Selon une source proche de la direction, les responsables de la JSK songent sérieusement à envoyer des mises en demeure pour le milieu Toufik Addadi et l’attaquant Hamza Banouh et cela afin de les obliger à se présenter au siège.
Certes, le directeur sportif Kamel Abdeslam a annoncé au cours de la conférence de presse tenue le 24 août dernier qu’en plus de Zeghdane, Iratni et Belaïli, Addadi et Banouh sont officiellement libérés, mais aucune décision écrite ne leur a été notifiée pour le moment. Si Addadi s’était déplacé au siège du club à la mi-août dernier pour tenter de trouver un terrain d’entente avec les dirigeants, ce n’est pas le cas pour Banouh qui a refusé de répondre aux appels des responsables des Jaune et Vert. Comme Addadi, les dirigeants lui ont proposé de lui offrir 3 salaires (ses arriérés bien sûr) pour qu’il résilie son contrat, mais il a refusé catégoriquement cette option. Idem pour Addadi qui a déjà saisi la Chambre de résolution des litiges.
Huissier de justice
Si Addadi et Banouh ne se présentent pas dans les tout prochains jours, les dirigeants n’auront d’autre choix que de recourir aux services d’un huissier de justice pour constater leur absence. Aucun d’eux ne s’est présenté à la résidence du club ni à l’hôtel Atlantis d’Akbou où l’équipe a élu ses quartiers généraux depuis la soirée de lundi dernier. Addadi et Banouh sont officiellement libérés, mais les dirigeants veulent négocier leur départ. Ils sont toujours liés par contrat au club et les dirigeants veulent les inviter à la table des négociations pour tenter de trouver un accord qui arrangera chaque partie.
CRL
Ayant déjà saisi la Chambre de résolution des litiges lendemain de son entrevue avec le président de la JSK, Addadi devra être fixé sur sa doléance dans les prochains jours. Il réclame non seulement 7 mensualités à la direction, mais aussi sa lettre de libération. Même Banouh aurait aussi saisi la CRL, car il ne veut pas entendre parler d’une solution à l’amiable avec les dirigeants. Son attitude a irrité ces derniers, mais ils espèrent toujours qu’il revienne à de meilleurs sentiments.
- Boumali
Les dirigeants ont jusqu’à demain pour présenter l’autorisation
Selon une source autorisée, le président des Canaris du Djurdjura s’est déplacé dans la journée d’hier au MJS afin de récupérer l’autorisation permettant à son équipe de poursuivre son stage qui se déroule à Akbou, or il ne l’aurait pas récupérée jusqu’à hier après-midi. Mais en attendant que le MJS accorde ce fameux document au président de la JSK, notre source confie que lors de l’arrivée de l’équipe à l’hôtel Atlantis, le représentant de la DJS de Béjaïa et le président de l’APC d’Akbou n’ont pas voulu mettre les dirigeants des jaune et Vert de la JSK dos au mur puisqu’ils leur ont donné un délai de 48 heures pour régler ce problème d’autorisation. Ils savent qu’il est très difficile pour le président de la JSK de récupérer l’autorisation en une seule journée et pour ne pas priver l’équipe d’entraînement, le représentant de la DJS et le président de l’APC ont affirmé au directeur sportif Kamel Abdeslam et au manager général Malik Mokbil que la direction a jusqu’à ce jeudi pour présenter une autorisation délivrée par le MJS, sinon ils ne pourront plus poursuivre leur stage à Akbou. C’est pour cela qu’ils se sont entraînés le plus normalement dans la journée d’hier. Il est utile de rappeler qu’Abdeslam et Mokbil avaient donné des assurances au représentant de la DJS et au président de l’APC que le premier responsable de la JSK réglera ce problème d’autorisation le lendemain de l’arrivée de l’équipe à Akbou, c’est-à-dire, dans la journée d’hier. Malgré le fait que le médecin de l’équipe, Ahmed Djadjoua, ait pris toutes les mesures pour que le protocole sanitaire soit respecté à la lettre, la DJS de Béjaïa insiste sur la présentation de l’autorisation du MJS.
- Boumali