La reprise du championnat n’a toujours pas été programmée, on parle de la mi-novembre, mais tant que les clubs n’ont pas reçu le feu vert pour reprendre l’entraînement, cela ne sera pas officiel.
Un retard qui pénalisera les clubs mais aussi la Ligue qui aura des difficultés à programmer 38 journées, au sein d’une saison qui sera pleine en matches et en compétitions, c’est du moins c’est ce qu’a reconnu Farouk Belguidoum qui pense que le championnat pourrait s’étaler sur une durée de 10 mois. «Déjà, on ne connaît même pas la date de départ, si ça commence le 15 novembre, ça sera hyper difficile pour nous, surtout qu’on a beaucoup de compétitions internationales, on a nos clubs qui sont engagés dans les compétitions internationales, l’EN, le CHAN et tout ce qui s’ensuit, en plus on a aussi une décision de ne pas faire jouer des matches les mardis et les vendredis, tout cela nous donne des difficultés à programmer et terminer les matches du championnat dans les 8, 9, voire 10 mois, et là je dirais qu’o va y aller au- delà de 10 mois de compétition.»
Belguidoum affirme que le gros souci pour eux, ce sont les clubs qui représentent le pays dans les compétitions internationales. «Le problème numero1, ce sont les clubs de L1, c’est à eux de voir avec la LFP pour faire en sorte de faire une programmation, avec accord de la Ligue et des clubs, parce que nos problèmes de programmation viennent des clubs qui jouent les compétitions internationales.»
«Les clubs ont 50 joueurs, il faut les utiliser»
La problématique se pose donc pour les clubs qui jouent les compétitions internationales, les lois pourtant sont claires et les obligent à jouer dans un délai de 72 heures maximum après leurs matches, pour Belguidoum l’utilisation de l’intégralité de l’effectif senior-espoir pourrait être une solution. «Il faut voir avec ces clubs, il y a une réglementation en vigueur qu’on n’a pas appliquée, elle nous permet de faire jouer un club concerné par un match internationale après 48h quand il joue ici et 72h s’il joue à l’extérieur, on connaît les aléas de jouer en Afrique, il faut savoir que les clubs ont 50 licences entre espoirs et seniors, même les clubs qui sont engagés dans les compétitions internationales il faut qu’ils soient à cheval, les clubs doivent se soumettre à la réglementation.»
S. M. A.