Clubs-joueurs-Covid : comment négocier son contrat ?

Le Bureau fédéral a décidé de donner le coup d’envoi du mercato estival de la nouvelle saison ce 5 août ; un marché qui durera jusqu’au 27 octobre prochain. Ainsi, après l’annonce de la fin de l’exercice 2019-2020, tous les joueurs qui étaient sous contrat jusqu’à cet été 2020 sont automatiquement libres ; ils peuvent s’engager en faveur de nouveaux clubs à partir de cette date du 5 août.

Mais l’engagement risque d’être différent des fois précédentes à cause de la pandémie. En effet, quelques clubs, déjà actifs durant les dernières semaines, vont commencer à annoncer les coups réalisés incessamment ; d’autres entreront en lice maintenant. Mais ce qui est certain, les équipes qui ont toujours été à l’aise financièrement vont l’être encore plus et les moins aisés vont continuer à perdre du lest. Même si la FAF a arrêté les dates du début et de la fin du mercato, il n’en demeure pas moins que la date de reprise de la compétition n’est pas encore connue. On a entendu çà et là à propos d’une intention de relancer la machine en octobre, avec une reprise progressive des entraînements pour que le championnat redémarre en décembre. Mais tant que la Pandémie n’a pas été contrôlée, il sera délicat d’en être sûr à 100%. La question qui s’impose dans ce cas : quel genre de contrat signeront les joueurs avec leurs nouveaux clubs respectifs dans ces conditions ?

 

La balle dans le camp des clubs

On imagine bien que les clubs vont essayer d’attaquer les négociations avec des joueurs et tenter d’arracher leur accord, mais comment vont-ils faire pour les payer ? Les clubs peuvent-ils s’engager 0 les payer à partir de la signature du contrat ? Leur payeront-ils leurs salaires dans leur intégralité ? Probablement pas tous, car si des clubs disposent de moyens intéressants, ils peuvent négocier et convenir à des accords impliquant une baisse de salaire, tant que le championnat n’a pas commencé. Ce qui a été le cas au CRB qui a convaincu ses nouveaux joueurs de ne toucher que 50% du montant de leur salaire, et ce, jusqu’à la reprise (le CSC aurait négocié et trouvé un accord autour de 35%). D’autres équipes, beaucoup moins huppées, ne pourront pas s’offrir ce luxe ; c’est déjà un point qui risque de peser dans la balance des négociations. En cas de duel entre deux équipes, la plus riche aura toujours le dernier mot. Des équipes peuvent même défier tout le monde en décidant de surenchérir en promettant le salaire intégral ; ce qui leur ferait gagner leurs batailles, et ce, malgré les recommandations de la FIFA qui insiste sur le caractère spécial de la démarche. Cette situation inédite va jeter son ombre sur ce mercato pas comme les autres qu’on s’apprête à vivre où rien ne sera plus comme avant. Les joueurs vont devoir s’y plier, en espérant une fin rapide et heureuse de cette pandémie.

  1. M. A.

 

 

Elle a payé pour eux et ils n’ont pas encore remboursé

FAF : 4 clubs mis en demeure

 

La FAF a saisi officiellement 4 clubs pour réclamer le remboursement de sommes d’argent prêtées précédemment afin de régler leurs litiges avec leurs joueurs ou entraîneurs étrangers. La DGCF a ressorti les vieux documents qui ont révélé un retard dans le remboursement de 4 équipes, à savoir l’ESS, le MCO, l’USMBA et la DRBT. Ces teams ont donc des dettes envers la FAF dont certaines datent de janvier 2018 à l’image de celle payée au profit de l’USMBA dans son conflit perdu avec le joueur Jessy Mayele, ou encore un prêt réclamé par Sétif juste avant son inoubliable match contre les Sud-Africains de Sundowns ; match arrêté ayant entraîné la suspension du club par la CAF. Preuves à l’appui, la FAF a donc réclamé son argent ; les clubs vont devoir trouver les fonds nécessaires pour éponger ces dettes et régulariser leur situation.

  1. M. A.

 

 

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