Suite à une réunion du haut conseil de sécurité présidée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, ce dernier a instruit le Premier ministre à l'effet de programmer une réouverture graduelle des lieux de culte, qui sera limitée, dans une première phase, aux seules grandes mosquées d'au moins mille (1000) places, et qui soient en mesure de permettre la distanciation physique indispensable, avec comme impératif le port du masque par tous.
Inscrite également à l'ordre du jour de cette réunion, la question de la réouverture des plages aux citoyens, et des lieux de récréation et de détente, en particulier dans la conjoncture estivale actuelle, a permis au président de la République de charger le Premier ministre de prendre les mesures qui s'imposent à l’image de la préparation des décrets en vue de prévoir les modalités pratiques pour une application flexible des mesures prévues. L'Etat précise qu’il restera vigilant quant au respect rigoureux de ces mesures par les citoyens. Cette avancée rendue possible par la récentre stabilité enregistrée dans la situation sanitaire a alimenté de nouveau le débat autour du retour progressif à la compétition nationale. Le MJS vient d’autoriser les athlètes concernés par les prochains JO à utiliser les infrastructures sportives pour continuer leur préparation, et pendant ce temps-là, la FAF a mis fin à l’exercice 2019-2020 qui a engendré tous les maux du monde à la fédé’ et aux autorités. Ceci dit, et comme l’a si bien déclaré le président de la FAF et le président de sa commission médicale il y a quelques semaines : «Même si on annonce l’arrêt du championnat, on finira un jour ou l’autre par reprendre la compétition.» Une issue inévitable, et logique, surtout lorsqu’on se compare à ce qui se fait chez les voisins maghrébins et africains avant les Européens.
La reprise des entraînements, une urgence
La reprise est donc devenue plus proche que jamais, les supporters ont hâte de replonger dans l’ambiance de la compétition même si leur retour aux stades n’est pas d’actualité, seule une reprise à huis clos est d’actualité pour l’instant, il faut dire que l’annonce de la réouverture des mosquées est considérée par certains comme l’élément qui va faire bouger les choses, l’Etat a donné le feu vert pour que cela soit fait, malgré les nombreux risques, car même si on essaye tant bien que mal de communiquer à travers les réseaux sociaux certaines mesures liées à ce retour conditionné aux lieux de culte, mais l’application de ces mesures est loin d’être acquise. Les mosquées de plus de 1000 personnes devaient être autorisées, pourquoi pas des stades censés accueillir à tout casser 100 personnes par match, de surcroît armés jusqu’aux ongles des mesures d’un protocole sanitaire en bonne et due forme. La décision du HCS va être appliquée, tout comme la fetwa décidée la veille de l’Aïd autorisant le sacrifice malgré les risques encourus, au grand dam du docteur Bekkat Berkani, l’homme qui a choisi d’arrêter le football trouvant qu’il est dangereux et contagieux, pourtant les stades des différents quartiers à travers le pays continuent de vibrer au rythme des tournois, où des joueurs professionnels se produisent chaque soir, sans que personne y voit d’inconvénient.
Sélections de jeunes
Autrement dit, la FAF qui a décidé d’arrêter le championnat doit dès à présent activer pour relancer le suivant, elle a fait un pas vers l’avant en annonçant le début du mercato, la prochaine étape doit être celle de la réouverture des stades pour permettre aux équipes de revenir aux entraînements, d’essayer de limiter les dégâts d’un arrêt fatal de 5 mois, du jamais vu dans l’histoire du football, les spécialistes ont aussi soulevé le problème des sélections notamment celles des jeunes qui sont inactives depuis des mois, ces derniers pouvaient bien bénéficier d’une dérogation, la FAF pouvait bien rendre service à ces malheureux jeunes U20, U17 ou autres pour rester compétitifs et prêts pour les prochaines échéances, notamment les qualifications aux CAN de ces catégories, mais en vain.
La responsabilité est donc grande mais les indicateurs sont tous dirigés vers une fin du cauchemar, le MJS est appelé aussi à œuvrer pour que les stades soient de nouveau opérationnels, en attendant d’arrêter une date définitive pour la reprise du championnat.
S.M.A