Depuis l’officialisation de l’installation de Tayeb Mehiaoui à la tête du conseil d’administration de la SSPA-MC Oran, aucune décision officielle n’a été prise concernant le recrutement. En attendant la désignation de l’entraîneur, la direction du club fait face à un nombre impressionnant de propositions de joueurs.
A première vue, la solution n’est pas difficile pour le nouveau patron du Mouloudia si c’est bien sa volonté. Elle se situe dans la qualité de l’effectif qui dispose d’un nombre d’éléments assez valables sur le plan qualitatif. Le groupe ne manque pas de doublures sauf dans les bois et aux avant-postes. Un élément dans l’axe de la défense, voire deux en cas de départ de Boualem Mesmoudi, devient inévitable tout comme sur le flanc gauche après la libération de Zineddine Mekkaoui. Dans l’entre-jeu, le groupe manque de deux joueurs chevronnés pour épauler les jeunes Abdelhafid Benamara, Abdelkader Boutiche et Youssef Guertil dont les qualités sont immenses. Idem pour les avant-postes par rapport au manque cruel de réalisme dont souffrent Zoubir Motrani et Boumediene Freifer. Après le départ fort probable de Rachid Nadji, la ligne d’avant devra constituer la priorité des dirigeants du club oranais qui ne pourraient pas vraiment compter uniquement sur l’avant-centre Abdelhak Abdelhafid et l’ailier Mahi Benhamou. A notre sens, l’effectif comportant les joueurs sous contrat ne manque pas d’allure, mais d’un petit renfort qualitatif.
- M. A.
Hamidi : «Je n’ai jamais pensé au départ»
Auteur d’une prestation honorable sur le flanc droit de la défense du MC Oran, Kamel Hamidi, âgé de 24 ans, assure quant à l’importance de souhaiter au club une saison meilleure.
Kame, comment avez-vous accueilli le retour de Mehiaoui aux commandes du MCO ?
Nous avons suivi l’assemblée avec impatience dans le but de savoir l’identité du futur président du MCO. Maintenant, on sait qu’il s’agit de Tayeb Mehiaoui. Je ne le connais pas, je sais qu’il a été le premier président du club professionnel.
Qu’espérez-vous au juste avec le nouveau président ?
En tout cas, j’espère que le Mouloudia saura trouver ses marques. Comme chaque joueur du club, je ne souhaite que du bonheur à notre chère équipe du Mouloudia. Donc, que ce soit avec Mehiaoui ou avec un autre président, je souhaite voir le MCO au sommet.
Et sur le plan personnel ?
La même chose d’autant que mon rôle est sur le terrain où je tenterai de faire tout mon possible pour me donner à fond. En un mot, je suis prêt à me mettre à la disposition des entraîneurs comme je l’ai fait l’année dernière.
Selon vous, comment s’annonce la nouvelle saison pour le MCO ?
Pour l’instant, aucun signe ne se dégage. On attend la date de la reprise des entraînements et celle de la compétition. Cela dit, je ne suis pas en mesure de donner le moindre avis. A l’instar des joueurs algériens, j’attends de connaître la date de la reprise du championnat.
Vous êtes résigné à l’idée de rester au club…
Je n’ai jamais eu l’occasion de penser à un départ, loin s’en faut. Et puis, je suis lié par un contrat qui expire en juillet prochain. Cependant, tout dépend de l’avis de la direction du club. En tout état de cause, je reste à la disposition du club.
Avec du recul, qu’est-ce qui vous a manqué pour finir sur le podium ?
Nous avons accompli un parcours honorable, il faut l’avouer. A première vue, l’équipe n’a pas vraiment démérité. Je pense que nous avons fait une bonne saison, et ce, malgré le peu de moyens. Le Mouloudia a forcé le respect avec des joueurs qui se sont donnés à fond. On aurait pu finir mieux si le championnat avait repris. Donc, le parcours a été honorable dans l’ensemble. Il faut dire que l’équipe a frôlé le podium. Dommage, il y a eu de nombreux ratages à la maison ! Assurément, il ne manquait pas grand-chose pour finir la saison à une place du podium. Quoi qu’il en soit, nous sommes tous satisfaits de notre parcours.
- M. A.