L’arrière gauche, Walid Bencherifa, n’a toujours pas trouvé d’accord avec le président du club. Il l’a rencontré dans la journée de mardi dernier, mais il n’est toujours pas satisfait par la proposition qui lui a été faite.
On croit savoir qu’une autre rencontre entre son conseiller et le président de la JSK a eu lieu dans la journée d’avant-hier, mais les deux hommes ne sont pas parvenus à un terrain d’entente, ce qui n’arrange ni les affaires de la direction du club phare du Djurdjura ni celles du joueur. Toutefois, Bencherifa et son conseiller écartent l’idée de saisir la chambre de résolution des litiges et cela par respect au club. Notre source confie néanmoins que si Bencherifa ne parvient pas à trouver un accord avec le président du club concernant son argent, il rejoindra l’équipe à Mostaganem pour reprendre avec ses équipiers. Le premier responsable de la JSK lui a proposé 3 mensualités pour qu’il résilie son contrat, mais celui-ci exige la totalité de ses arriérés pour officialiser son départ. Notre source ajoute qu’il est ouvert à toutes les négociations, mais il ne compte pas partir sans son argent. Contrairement à Addadi et Belaïli qui ont saisi la CRL, lui préfère négocier encore avec le président du club pour trouver un accord avec lui. On a aussi appris que lors de son entrevue de mardi dernier avec le président des Canaris, Bencherifa a été réconforté par ce dernier qui lui aurait dit que la direction n’aurait pas dû annoncer sa libération vu qu’il a été d’une grande exemplarité que ce soit sur ou en dehors du terrain lors de l’exercice écoulé. Il lui aurait ajouté qu’il ne peut pas lui offrir tous les salaires qu’il réclame en raison de la situation financière du club.
- Boumali
Kerbadj défend la JSK
«Si Mellal a fauté, c’est lui qu’il faut le sanctionner»
Invité hier sur le plateau de la radio nationale Chaîne II, Mahfoud Kerbadj, l’ancien président de la Ligue de football professionnel a défendu la cause de la JSK en affirmant qu’il est dans son droit le plus absolu de participer à la coupe de la CAF. L’ex-président du Chabab s’est interrogé sur les atermoiements des responsables de la FAF de désigner la JSK comme deuxième représentant de l’Algérie en coupe de la CAF en ajoutant que si le président de la JSK a fauté, il faut le sanctionner sans pénaliser la JSK en l’écartant de la compétition continentale. «Après l’annulation de la coupe d’Algérie, les responsables de la FAF devaient désigner la JSK pour accompagner l’ESS en coupe de la CAF. Non seulement elle s’est classée à la 4e place au classement général, mais elle dispose aussi de moyens lui permettant de participer à la compétition continentale. Qu’on le veuille ou pas, la JSK est un grand club et c’était le seul club qui avait procuré de la joie au peuple algérien lors de la décennie noire. On ne doit pas donc le priver d’une participation à la coupe de la CAF à cause d’un conflit avec une personne. On ne doit pas mêler la JSK à ça. Si son président a fauté, il doit être sanctionné, mais on ne doit pas pénaliser la JSK à cause de ça. Je dois dire aussi que les responsables de la JSK ont fauté en programmant le premier stage d’intersaison sans avoir au préalable une autorisation du MJS et cela malgré le fait que le médecin de l’équipe Djadjoua soit très compétent et il a veillé au respect du protocole sanitaire. En ce qui concerne la convocation du président de la JSK par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, je crois qu’en sa qualité de président, c’était à la commission d’éthique de la FAF de le convoquer. On ne peut pas aussi convoquer un président qui est déjà suspendu», a déclaré Kerbadj qui a ajouté que la FAF peut désigner un seul représentant en coupe de la CAF, mais il a précise que la JSK est de son droit de participer à la coupe de la CAF, tout en lançant un défi de dire qu’elle ne désignera qu’un seul représentant dans cette compétition. Il est utile de rappeler que dans un récent entretien accordé à notre journal, Kerbadj avait déclaré la même chose.
Mohamed A.