La direction de l’USMA veut en finir avec l’affaire Ibara dans les plus brefs délais pour que la FIFA lève l’interdiction de recrutement infligée au club, ce qui va lui permettre de qualifier ses nouvelles recrues. 

Il y a environ dix jours, une mauvaise nouvelle est tombée comme un coup de massue sur la direction de l’USMA ainsi que tous les amoureux du club. Elle a reçu une notification de la FIFA l’informant que le club est interdit de recrutement pour les trois prochaines périodes de transferts, et ce, pour ne pas avoir payé les arriérés de salaire de son ex-attaquant, le Congolais Prince Ibara. Avant-hier, une rumeur a circulé dans l’entourage usmiste annonçant que la direction du club algérois a refusé de payer le joueur en question et qu’elle privilégiait, soi-disant, une solution à l’amiable au lieu de verser la somme de 220.000 € dans son compte bancaire. La direction a vite réagi puisqu’elle a publié un communiqué officiel dans lequel elle a démenti formellement cette rumeur. Elle a également indiqué dans son communiqué qu’elle a d’ores et déjà entamé la procédure pour régler le cas Ibara. Il y a quelques jours, elle a saisi la FAF, pour transférer la somme de 220.000 € dans le compte du joueur, montant qui sera défalqué de la prime perçue de la CAF (500.000 $). La direction tient également à rassurer les supporters qu’elle travaille avec professionnalisme et qu’elle ne badine pas avec la loi, et ce, depuis l’arrivée du nouveau propriétaire Serport et la nouvelle direction. Il est à rappeler que Prince Ibara avait saisi la commission du statut du joueur au niveau de la FIFA, pour ne pas avoir perçu ses arriérés de salaire lorsqu’il évoluait à l’USMA lors de la saison 2018/2019. Il a obtenu gain de cause de la part de la première instance du football international, qui a condamné l’USMA à payer l’international congolais la somme de 220.000 €. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, le club est interdit de recrutement, ce qui a poussé les responsables à accélérer les démarches pour désamorcer cette bombe, c'est-à-dire payer le joueur et attendre une nouvelle notification de la FIFA, celle levant la sanction. Du coup, cela va leur permettre de qualifier les nouveaux joueurs que va recruter le directeur sportif Anthar Yahia, cet été. Rappelons également que l’USMA devra payer une amende de 5% à la FIFA sur la somme de 220.000 € qui sera transférée dans le compte bancaire d’Ibara, soit 11.000 € et ce, pour avoir dépassé le délai de payement qui devait se faire avant le 6 juillet dernier.

1. S.

Après Meftah et Cherifi

Belkaroui, 3^e libéré ?

Le directeur sportif de l’USMA, Anthar Yahia, a établi la liste des libérés. Mais jusqu’au moment où nous mettons sous presse, la direction du club ne veut pas la dévoiler tant que la FAF n’a pas encore scellé le sort du championnat. Comme il fallait s’y attendre, il y a bel et bien des surprises dans la liste des libérés. Alors que le contrat de Rabie Meftah ne sera pas renouvelé et qu’il quittera ainsi le club, Redouane Cherifi ne sera lui également pas conservé parmi l’effectif qui représentera l’USMA lors du prochain exercice. Selon une source fiable, Hichem Belkaroui pourrait emboiter le pas à ses deux coéquipiers. En effet, il devrait être le troisième libéré. Si Anthar Yahia aurait pris une telle décision, c’est tout simplement pour des raisons purement techniques. Arrivé au club l’année passée en provenance du club saoudien Al-Raed comme en étant l’une des recrues phares du club, il n’a pas pu apporter le plus escompté, se contentant de très rares apparitions depuis l’entame de la saison pour des raisons sportives et autres extra-sportives. Le moins que l’on puisse dire est qu’il a été la grande déception puisque les supporters attendaient beaucoup de lui pour être un renfort de taille pour l’arrière-garde de l’équipe. En plus de son âge un peu avancé (30 ans), la direction veut également se débarrasser d’un autre gros salaire. C’est la raison pour laquelle elle devrait lui accorder un bon de sortie, cet été. Rappelons que le défenseur en question est proche de repartir dans le Golfe, plus exactement en championnat koweïtien avec le club Al-Koweïti, qui s’est manifesté pour s’offrir ses services, cet été.

1. S.