Le cas de l’entraîneur Yamen Zelfani inquiète de plus en plus les dirigeants kabyles. Par ailleurs, d’après une source proche de la direction, une réunion devrait avoir lieu les prochains jours afin de trancher son cas.
Evidemment, ils veulent régler sa situation vu qu’ils sont satisfaits du travail qu’il a accompli depuis sa venue, mais dans le cas où il n’obtiendrait pas le diplôme CAF A, ils peuvent le limoger. Certains confient qu’il est impossible pour un entraîneur d’entraîner une équipe, alors qu’il ne peut pas prendre place sur le banc les jours de match. Pour l’heure, aucune décision n’a été prise, car les dirigeants gardent toujours l’espoir de voir leur entraîneur régler sa situation dans les jours à venir. Mais dans l’entourage du club, on parle de plus en plus de son cas. Après la dernière déclaration du directeur technique national Ameur Chafik en affirmant que sans diplôme CAF A, Zelfani ne sera pas qualifié et que la loi sera appliquée, il n’y aura aucune faveur qui sera accordée au coach franco-tunisien. Il faut dire que les dirigeants que nous avons interrogés sur le cas de Zelfani, qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, se sont contentés de dire que la direction tranchera ce sujet au moment opportun. Il est clair que si le coach franco-tunisien n’est pas qualifié, la direction risque de ne pas le garder, et ce, bien qu’il soit encore lié pour deux saisons le club.
Engagement
Ce n’est un secret pour personne, avant que l’entraîneur Zelfani ne rentre chez lui après l’arrêt du championnat, il s’était engagé à compléter son dossier pour pouvoir bénéficier d’une licence qui lui permettra de s’assoir sur le banc les jours de match. Mais malgré sa volonté de régler sa situation, il n’a rien pu faire. Il s’est inscrit ici en Algérie et en Tunisie, d’après ses dires, pour l’obtention du diplôme CAF A. Mais comme la Confédération africaine de football n’a donné aucune date concernant la formation pour le diplôme CAF A, il est impossible de savoir s’il sera qualifié ou pas d’ci la reprise du championnat prévue le 27 novembre prochain. Pour cela, les dirigeants kabyles temporisent avant de prendre une décision finale concernant son cas. Il est utile de rappeler qu’avant de rejoindre l’équipe à Mostaganem, où il a été soumis au confinement, il a déclaré de Tunis à la radio web du club que le règlement de sa situation est en bonne voie.
Pression
L’entraîneur Zelfani n’est pas le seul à se retrouver dans une situation embarrassante suite à sa non-qualification. Même la direction, à sa tête le président Mellal, est dans le même cas que son coach. Il souhaite régler sa situation pour ne pas être obligé de changer d’entraîneur à quelques semaines de la reprise du championnat. Le changement d’entraîneur n’arrange aucunement les affaires de la direction et de l’équipe, car Zelfani, qui est en poste depuis le mois de février dernier, connaît bien le groupe et ce, bien qu’il ait raté les deux premiers stages. Les dirigeants savent qu’il faudra beaucoup de temps à un entraîneur pour bien connaître le groupe, et que ce n’est pas aussi évident qu’il accepte les objectifs qui lui seront assignés. Le coach franco-tunisien a déclaré, lui de son côté, qu’il est ambitieux et que la JSK doit renouer avec les titres tant au niveau national que continental.
Mohamed A.