La Ligue de Football Professionnel et l’Entreprise Publique de Télévision (EPTV) ont signé jeudi une convention portant sur les droits TV du championnat professionnel de Ligue1 pour les 3 prochaines saisons.
En présence d’Abdelkrim Medouar, le président de la Ligue de Football Professionnel et Ahmed Bensebane le Directeur Général de l’EPTV, l’accord a été conclu, il met fin à une guerre froide qui a opposé les deux institutions, il faut dire que la LFP à travers son président s’est plaint a maintes reprises de l’accumulation des dettes, l’EPTV n’a pas honoré ses engagements ces 2 dernières années, mais à la faveur de cette convention, l'EPTV exerce un droit exclusif sur la compétition professionnelle. Pour ce qui de la régularisation des deux précédentes saisons, le DG de l’EPTV a informé le président de la Ligue que le dossier se trouve actuellement au niveau du ministère des Finances. Il est en cours de traitement. La signature de cette convention a été précédée par des réunions de travail entre les deux organismes, plusieurs points ont été évoqués, notamment en ce qui concerne les conditions de retransmission, la programmation des matches par la LFP de Medouar est désormais étroitement liée aux accords entre les deux parties, la LFP ne pourra plus programmer des matches sans l’aval de la télévision, cette dernière effectuera des descentes sur les terrains de la Ligue1 avec la commission d’homologation afin d’exiger un minimum de conditions dans les différents stades, qui assureront la sécurité de ses techniciens mais aussi de meilleures conditions pour prendre l’image et offrir aux téléspectateurs un meilleur rendu.
Rappelons que la cérémonie de jeudi a été l’occasion pour la Ligue d’honorer deux journalistes sportifs de la télévision . Il s’agit de Mohamed Choumani, responsable du service, et Mohamed Touzaline, doyen du service des sports. Le président de la LFP a remis également au DG de l’EPTV un prototype du bouclier du championnat.
S.M.A
Bensebane (DG de l’EPTV) : « On ouvre une nouvelle page avec la LFP »
« Je remercie Medouar président de la LFP, ainsi que tous les responsables pour leur compréhension, après les derniers différends qui nous ont opposés, malgré tout cela nos relations sont restées solides et on a continué à diffuser les matches, on n’aurait jamais assuré cela si la LFP n’avait pas des gérants responsables et conscients, et incha Allah on va ouvrir entre nous et eux ainsi qu’avec les responsables du football algérien en général une nouvelle page, et on tâchera à mieux gérer nos relations à l’avenir et ce sur tous les plans y compris le côté financier.»
Un coach algérien avec un CAF A empêché de travailler en Tunisie
Chafik : «La CAF doit être mise au courant de ces pratiques»
Le conflit FAF-FTF concernant le dossier des transferts excessifs des joueurs dans un seul sens a visiblement mis le feu aux relations entre les deux instances.
Après la FAF qui a tout fait pour priver Zelfani de driver la JSK, lui qui n’a pas la licence CAF A, voilà la FTF qui intervient et répond du tac au tac.
La FTF a empêché le coach algérien Majdi Kourdi pourtant détenteur de la licence CAF A de travailler en Tunisie lui exigeant la licence CAF pro, qui n’existe pourtant pas encore.
«Le CAF pro n’existe pas»
Dans une déclaration à la radio hier, Ameur Chafik s’est dit surpris par cette affaire, d’autant plus que la licence en question est encore au stade de projet. «Le diplôme n’est pas encore disponible en Afrique, il y a seulement un projet initié au Maroc. Le coach africain détenteur du CAF A a le droit de travailler dans n’importe quel pays en Afrique, en principe la FTF n’a pas à lui interdire de travailler chez eux, il a toute la latitude de travailler et en Tunisie et ailleurs sur le continent, la CAF doit être au courant de cette affaire, parce que ce n’est pas normal.»
Notons que Majdi Kourdi a déjà été DTS du Stade Tunisien, et Zelfani à l’époque entraîneur des cadets B a bossé sous sa coupe, affaire a suivre…
S.M.A