La direction, qui a décidé de plafonner les salaires, a contacté les joueurs dont le salaire dépasse 200 millions. Mais les joueurs n’ont pas répondu à l’appel. Bourayou a attendu tard dans la nuit de mardi Lamara qui n’est pas venu.
Dans la journée d’avant-hier, plusieurs joueurs ont été contactés pour se présenter au siège du club pour discuter de leur salaire. On apprend que les dirigeants ont contacté Rebiaï, Lamara, Brahimi, Mebarakou et tous les joueurs dont le salaire dépasse 200 millions afin de leur faire savoir qu’il doit le réduire. Selon notre source proche de la direction, le directeur sportif du MCA Bourayou avait contacté Lamara afin de lui faire savoir qu’il l’attend au siège. Le joueur a assuré aux dirigeants qu’il était loin d’Alger et qu’il ne peut donc venir au siège. Ce que Bourayou ignore en l’attendant tard dans la nuit, en vain puisque Lamara n’est pas venu au rendez-vous. Ce n’était pas de sa faute puisqu’il a appelé la direction pour faire savoir qu’il ne pouvait venir. Mais le message n’a pas été transmis à Bourayou. Cependant, comme tous les autres joueurs, Lamara n’est pas prêt à réduire son salaire. Il faut savoir qu’il n’est pas seul à se rendre au rendez-vous, car si lui avait un empêchement, les autres joueurs ont carrément refusé de venir car ils refusent de réduire leur salaire. Donc, un autre souci que la direction d’Almas doit régler au plus vite si celle-ci veut éviter l’implosion. Pour rappel, les joueurs ont des contrats obligeant la direction de leur payer les salaires comme mentionné dans lesdits contrats ; donc, il n’y a que les pousser à quitter le MCA. Ce qui n’arrange en rien les affaires d’un club qui veut prétendre à jouer les titres la saison prochaine. La direction ne peut pas les obliger à réduire leur salaire. Si Almas insiste, il y aura certainement des joueurs qui voudront partir. Ce ne serait pas une bonne chose pour ce club qui, à quelques jours de la reprise, se retrouve plongé dans des problèmes qui peuvent l’handicaper la saison prochaine. En somme, la direction est dans de beaux draps. D’un côté, la Sonatrach exige d’elle de réduire les salaires, de l’autre, les joueurs qui ont des contrats refusent de les réduire. Dans tout cela, le Mouloudia d’Alger est en train de vivre des problèmes par manque du nerf de la guerre ; ce qui peut être fatal pour lui à l’aube de la saison prochaine.
A. Z.