Au cours de la conférence de presse animée hier au siège du club, Miloud Iboud, le porte-parole du club, s’est exprimé sur la non-désignation de la JSK comme deuxième représentant de notre pays à la coupe de la CAF.
Interrogé si ce n’est pas à cause des relations conflictuelles qu’entretient le président de la JSK avec le président de la FAF, l’ancien capitaine emblématique dira : «Il y a eu des échanges d’amabilités entre le président de la JSK et le président de la FAF, mais les affaires personnelles doivent se régler en dehors du club. On ne doit pas mettre en péril un club ou le priver d’une participation à la coupe de la CAF à cause de ça. Il n’y a pas que le président qui est derrière ce club, mais des millions de personnes. Je n’ai pas honte de le dire, mais c’est parce qu’il y a rancune dans tout ça, sinon je ne vois pas pourquoi on ne désigne pas la JSK comme deuxième représentant à la coupe de la CAF. On est allé jusqu’à demander à la CAF de prolonger les délais d’envoi pour la désignation du deuxième représentant.»
«Il ne faut pas baisser le niveau à ce point»
Le porte-parole de la JSK a rappelé au cours de la conférence de presse que Zetchi avait fait la proposition de désigner les 4 premiers pour disputer les compétitions continentales. «J’ai toujours été pour la continuité du championnat, car on avait la possibilité de le terminer. Je le dis publiquement sans aucun complexe, la proposition faite par Zetchi était de désigner les 4 premiers du championnat pour jouer les compétitions continentales. Les deux premiers joueront la Champions League africaine et le troisième ainsi que le quatrième la coupe de la CAF tout en n’attribuant pas le titre au premier. Autrement dit, le CRB ne sera pas champion, le Bureau Fédéral a quelque peu hésité avant de s’en remettre au MJS qui a, à son tour, remis la balle au BF. Ce dernier qui était dos au mur avait fini par trancher, mais le problème se pose pour la JSK qui n’est pas désignée pour jouer la coupe de la CAF. Soyons sérieux, on ne peut pas arrêter le championnat et continuer la coupe. A cause des problèmes entre les personnes, on a baissé le niveau. La JSK a aussi son histoire et ses moujahidine, mais je n’aime pas parler de ça. Tous les clubs ont une histoire, la seule différence c’est le palmarès. La JSK a le droit légitime de disputer cette coupe de la CAF et il est hors de question qu’on accepte le tirage au sort. On demande juste l’application des règlements et d’être légalistes», a-t-il expliqué.
«Je demande aux responsables du football de ne pas tenir compte des échanges d’amabilités entre le président de la JSK et le président de la FAF»
Convaincu que les responsables de la FAF n’ont pas encore désigné la JSK comme deuxième représentant à la coupe de la CAF à cause de tout ce qui s’est passé entre le président de la JSK et celui de la FAF, le porte-parole du club annonce : «Je demande aux responsables de notre football de ne pas tenir compte des échanges d’amabilités entre le président de la JSK et le président de la FAF. Ce n’est pas normal de faire jouer les matches de coupe, alors que la pandémie du Coronavirus est toujours là. Du moment qu’on a arrêté le championnat, il faut qu’on arrête la coupe. On ne va pas aussi accepter de désigner le deuxième représentant à la coupe de la CAF par tirage au sort.»
«Arrêtez de massacrer ce club»
Ne comprenant pas pourquoi la FAF hésite toujours pour désigner la JSK pour jouer la coupe de la CAF et aussi les critiques de certains supporters, Iboud affirme : «Les affaires personnelles se règlent en dehors du football et du club. Par exemple, le dirigeant de l’ESS Arab lorsque Halfia avait des problèmes a déclaré que celui-ci n’est pas président et qu’il ne faut pas mêler l’ESS à une personne. Je lui tire chapeau, car il a défendu les intérêts de son club. Il faut arrêter de massacrer ce club, je ne dis pas que vous n’avez pas le droit de critiquer, mais il faut le faire dans le respect et éviter les insultes. Il y avait pire que ça, mais personne n’a levé le petit doigt. Personne n’est éternel à la JSK», a-t-il poursuivi.
- B.