Il y a quelques jours, deux joueurs du CRB, dont on préfère taire les noms, étaient en retard de quelques minutes pour monter dans le bus, direction l’entraînement. Franck Dumas qui ne badine pas avec la ponctualité a demandé au chauffeur de démarrer.
«On n’attendra personne», ordonne-t-il. Dans la précipitation et par peur d’aggraver leurs cas, les deux retardataires ont pris leurs voitures et se sont déplacés à Bouchaoui. Une fois sur place, ils ont intégré le groupe normalement, ont pris part à toute la séance sans que Dumas dise un mot. Une fois à l’hôtel et alors que les deux joueurs pensaient que l’incident était clos, Dumas a demandé aux joueurs de se lever, tout le monde était à table et leur a dit : «Avant de manger, je crois qu’on a des choses à se dire.» Franck Dumas a pris les deux joueurs en dehors du restaurant, pour éviter de les humilier en public et leur a passé un savon. Quelques minutes après, ils ont réintégré le groupe normalement, le sourire aux lèvres. Cette manière de gérer son effectif a donné ses fruits à la JSK où tout le monde le respectait et l’admirait. Dumas est à la fois le copain des joueurs et discute de tout avec eux, tout en traçant des barrières à ne pas franchir, question de montrer que c’est lui le chef.
Le 2e stage retardé de 24h, les joueurs aux anges
Le second stage du CRB devait débuter samedi prochain, ce qui ne laissait aux joueurs que 24h pour se ressourcer auprès de leurs familles. Parce que beaucoup de joueurs habitent à des centaines de kilomètres d’Alger et que tous devait faire le trajet par route, il a été décidé par la direction et le staff d’accorder un deuxième jour de repos aux camarades de Nessakh. Pas la peine de décrire le soulagement de ces derniers.
M. B.