Le président Almas assure que c’est vous qui avez demandé de partir, qu’en dites-vous ?
Non, je n’ai pas demandé à partir. Bien au contraire, je voulais rester et participer au centenaire du MCA, mais la direction voulait autre chose. J’attends qu’on me fixe un autre rendez-vous pour résilier mon contrat.
Racontez-nous ce qui s’est passé vraiment avec la direction d’Almas ?
Avant de partir, il s’est dit beaucoup de choses sur moi dans la presse, notamment que j’étais sur la liste des libérés. Je n’y ai pas prêté attention dans la mesure où le coach me disait qu’il comptait beaucoup sur moi la saison prochaine. Alors, je me suis déplacé à Alger pour répondre au rendez-vous des dirigeants. J’étais prêt à réduire mon salaire comme l’ont fait mes camarades ; comme j’étais le capitaine, il était de mon devoir d’être un bon exemple.
Et une fois au siège, que s’est-il passé ?
Une fois arrivé, j’ai rencontré le président Almas et Bourayou. Le président m’a parlé au départ de réduire le salaire, mais par la suite, il m’a provoqué et me poussé vers la sortie.
Comment ça ?
Bourayou m’a dit qu’en Algérie, aucun défenseur ne mérite de toucher 300 millions. Oui, il m’a provoqué ; et comme je ne suis pas quelqu’un qui se laisse marcher sur les pieds, j’ai demandé aux dirigeants ce qu’ils attendent de moi ; je voulais que tout soit mis sur le tapis. On m’a alors demandé de réduire mon salaire de 50 millions, puis on m’a fait comprendre qu’ils sont prêts à me donner mes papiers.
Vous avez refusé les 50 millions et accepté de quitter ?
Ce n’est pas une question d’argent, loin de là. Comme je l’ai dit, j’étais prêt à réduire mon salaire et être un bon exemple pour mes camarades, surtout que je suis le capitaine. Mais les intentions de la direction étaient tout autres. Cette dernière voulait que je parte. Comme je suis venu au MCA sans bruit, je le quitte aussi sans tapage. J’ai exigé mes salaires pour partir. Je n’ai pas demandé les indemnités ni à maintenir mon salaire, surtout que j’ai un contrat qui me protège. Dans la vie, il y a des principes, il faut partir quand il est encore temps. La direction a voulu que je parte, j’exauce son vœu. Mais je n’aime pas ce que le président a déclaré en disant que c’est moi qui demande à partir.
Neghiz a tout fait pour vous garder, mais Almas a refusé…
Je sais que le coach a tout fait pour que je reste ; d’ailleurs, il m’a toujours parlé et m’a fait confiance. Je le salue pour ses efforts, mais la direction avait pris il y a un bout de temps cette décision. Alors, j’attends qu’on me paye mon dû et je résilie mon contrat. Dans la vie, chacun doit assumer ses responsabilités et la direction se doit de dire que c’est elle qui veut mon départ.
A. Z.
La direction doit payer 1,2 milliard pour résilier son contrat
Le défenseur du Mouloudia d’Alger Zidane Mebarakou n’est plus chaud de continuer son aventure au Mouloudia. La direction du vieux club algérois doit payer 1,2 milliard de centimes représentant les salaires impayés du joueur pour la résiliation de son contrat.
Même si le président Almas a nié qu’il ne veut pas garder Mebarakou, l’enfant du MOB a donné sa version sur ce qui s’est passé lors de sa rencontre avec Almas et le directeur sportif Bourayou. Mebarakou ne veut plus rester au Mouloudia d’Alger depuis sa rencontre avec les responsables mouloudéens. Selon une source sûre, ce revirement de situation des dirigeants mouloudéens pour garder Mebarakou est davantage motivé par le volet financier. Comme rapporté sur ces mêmes colonnes, Mebarakou a accepté de partir lorsque le président Almas lui a demandé de résilier son contrat. L’enfant de Bejaia n’a pas voulu demander des indemnités, mais juste de toucher ses arriérés. Selon notre source, le montant global que doit toucher Mebarakou est de 1,2 milliard représentant ses salaires et aussi les primes des matchs qu’il n’a pas touchés comme ses coéquipiers.
Il est plus proche du CSC que du MCO
Par ailleurs, notre source a révélé que Mebarakou est sollicité par deux clubs, en l’occurrence le MCO de Bernard Casoni et le CSC. Mais depuis jeudi, après que le club a assuré le défenseur axial de Médéa, les Oranais ne sont plus chauds de recruter Mebarakou. Les responsables du CSC veulent s’attacher ses services.
Ainsi donc, Zidane Mebarakou est bien parti pour quitter le MCA, mais la direction d’Almas doit payer la somme de 1,2 milliard pour la résiliation de son contrat.
M. Z.