Abdelhafid Belabbès a réagi à la déclaration de Tahar Chérif El-Ouazzani le tenant pour responsable du mal du MC Oran. L’ancien défenseur international a pris contact avant-hier avec notre journal pour se défendre.

On s’attendait à votre appel…

Je ne pouvais laisser passer de telles attaques. Je voudrais répondre aux accusations de Tahar Chérif El-Ouazzani parues  sur votre journal. Je me permets de le répéter, l'ingratitude bat son plein dans notre pays devenant une récompense. Je pense qu’il est utile de le relever, les actions entreprises dans le cadre de mon assistance à cette personne au début de la saison 2019-2020.

Allez-y

J’ai préparé et établi le procès-verbal de son installation au poste Directeur Général mois de juin, de son installation au poste d’entraîneur, je l’ai aidé pour lui confectionner une griffe portant la mention de DG plus une autre de SSPA. J’ai rédigé une lettre transmise à Monsieur le wali d’Oran pour l'octroi de 2 milliards de centimes versés au club. Je l’ai aidé dans la récupération des documents de la société de notre et au niveau de la DJS. J’ai aidé le club pour l’ouverture nouveau  compte bancaire, pour l’établissement des chèques de banque au profit des joueurs en litige avec le club, dans la levée  de l’interdiction de recruter, dans la préparation du dossier d'engagement du club au niveau de ligue professionnelle le 30 juillet 2019 sans oublier ma collaboration dans l’établissement des licences des joueurs. Je dois aussi rappeler mon aide dans la régularisation du cas de Boudebouda qui réclamait neuf millions de dinars et la confection des panneaux publicitaires. J’ai même assisté à la réunion technique précédant les matches du MC Oran contre l’USMBA et contre le CSC. Donc, voilà autant d'actions que j'ai entreprises du mois de juin et juillet 2019 pour faire démarrer l'équipe. Je dois ajouter un autre problème

Lequel ?

Cette même personne m’a contacté en plein hiver pour demander mon aide dans le dossier lié à l’affaire Cavalli, un dossier épineux étant transmis au niveau de la FIFA alors que j’étais alité suite à une intervention chirurgicale subie au niveau du tendon d’Achille. Je l’ai fait avec l’assistance et la collaboration de la FAF. Alors, la question reste posée, qui a trahi qui ? Celui qui a entrepris ses actions pour la modeste somme de soixante mille dinars ou celui qui a intenté une action de justice contre le MCO devant les tribunaux déposé plainte au niveau de la CNRL. C’est moi qui ai bloqué les comptes bancaires du club.

Pourquoi s’en est-il pris à vous selon vous ?

Je vais y venir… Il me traite d’un diable, alors je lui dis, celui qui signe un pacte avec le diable est un diable et ne pourra jamais fouler la terre sainte. Elhamdoullah, le bon Dieu m'a permis de voir et de revoir à plusieurs reprises  sa terre sacrée. Je lui réponds aussi,  celui qui a commis l'un des sept péchés capitaux devra implorer Dieu et se purifier et encore…

Vous l’avez traité d’illettré selon ses dires…

Je n'ai jamais évoqué ou parlé de mon niveau intellectuel ni de ma carrière sportive que je juge très satisfaisante. Mais je persiste et je signe, mes compétences en matière de gestion, mes connaissances dans la réglementation et des lois sportifs sont reconnues au niveau national. Et ce ne sont pas ses accusations qui vont changer les choses. Moi, je n'ai jamais été demandeur d'emploi. Tous les présidents qui se sont succédé à la tête du Mouloudia y compris lui, ont sollicité mes services. J'ai répondu présent en reconnaissance à ce club qui m’a enfanté sans publicité ni populisme. Le niveau n’a aucune importance du moment que l’échelle de valeur a été inversée pour la simple raison qu’il a été directeur général sans aucun niveau et intronisé par l’autorité en pleine période de la mafia, lui qui parle de la mafia et d’el-Issaba.

On sent que ce problème entre vous est CEO dépasse le MCO…

C’est un problème personnel. Deux facteurs ont fait que cette personne m'en veut toujours et me tient rancune. Primo, en 2004,  il a été candidat à la présidence du MCO au même titre qu’un autre ancien joueur, en  l'occurrence Mourad Meziane lequel j’ai soutenu et qui a été  élu avec 88 voix contre 8. Cette défaite lui est restée au travers de la gorge. Secundo, il a un complexe envers ma personne. Ce complexe reste pour moi soit une énigme soit un complexe d’infériorité.

Il dit aussi que vous vous êtes enrichi sur le dos du club…

Mis à part les dirigeants et le comité de supporters de l’époque de la réforme sportive qui m’ont prêté assistance sur le plan éducatif, sportif et même financier et dont je suis reconnaissant envers ceux qui sont encore en vie et ceux qui ne sont plus de ce monde pour qui je prie Dieu Le tout Puissant de les accueillir en Son Vaste Paradis, je défie tous les présidents qui ont dirigé le club après la réforme sportive qui osent prétendre m’avoir assisté ou corrompu. Moi, j’ai la conscience tranquille, je remercie Dieu d’avoir guidé mes pas vers le gain halal et une retraite acquise à la sueur de mon front. Cela dit, mes principes et ma dignité font de moi un être humain qui ne s’agenouille et qui ne s’incline que devant la volonté divine. Je crois que mon éducation m’oblige à certains droits de réserve mais ma patience a des limites et la boîte noire peut s’ouvrir.

1. M. A.