront prises.

 

Justement, espérez-vous fêter le titre de champion ?

Mais c’est une évidence que je veux fêter le titre. Ce qu’il faut savoir, c’est que le club a fait le meilleur parcours possible depuis l’entame de la saison où il a été le plus constant dans les performances. On a fait beaucoup d’efforts pour arriver là et occuper cette première place. On verra ce qui va se faire.

 

Passons à vous. Comment évaluez-vous votre parcours ?

Je pense qu’on ne peut pas parler de parcours me concernant. Je suis arrivé au mercato d’hiver et je n’ai joué que 4 petits matchs avec l’équipe. C’est bien trop peu pour faire une évaluation. Lorsque j’ai joué, j’ai tout donné pour mon équipe et j’ai ouvert mon compteur face à la JSK. Après, il y a eu cet arrêt de la compétition qui a freiné tout le monde. Je ne peux m’auto-évaluer.

 

Cela n’empêche pas les rumeurs de libération qui vous concernent. Un commentaire…

Ce qu’il faut savoir, c’est que je n’accorde absolument aucune attention à tout ce qui se dit sur mon avenir ou sur ma personne. Je sais comment ça se passe et je pense que vous aussi êtes au courant. Je préfère me concentrer sur autre chose car de mon côté, je suis tranquille. D’ailleurs, je vais vous raconter une anecdote à ce sujet…

 

Allez-y…

J’ai été à la direction pour signer le protocole (baisse des salaires, ndlr). Au cours de cette entrevue, Korichi m’a rassuré et m’a dit de ne pas me fier à ce qui se dit contre ma personne. il m’a fait comprendre que tout le monde comptait sur moi et que j’allais bien rester au sein de l’équipe la saison prochaine. Je n’ai pas besoin de plus de ça pour être tranquille. En plus, je suis sous contrat.

 

Donc,  vous allez honorer votre contrat, c’est cela ?

Ecoutez, j’ai joué dans de nombreuses équipes et je sais de quoi je parle. J’ai trouvé mes aises au Chabab, un club qui me donne tout ce dont j’ai besoin pour m’épanouir. Même si je reçois des offres, je ferai comprendre à tout le monde que je ne suis pas sur le marché et que je suis lié au Chabab où je compte rester, m’imposer et aider l’équipe à remporter beaucoup de succès.

1. Z.