Selon une source proche de la direction, le directeur sportif Kamel Abdeslam et l’entraîneur Yamen Zelfani n’ont échangé aucun mot hier lors de la séance de la reprise des entraînements qui a eu lieu hier après-midi.

Les deux hommes se sont évités, ce qui était prévisible après les déclarations tenues par Abdeslam sur le plateau de la radio nationale Chaîne II et dans lesquelles il a affirmé qu’il ne tolérera pas qu’un grand club comme la JSK soit coachée par un entraîneur qui n’a pas de diplôme CAF A. Le coach franco-tunisien n’a pas du tout apprécié les propos de son directeur sportif et il l’aurait fait savoir à certains de ses responsables en leur confiant qu’Abdeslam aurait dû le convoquer pour lui dire ce qu’il a à lui dire au lieu de s’exprimer sur le plateau de la radio nationale. En d’autres termes, les relations entre les deux hommes se sont nettement détériorées depuis vendredi dernier et d’après notre source, il n’y a eu aucun échange entre eux depuis.

Ligne de touche

En attendant que le président de la JSK choisisse entre son entraîneur et son directeur sportif, ce dernier a assisté à la séance d’hier, mais il l’a suivi à partir de la ligne de touche en compagnie du manager général Malik Mokbel et le manager général des jeunes catégories Abderrazzak Djahnit. Le coach franco-tunisien a repris son travail comme si de rien n’était, car il est convaincu que tant qu’il a la confiance et le soutien de son président, personne ne pourra le faire bouger de son poste. Malgré son mécontentement par rapport aux propos tenus par Abdeslam sur le plateau de la radio nationale Chaîne II, Zelfani ne semble pas vraiment inquiet puisqu’il a affirmé à ses joueurs au cours de la réunion tenue avec eux qu’il ne lésera aucun d’entre eux et qu’ils doivent travailler d’arrache-pied pour réaliser une grande saison. Par ailleurs, Abdeslam s’est contenté juste de suivre la séance de la ligne de touche et il ne s’est pas entretenu avec les joueurs.

Verdit incessamment

Comme nous l’avons rapporté dans notre dernière édition, le président de la JSK sera appelé dans les prochaines heures à faire le choix entre son directeur sportif et son entraîneur. Mais au vu des échos qui nous sont parvenus, le président du club aura fait déjà son choix. Mais on attend qu’il se prononce d’une manière officielle pour éclairer nos lecteurs sur ce dossier. La décision du président de la JSK devrait tomber d’ici la fin de la semaine, mais le fait que le coach franco-tunisien poursuive son travail le plus normalement du monde prouve qu’il aurait reçu des garanties de la part de son employeur.

1. Boumali

Pas de réunion entre Mellal et Abdeslam

La réunion tant attendue entre le président de la JSK et le directeur sportif Kamel Abdeslam n’a pas eu lieu hier après-midi. L’ancien milieu des Jaune et Vert souhaitait rencontrer son président pour évoquer avec lui l’avenir de l’entraîneur Yamen Zelfani, mais celui-ci ne s’est pas présenté finalement à la séance de la reprise. On croit savoir qu’il n’y a eu aucun contact entre les deux hommes depuis vendredi dernier. Le président des Jaune et Vert n’a pas du tout apprécié les déclarations de son directeur sportif notamment celles dans lesquelles il a affirmé qu’il ne tolérera pas qu’un grand club comme la JSK soit géré par un entraîneur à partir de la tribune. Le président des Canaris aurait aussi reproché à son directeur sportif d’avoir traîné dans la boue l’ancien international tunisien Oussama Daragi en déclarant que celui-ci n’a pas sa place à la JSK et qu’il doit être libéré.  Le fait d’avoir aussi parlé de certains joueurs et de la venue d’une société nationale pour pouvoir concurrencer les clubs les plus nantis financièrement n’a pas plu au président de la JSK. Si ce dernier tenait à se réunir avec Abdeslam, il l’aurait appelé avant-hier ou hier pour lui fixer rendez-vous, mais ça n’a pas été le cas.

1. Boumali