Libre de tout engagement et comme le MCA ne l’a pas convoqué pour lui proposer de rempiler, il a négocié avec plusieurs clubs. Bien que JSK et l’ESS insistent pour l’avoir, Hichem Nekkache n’a pas tranché sa nouvelle destination. Le contact qu’il a eu de Turquie pourrait tout chambouler.

En fin de contrat cet été, Hichem Nekkache n’a toujours pas été convoqué par les Mouloudéens. Il est fort probable donc que le joueur ne soit pas retenu dans l’effectif de la saison prochaine, surtout que lors de la dernière réunion de la cellule de recrutement, il a été décidé qu’il ne sera pas retenu. Mais, officiellement, le joueur ne le sait pas encore. Entre-temps, il a reçu beaucoup de contacts en Algérie et même de l’étranger. Une source proche du joueur nous a confié que les Canaris et les Sétifiens insistent pour l’avoir. Nekkache, qui a discuté avec les présidents de ces deux formations, leur a fait comprendre qu’il n’a pas encore pris de décision. On apprend de notre même source que le joueur a reçu dernièrement un contact de l’étranger, précisément de Turquie. Ce qui veut dire que cela pourrait tout chambouler à propos de ses contacts avec la JSK et l’ESS. A rappeler que Nekkache avait déclaré sur ces mêmes colonnes que sa priorité reste le Mouloudia, car c’est le club où il a passé de bons moments. Il voulait vraiment continuer l’aventure, surtout que la saison prochaine serait spéciale étant celle du centenaire. Cependant, les dirigeants ont décidé de ne pas lui faire appel. Donc, Nekkache pourrait se retrouver à la JSK ou à l’ESS ou peut être en Turquie pour changer d’air complètement. Pour le moment, Nekkache n’a toujours pas choisi sa nouvelle destination. Peut-être qu’il attend un signe des Mouloudéens, car il n’a jamais dit qu’il était chaud de quitter ce club. Dans le cas où l’aventure serait bel et bien finie avec le Doyen, il peut s’envoler en Turquie, sinon il signera à la JSK ou l’ESS.  

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A J-356 du centenaire

Les hommes qui ont marqué l’histoire du Doyen

La famille Skandrani et le Mouloudia

Connue pour son esprit patriotique, la famille Skandrani a contribué à faire vivre le Mouloudia d’Alger à ses débuts. Lahbib Skandrani, l’un des premiers joueurs du Mouloudia d’Alger  à aider le club, faisait tout pour le bien-être des Djender et consorts. Il a aidé même les supporters qui étaient dans le besoin. Humaniste et nationaliste, il s’est voué à cette belle cause. Il offrait des repas dans sa demeure aux Mouloudéens pour renforcer les liens fraternels qui ont fait que le Doyen a perduré. Lahbib était l’un des joueurs de la première équipe du Doyen. Il n’était pas le seul dans la famille à servie le Doyen, mais aussi ses deux autres frères Allel et Hamoud. Lahbib a laissé les crampons pour devenir l’un des dirigeants du Doyen à partir de 1928-34. En 1935, il a été nommé président de la commission des fêtes du Mouloudia d’Alger jusqu’en 54. Féru de la musique chaâbi, il a inspiré son neveu Mustapha qui deviendra par la suite le maître du piano. Même les femmes Sekandrani ont aidé le MCA. L’épouse de Lahbib cuisinait aux joueurs et aux dirigeants avant chaque déplacement de l’équipe pour les motiver à sa façon. Sans oublier le lavage, le raccommodage et le repassage. Il faut noter aussi que l’Hadj Mrizek, le célèbre chanteur populaire, a intégré le MCA par le biais de Lahbib. C’était une façon d’aider le Mouloudia d’Alger financièrement. Pour ce qui est de Hamoud, ce défenseur très solide s’est donné corps et âme pour le MCA des années 20 jusqu’aux années 40 où il rangea les crampons pour se consacrer à l’entraînement des jeunes. Il a été aussi trésorier du MCA et adjoint de l’entraîneur en chef du MCA en 1930. Le troisième frère, qui n’est autre qu’Allel l’aîné des Skandrani, Rabah Saâdallah témoignera : «Il avait pour lui la volonté et la préoccupation constante d’apporter son aide et sa sagesse aux joueurs. Allel Skandrani, comme ses frères Lahbib et Hamoud, avait le Mouloudia dans le sang au point parfois de délaisser son travail de chauffeur de taxi pour servir son club de toujours. » Donc, le nom Skandrani fait partie du patrimoine du Mouloudia d’Alger. Des hommes qui se sont sacrifiés pour la bonne cause, qui ont tout donné pour que vive le Mouloudia d’Alger.

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