Faute de moyens financiers, le président Chérif Mellal poursuit sa politique de baisse de la masse salariale du club. En effet, après s’être «débarrassé», de certains gros salaires lors de ses premiers 18 mois à la tête du club, il a décidé cette saison de ne pas recruter de joueurs qui touchent de gros salaires.
D’ailleurs, jusqu’à maintenant, il n’a pas engagé de joueur à plus de 70 millions de centimes. Il a engagé 4 recrues pour le moment, mais aucune n’a bénéficié d’un salaire dépassant 70 millions de centimes. A titre d’exemple, Ferrahi, l’ex-pensionnaire du RC Kouba, a signé pour une mensualité de 70 millions de centimes, alors que le sociétaire de l’ES Ben Aknoun Juba Aguieb pour une mensualité de 60 millions de centimes. Pour l’attaquant de l’ASO, à savoir Hadj Habib Saïd Fellahi, il a eu droit à un salaire de 35 millions de centimes. Le recrutement de ces trois joueurs n’a coûté que 165 millions de centimes, alors que le défenseur de la formation de Dar El Beida a eu droit à un salaire insignifiant. Il faut dire qu’un jeune recruté, il y a quelques jours, a signé une licence espoir ; il a eu droit à un salaire de 40 millions de centimes. Le président Mellal avait déclaré, avant l’ouverture du marché des transferts, qu’il ne fera pas de folies en cette intersaison, mais personne ne s’attendait à ce qu’il se contente de faire seulement appel à des jeunes vu que son ambition pour la saison prochaine est de remporter le titre et d’aller le plus loin possible en compétition continentale. Il a même promis aux supporters, dans l’une de ses déclarations, qu’il ambitionne de gagner la Champions League africaine les deux prochaines saisons. Les jeunes engagés jusqu’à maintenant, à savoir Ferrahi, Aguieb, Fellahi et Hadouche, ont des qualités, mais les supporters estiment que pour jouer les titres, il faudra aussi renforcer l’équipe par des joueurs d’expérience, notamment en attaque. Cette stratégie de ne recruter que des jeunes est une arme à double tranchant, car il leur faudra du temps pour s’affermir. Or, la JSK n’est pas une équipe qui forme pour vendre ensuite, mais une équipe qui a été créée pour gagner des titres. Le président Mellal l’a rappelé, il y a quelques semaines, en affirmant qu’il a pris les destinées du club pour gagner des titres. Pour que la JSK renoue avec des titres tant au niveau national que continental, il faudra mettre le paquet pour s’offrir les quelques rares meilleurs joueurs évoluant dans notre championnat. Une source proche de la direction a indiqué qu’il n’y aura pas de recrue dont le salaire dépassera 100 millions de centimes en cette intersaison. Or, pour enrôler un vrai chasseur de buts, le président Mellal devra casser sa tirelire, car tous les ténors de notre championnat sont à la recherche d’un vrai chasseur de buts. Malgré le fait que l’entraîneur Yamen Zelfani se trouve chez lui en Tunisie depuis plusieurs jours, les dirigeants affirment qu’ils sont en contact permanent avec lui et qu’ils le consultent concernant le renforcement de l’effectif.
Mohamed A.
Motrani trop cher pour la JSK
Même si le profil de l’attaquant du MCO Zoubir Motrani répond au profil que recherchent les dirigeants kabyles, il ne viendra pas à la JSK. Et pour cause, sa cote a augmenté de manière vertigineuse en cette intersaison. Le président Mellal ne l’a pas contacté et ne lui a fait aucune offre, mais certains de ses proches ont évoqué son nom. Ayant brillé sous le maillot du MCO lors de l’exercice écoulé, Motrani est convoité par le Mouloudia d’Alger et le CRB. L’un de ces deux clubs lui a proposé un salaire de 200 millions de centimes, tout en s’occupant du rachat de son contrat. Vu que le talon d’Achille de l’équipe reste l’attaque, les supporters souhaitent que la direction fasse appel soit au meilleur buteur du championnat Belhocini ou à l’étoile montante du MCO Motrani. Mais ces deux attaquants sont très chers pour les dirigeants de la JSK qui ont décidé de ne recruter que des jeunes dans l’espoir de les voir exploser sous le maillot jaune et vert. Il est utile de souligner que la lettre de libération de Motrani est estimée à 1,5 milliard de centimes, alors que Belhocini, même s’il est libre de tout engagement, son seul rêve est de décrocher un contrat à l’étranger.
Mohamed A.