Invité par le directeur de la communication du club à répondre aux questions de quelques supporters qui intervenaient sur la radio web du club, le porte-parole Miloud Iboud n’a pas caché sa colère par rapport à tout ce qui se passe.
«Jusqu’à maintenant, il y a ceux qui disent où est ce projet. Depuis la création de la JSK, on ne parlait pas de projet, mais on a attendu l’arrivée de cette direction pour le faire. Lorsqu’on parle, ils disent qu’on parle beaucoup et lorsqu’on se tait, ils disent pourquoi ils ne communiquent pas. On ne sait plus ce qu’on doit faire, mais on ne doit pas entrer dans le jeu de ces déstabilisateurs et de ces perturbateurs. Il y a des coups qui viennent de l’extérieur et de l’intérieur et les coups de l’extérieur suffisent. C’est pour cela qu’on doit s’unir. Ils nous surveillent et ils nous critiquent. Aujourd’hui, on est là, mais demain on ne sera pas là et la JSK sera toujours là. C’est la JSK qui nous unit et si elle nous divise, les jours à venir seront noirs», a-t-il répondu à une posée par un intervenant.
«Comment un swift de la banque est sorti du bureau pour être publié sur Facebook»
Alors que le président de la JSK a annoncé vendredi dernier que le swift publié sur les réseaux sociaux concernant le transfert de 550 000 dollars à un compte aux USA est un mensonge, le porte-parole du club Miloud Iboud a jeté le doute chez tous ceux qui ont écouté son intervention sur radio web du club. «Un swift, un document interne de la banque. Dites- moi comment il est sorti du bureau pour qu’il soit publié sur Facebook. C’est ça la JSK ? Les gens rigolent nous concernant et on est devenus la risée sur les plateaux de télévision. On ne parle que de la JSK. On est fatigués. C’est le message qu’on veut transmettre aux supporters», s’est insurgé Iboud.
«Je suis parti à l’enterrement de Hannachi et ils ont dit que les hypocrites sont venus»
Ayant gros sur le cœur, le porte-parole du club est revenu sur sa présence à l’enterrement du défunt Hannachi. «On accepte tout, même les reproches négatifs, car personne n’est infaillible. Mais on ne doit pas toucher à la dignité des gens. Lorsque je suis parti à l’enterrement de Hannachi, ils ont dit que même les hypocrites sont venus et vu que le président n’est pas parti, ils ont dit pourquoi il n’est pas venu. N’importe qui tente de nous humilier et ils ne cherchent que les problèmes. Je suis parti à l’enterrement de Hannachi, car c’était mon ancien équipier et le président de la JSK. C’est mon devoir d’aller à son enterrement. Je ne suis pas un enfant de 20 ans pour qu’on me dise ce que je dois faire. On s’énerve, car on a par-dessus la tête», s’est plaint Iboud.
«On a fauté»
L’ancien capitaine de la JSK a fait un aveu de taille en affirmant qu’il y a des erreurs qui ont été commises par la direction actuelle. «C’est vrai qu’il y a des problèmes et qu’on a fauté. La première saison, ça a bien marché, mais il y a eu des erreurs par la suite même dans la gestion. Même s’il y a moi ou d’autres dirigeants, c’est le président de la JSK qui a ramené de l’argent. Il y a ceux qui doutent en disant qu’il n’a pas ramené 50 milliards de centimes, mais il a ramené de l’argent pour gérer le club. On est à l’intérieur et on a de l’expérience et le savoir-faire, mais il y a des moments où il prenait seul les décisions. Je ne dis pas qu’il ne nous écoute pas. Les responsables ont fauté et on doit le dire sans avoir honte, on a fait du bien. Je n’ai pas cautionné, mais c’est le président de la JSK qui m’a donné l’occasion de revenir, sinon les portes étaient fermées pendant plusieurs années malgré que j’aie l’expérience, le savoir-faire et que je sois un enfant du club, l’hommage est à rendre à Mellal», a t-il confié.